L'intro est excellente, avec en point d'orgue, la tête de Larry qui voit ses potentielles filles/victimes se faire voler par l'industrie du porno. Très bon.

Sinon, The Deuce est de la race des grandes séries, capable de me captiver alors qu'il ne se passe quasiment rien à l'écran, ou du moins rien de bien évolutif.

Mais la force de cette saison est d'arriver à bien nous faire ressentir l'insouciance d'une époque où les gens s'amusaient et croquaient la vie à pleine dents, une période où tout était possible, y compris sortir de la rue. Mais on sait tous que cela n'a malheureusement pas durer.

Un bon début de saison, confirmé par cet épisode. Comme l'indique Altair, pour une fois, ce sentiment de malaise et de crasse était moins présent que d'habitude. Les femmes s'émancipent, elles ont le pouvoir et comme le dit si bien l'un des personnages, on "dirait presque qu'elles prennent du plaisir".

Forcément, cette situation contraste avec celles qui n'ont pas connu la même évolution. La scène dans le club en est un parfait exemple.

Ne nous méprenons pas, cependant. Nous sommes dans une série de David Simon. Il est évident que les choses vont dégénérer.

Ce début de saison nous montre finalement un monde du porno assez utopique, un age d'or où les anciennes prostituées trouvaient un terrain où s'épanouir et s'émanciper : gain en matière de reconnaissance sociétale, indépendance, voire dans le cas de Candy ambition artistique. On voit bien le fossé qui sépare désormais la réussite de Candy et Lori de la vie glauque de celles qui sont restées dans les bordel ou des strip-teaseuses .

Malheureusement on sait bien que cela ne va pas durer... En attendant, on profite de ces épisodes où, au moins pour quelques personnages, la vie est belle et pleine de promesses. ça change de la première saison.