Une fin à l'image de la série. Le début de l'épisode est catastrophique. On se fout de ce qui se passe, car les enjeux géopolitiques ont été ultra mal gérés par la série. A la fin de l'épisode, un sénateur dit à Falcon : "Vous n'avez pas idée de la complexité de la situation." On peut renvoyer cette phrase à la série elle-même qui n'a jamais su quoi faire de la problématique qu'elle avait elle-même posée.

Heureusement, la fin qui boucle l'histoire de Isaiah Bradley est à la hauteur. C'est la confirmation que la série aurait dû faire 3-4 épisodes et se concentrer strictement là-dessus. La discours de Cap devant les médias sonne juste, même si Anthony Mackie manque de charisme pour le coup. On s'accroche malgré tout à cela, pour éviter de regarder de trop près le reste, notamment la gestion catastrophique des méchants : Zemo qui met des bombes à distance, US Agent qu'on laisse tranquillement filer (et avec qui Bucky fait des blagues !) et surtout Sharon Carter (qui parvient à rentrer sur le territoire US), qui est sans doute le pire personnage de cette série.

Au final, on obtient une série très bancale, globalement mal écrite et qui a peiné à établir un statut quo qu'on avait pourtant venu venir dès la bande annonce.