Franchement je pense que personne sur Terre ne peut véritablement savoir ce qui de la version 1 ou de la version 2 est la vérité, et conclure le personnage extrêmement troublé et énigmatique d'Alison là-dessus, c'est très logique.

Ils ont en effet un peu forcé le trait dans la seconde partie, mais ont réussi à ne pas être trop redondant, donc c'est vite pardonné.

Une très belle fin pour Alison qui revient sur ses traumas. De plus, je suis content que la piste du suicide soit un peu écartée, je ne pense pas que ça aurait été cohérent avec son personnage.

Voila, la très probable dernière apparition de Ruth Wilson dans The Affair....et cela ne m'a pas émue plus que ça. Preuve ultime que le personnage ne m'a jamais touché. Ou que les scénaristes ont un peu chié la disparition d'un de leurs personnages importants.

L'épisode repose sur une très bonne idée (bien que un peu plagié sur Mullholland Drive de David Lynch) qui fout le vertige durant une trentaine de secondes. Dommage une nouvelle fois que l'écriture gros pâté gâche tout.

La première partie est terriblement longue et cela m'a un peu énervé de voir Alison qui se voulait si déterminé, retombait illico dans les bras de Ben. La deuxième partie qui est la version dark de la première est trop trop forcé, notamment Ben devenu un psychopathe ultime. La scène où il avoue avoir tué l'enfant afghan volontairement est d'un rare ridicule.

Et c'est cette absence de nuance qui fait que j'ai regardé la mort d'Alison avec tellement de détachement.

Et dire que les Inrocks dans un article vantaient la richesse d'écriture de la série, cela confirme ma théorie selon laquelle les rédacteurs de ce magasine ne regardent jamais les séries qu'ils critiquent.

Adieu Alison, désolé, mais tu ne vas pas trop me manquer....