Mouais... lls auraient pu s'en passer de celui-là en calant juste une séquence de rêves d'une minute dans l'épisode précédant. C'est assez répétitif et trop long.

Un épisode de transition qui n'est pas mal fait mais qui n'a en fait pas d'histoire du jour, reposant entièrement sur son trio de personnages principaux et donc son fil rouge.

C'est une jolie façon de ramener Beatrice dans la série tout en développant un nouvel arc qui s'annonce palpitant. Greg fait un pacte avec la bête et part avec elle, laissant Wirt et Bea seuls et devant le chercher. Comme souvent avec les épisodes pairs, la fin laisse donc très envie de voir la suite.

Je trouve tout le symbolisme dans le rêve de Greg fascinant, avec toute une opposition entre l'insouciance et la nonchalence de Greg qui mérite le voeu de la "reine des nuages", par rapport à un Wirt qui perd espoir et a baissé les bras, qui s'enracine et qui est déjà proie de la "Bête". Cela représente aussi toute la dualité de la série à la fois enfantine et adulte. Si la Bête est en quête de desespoir et a trouvé en Wirt sa nouvelle proie, peut-être que tout le but de la série serait aussi simple qu'un classique carpe diem, qu'une invitation à être positif et à perserver lorsque l'on se sent perdu ?

J'attends plus de choses de la part de la fin de série (notamment autour de la quête d'identité de Wirt ainsi que de toute les histoires qu'on a eu depuis le début) mais déjà les lignes semblent se dessiner.

Mais voilà, cet épisode est surtout, comme je l'ai dit au début, un épisode de transition. Le rêve de Greg avec les chansons fait pour une fois très remplissage puisqu'il dure au moins 4 ou 5 minutes, ce qui représente mine de rien la moitié d'un épisode. La direction artistique au top et les symboles que j'ai tenté d'interpréter dans mon paragraphe précédent font tout de même de cet épisode toujours au niveau de la série : très bon, bien qu'il figure dans le bas du panier. Sans doute le phénomène "le calme avant la tempête", dans l'attente du double-final...