Pour survivre à RA, il faut faire fi de la cohérence narrative. Ici, ne pas s'étonner qu'on puisse voyager dans le passé et tomber sur Linda Hamilton qui avait totalement disparue des radars depuis plusieurs épisodes et qui se retrouve sans trop d'explication aussi dans les années 70. D'ailleurs, au sein même d'un même épisode, il y a d'énormes ellipses et les personnages se téléportent, comme Asta qui est,un moment, dans la forêt avec Sahar et assiste à la mort violente du Mantid par Heather, mais qui se retrouve quelques minutes plus tard pour le traditionnel clip-show de fin dans une grotte avec sa cousine. D'ailleurs, en parlant de ça, c'est fini déjà l’histoire du Mantid ? A quoi a servi ce méchant donc ? A rien, à permettre, comme toujours, à la série d'avancer, même si elle n'a plus rien à raconter depuis longtemps.

Donc pour survivre à RA, il faut juste suivre les personnages s'agiter dans tous les sens et apprécier la petite demi-douzaine de punchlines sympa et rigolotes. Et ne surtout pas demander plus.