Contrairement à vous tous, étant donné que j'ai regardé les 3 premiers épisodes de la série hier, je n'ai pas eu cette impatience énorme au moment de lancer cet épisode.

C'est donc pour ça que ma note sera plus haute que la plupart d'entre vous, parce que malgré tout ça, malgré le fait que j'avais eu du mal avec le format 90 minutes de la saison 1, cette fois-ci j'ai adoré l'épisode.

C'est l'humour que j'aime, des répliques fantastiques, du comique de situation génial, le meilleur exemple c'est quand Molly arrive chez Sherlock et John pour Noël, que Sherlock fait une de ses analyses sur le cadeau de Molly, avec une petite critique méchante au passage avant de réaliser ce que l'on avait tous compris, que le cadeau était pour lui.

Au niveau de l'intrigue, elle était excellente aussi, on joue avec l'actualité sans la nommer réellement, on est pris de court par les perpétuels rebondissements, jusqu'à la dernière scène que je n'ai absolument pas vue venir (mais le gag de la sonnerie texto il est génial aussi d'ailleurs !).

Réalisation, acteurs, tout est parfait.

Sherlock est revenu très fort, et ça met la barre très haut pour les deux (seulement, snif) prochains épisodes à venir.

Rah mais qu'est-ce que j'aime l'humour anglais !!! J'étais bidonnée d'un bout à l'autre de l'épisode grâce aux réparties qui fusaient de partout !

L'intrigue est également très bonne, très irrévérencieuse envers la couronne britannique et les services secrets et utilisant l'actualité comme tramplin pour l'histoire, ce qui est très malin. Sans compter la question passionnante de la sexualité de Sherlock et des relations qu'il entretient avec Watson et Irene qui est ouvertement posée.

Le découpage est millimétré, parfait, l'intrigue à tiroirs se déploie en toute logique sans qu'on n'ait rien vu venir

La réalisation est punchy et originale

Les acteurs sont... oh my god, j'ai pas de mots tellement ils sont bons.

mon seul (petit) regret est que le personnage d'Irene Adler tombe pile poil dans le cliché de la femme ambitieuse donc forcément dominatrice et manipulatrice, ce qui m'a un peu gêné au début... Mais finalement le développement de son personnage lui apporte beaucoup de charisme et de nuances.

Bref, autant la première saison ne m'avait pas emballée, autant là j'ai a-do-ré !

Tout comme mes camarades, un très bon épisode. Episode qui a en plus le mérite d'humaniser Holmes qui jusque là ressemblait plus à une machine qu'autre chose, ça lance le personnage vers autre chose que je préfère.

Très bon retour.

Super réalisation, l'enquête est vraiment intéressante, et de nombreux rebondissements sont présents tout au long de l'épisode. Rien à dire de plus, la série revient très très bien, ça vaut vraiment le coup d'attendre tout ce temps pour ça.

Très bon retour, épisode parfaitement maitrisé et parfaitement réalisé.

Le jeu des acteurs est fabuleux, pfiou, que dire de plus...

Cet épisode était excellent de bout en bout; pas une fausse note, pas un moment mou, tout était parfait. La réalisation, notamment l'immersion de Sherlock et Irene sur la scène du crime, était parfaite, j'étais scotchée à mon ordinateur, le scénario, à la fois drôle, émouvant, et plein de suspense, tout était génial.

Mais la palme revient au duo Holmes/Adler, deux personnages qui irradient de classe et de charisme, bien servis par d'excellents d'acteurs.

Je manque de superlatifs tellement j'ai adoré cet épisode; c'est le genre d'épisode que je revisionnerai avec plaisir malgré les 90 minutes (et même 90 minutes ne semblaient pas assez).

C'est avec ce genre d'épisode, que l'on pourrait confondre même avec un film, qu'on peut penser que la série TV peut prétendre, dans une certaine mesure, à se considérer comme un art à part entière.

Tout à fait d'accord avec les avis précédents.

J'attendais beaucoup de cet épisode. Et j'ai vraiment pas était déçu ! Que ce soit le scénario, les dialogues, la réalisation ou les acteurs tout était jouissif !! Les 1H30 sont même passées trop vite à mon gout .

Vivement les prochains épisodes notamment le suivant qui reprend "Le Chien des Baskerville" !

Alors j'aurai dit tout pareil que Koss (en mieux mouhahaha) mais c'est exactement ce que je pense.

C'est une démonstration ! Autant j'aime pas le bonhomme Moffat en lui même autant quand je devrais citer un parfait scénariste, dialoguiste etc je sortirai son nom en premier.

De même pour mes acteurs anglais favoris je prend directement les deux protagonistes principaux.

L'intrigue était géniale tout simplement. Pouvoir rajouter un personnage aussi fort en face de monstre de présence c'est très fort (faut leur expliquer comment faire à Big Bang Theory).

Troll ON

Après 5 saisons de Six Feet Under, je commence 2012 avec enfin une série qui me diverti à fond sans lourdeur.

Troll OFF

Je trouve le format parfait, jamais j'ai regardé l'heure ni l'avancement.

14 mois sans Sherlock, ce fut indéniablement très long. En guise d'ouverture, comme pour le pilot, c'est Steven Moffat qui s'y colle en osant s'attaquer directement à une des nouvelles les plus appréciés par les holmésiens : "Un scandale en Bohème".

Je pense que les 15 premières minutes de cette épisode seront étudiées, plus tard dans les écoles de cinéma, comme référence absolue d'un montage parfait. La succession des plans, les effets de style propre à la série, la tempo et la musique, tout, absolument tout est parfait. On prend une véritable leçon de virtuosité dont je vais avoir du mal à me remettre.

La caméra de Paul McGuigan découpe constamment le cadre en plusieurs tableaux incrustant, ici, des données utiles à la compréhension de l’enquête et utilisant, là, l'architecture londonienne pour isoler les personnages dans leur propre solitude. Le résultat final à l'écran frôle tellement la perfection que nos yeux ne sont pas suffisant pour tout percevoir et tout comprendre, avec parfois, trois-quatre idées directrices qui se chevauchent dans un même plan. Cet aspect formel proprement sidérant est relevé par un scénario et surtout des dialogues incroyablement affutés. Steven Moffat démontre toute sa maestria de dialoguiste en nous livrant une partie de ping-pong verbale qui ne prend fin qu'au bout des 88 minutes.

Et puis, enfin, que dire des acteurs ? Si Martin Freeman, héritant de toutes les répliques drôles, est déjà monstrueux, comment qualifier le duo Lara Pulver - Benedict Cumberbatch ? Ce dernier notamment dégage une telle aura et est tellement hallucinant qu'il est revient à reléguer Matt Smith au rang de gentil patin désarticulé (et pourtant dieu sait que j'aime Doctor Who).

En ce début d'année et avec cet épisode d'ouverture, Steven Moffat, Marc Gatiss et surtout la BBC donne une leçon télévisuelle au reste du monde et se place très haut dans le sommet qualitatif sérielle.

Et dire qu'il reste encore deux épisodes ...