Je ne sais pas si c’est une question de budget ou un parti-pris volontaire, mais le spectaculaire est vraiment mis de côté, comme en témoigne l’explosion du bâtiment qui se passe hors-champ. Aux effets pyrotechniques, la série préfère les tergiversations des politiques et des experts démunis n’hésitant pas à faire des pauses régulières dans les réunions alors que le temps joue plus que jamais contre eux. C’est intéressant de constater que la culture disciplinée à l’extrême japonaise se retourne contre elle, car personne n’ose affronter l’autorité (le gouvernement ici) et on préfère minimiser les risques plutôt que de risquer l’engueulade en avouant la vérité.

J’ai trouvé aussi la ligne politiques des dirigeants de la Tepco qui préfère prendre le risque de sacrifier des vies des populations pauvres plutôt que de demander aux grands groupe industriels d’arrêter leurs activités est une belle, mais triste, métaphore de la crise climatique qui nous frappe.