Pareil, tout bien, maturité, jeu, scénario, photo, pourquoi être obligé d'écrire pour justifier un 16, allez regarder par vous-même les gars !

Le bon gros génie de la double scène d'ouverture. D'un côté, on a Martha qui s'inquiète de l'absence de Clark la semaine dernière. De l'autre, on a Paige qui s'inquiète de l’absence de ses parents. Dans le premier cas, Clark s'ouvre (un peu) à Martha. Dans le second cas, Elizabeth se ferme. Logiquement, c'est l'inverse qui aurait dû arriver : Martha, c'est un travail pour Philip et Paige est la fille d'Elizabeth. En deux scènes, la série donne le ton d'un épisode absolument fabuleux de bout en bout (probablement dans le top 3 des meilleurs épisodes de la série).

Tout les personnages sont absolument à bout. Il suffit de voir la tête de Martha ou celle que tire Philip depuis presque une saison maintenant. Ils sont tous "under preasure" effectivement. C'est même un niveau de pression équivalant à la saison 5 de Breaking Bad ou la saison 7 de The Shield (Stan Beeman, c'est un peu le Hank Schrader de The Americans). Les personnages commentent des erreurs (jamais Philip n'aurait dû sortir pour se montrer à Aderholt) et la seule façon d'évacuer ça, c'est le sexe. On est en plein Eros et Thanatos là.

Globalement, la série a atteint un degré de maitrise proprement hallucinant où rien n'est laissé au hasard et où chaque scène et détail comptent. C'est comme déguster du fois gras aux truffes chaque semaine. C'est aussi bon que ça.

PS : J'ai beaucoup pesté contre le personnage d'Oleg depuis maintenant trois ans. C'était pour moi la plus grosse faiblesse de la série. La scène qu'il partage avec Beeman dans la voiture en plan américain comme deux bloc qui se parlent enfin est fabuleuse. Et ce, tout en ayant en tête que c'est Stan qui est directement responsable de la déportation de Nina et donc de sa mort. Fabuleux oui. Quelle série...