Très bon final qui vient clôturer une très bonne première saison même si j'ai mis un peu de temps à vraiment accrocher. Que dire de plus à part que cette série est excellente et qu'elle fait du bien. 

Bon sang que cette série fait du bien. On s'est regardé la première saison quasiment d'une traite et j'ai adoré.

Et pourtant je n'aime pas le foot. Mais j'aime ces gens, ces archétypes qui cachent une complexité dès qu'on gratte un peu la surface. J'aime cet humour, ces hommes qui jouent (ou non) aux durs mais qui ont un coeur tendre.

J'adore le fait que les personnages féminins soient écris avec autant de soin que les personnages masculins - Keeley et Rebecca portent pour moi une grande part de l'intérêt que j'ai pour cette série.

Et j'adore le fait que je m'étais plantée quand j'avais pronostiqué la fin de cet épisode. D'être agréablement surprise.

Et la meilleure nouvelle, c'est qu'on a une deuxième saison qui nous attend :)

J'adore le foot. C'est une des composantes de la relation que j'ai avec mon père. Mais en ce moment, avec restrictions, jauges, huis-clos, difficile de retrouver un peu de coeur et de motivation. N'empêche, Ted Lasso m'a rappelé ce que je savais déjà : j'adore le foot. Que ce soit la pression de la relégation, les coups de théâtre (coup-franc de Liénard face à Lyon de 2018, je ne t'oublierai jamais) et les douleurs des défaites. Pareil pour la sortie de Roy, capitaine vieillissant mais capitaine courage. Ces moments-là me touchent, et j'ai également été surpris du choix de la relégation. Même si, en rétrospective, ça colle bien avec le thème de la série (tout comme les matchs nuls).

Ted Lasso est une série qui fait du bien, mais c'est également une chouette série. Très drôle (Jason Sudeikis est fort), touchante lorsque la carapace se craquèle et foncièrement humaniste sans être niaise. Franchement, j'ai dévoré la saison 1 et je vais me laisser un peu de temps avant d'attaquer la 2. Parce que j'ai envie d'en profiter.

Et pour cet épisode, comme le reste de la saison en général, ça vaut bien un 15/16.

On te le répète pendant tout l'épisode : "C'est l'espoir qui te tue.", mais je n'ai pas écouté. J'ai cru effectivement à un final type "Les P'tits champions'', à une espèce d'américanisation du foot anglais. Ted Lasso choisit habilement le contre-pied, qui va quasiment à l'encontre de tout le discours politique post-Brexit de la série. J'étais même près à faire des tartines là-dessus dans le présent avis, mais l'espoir moi aussi m'a tué.

Très belle première saison. J'ai longtemps cru que le héros de l'histoire était Ted, ou Nathan, mais au final, je crois que la rédemption finale, c'était bien Roy qui la portait. Le plan dans le vestiaire est d'ailleurs assez touchant. Dommage que cela soti un peu gâché par le dernier gag de l'épisode, pas super finaud.

Pour ce dernier match capital pour le maintien de Richmond, j'avais pronostiqué : deux buts de Jamie, puis une remontada dans les arrêts de jeux avec but à la dernière seconde de Roy Kent et maintien assuré par une victoire à la Olive et Tom voire à la Friday Night Light. 

Donc au bout du compte, tout cela fournit un final encore très sympathique et plein de bonne vibe à l'image de cette série. Puis, Jason Sudeikis, quel acteur comique, j'ai remis plusieurs fois sa tête lorsque son nouveau capitaine oublie un chiffre dans le décompte, je ne m'en lassais pas.