Le scénario est extrêmement malin et le plan de Moriarty assez brillant. De ce point de vue là l'épisode est très très bien fichu.(SPOILER : j'aime bien comment ils jouent avec la vieille idée comme quoi Moriarty et Holmes ne seraient qu'une seule et même personne)

Je en suis toujours pas fan de l'acteur qui incarne Moriarty, par contre.

Et la fin... comme Koss, je suis dubitative. Déjà, j'ai pas bien compris ce qui fait flancher Moriarty. Et puis, SPOILEEEEER !!! la fausse mort de Holmes, on la voit venir à 100 km, et je ne peux imaginer une seule explication crédible à ce tour de passe passe... ils ont intérêt à être convainquants ! fin SPOILER

Mais hormis ces petites réserves, c'était un vraiment bon épisode.

Garantie Spoilers :

Le scénario est vraiment brillant. On passe, en effet, les 3/4 de l'épisode à se demander si on ne se fout pas un peu de notre gueule : Une clef ouvrant toutes les portes ? Moriarty allant en prison juste pour le fun ? Vraiment ?

Et puis, dans l’appartement de la journaliste, la vérité tombe enfin et le plan de Moriarty s'avère particulièrement brillant. Cela rehausse grandement une première moitié d'épisode somme toute tout juste assez divertissante à suivre. Après que le plan final soit révélé, le niveau qualitatif de l'épisode augmente grandement .... jusqu'à cette scène sur le toit.

Voilà. 2 saisons, 6 épisodes, et plus de 520 minutes plus tard et nous y sommes : Moriarty versus Sherlock Homes. C'est de très haute volée, magistralement interprété, tendu et extrêmement malin.

Cela dit, pour moi (comme pour beaucoup je pense), le suspens final n'a pas marché. Sherlock, c'est comme le Doctor : il ne peut pas mourir. De ce fait, le spectateur est dans la même position que Watson, il ne peut pas croire ce qu'il a vu. D'ailleurs, le renouvellement de la saison 3, annoncé bien trop tôt, ainsi que l’œuvre originelle elle-même, le conforte dans cette position.

C'est pour cela que j'en veux terriblement à ce dernier plan d'ouverture. Il casse la sombre magie. En dépit des éléments contraire, j'aurais voulu y croire et terminer le récit à ce moment là.

Malheureusement, Gatiss, Moffat et Sir Arthur Conan Doyle ont tous décidé de prolonger la narration. Et si l'on regarde de plus près l’œuvre initial, on peut aisément constater que l'idée n'était pas particulièrement brillante.