Cette série est vraiment perverse. Y compris venant des créateurs & scénaristes qui torturent leurs personnage, tel un insecte à qui on aurait coupé les pattes et qu'on observerait se mouvoir avec douleur.

On avait déjà retrouvé cette situation dans la saison 1 : la déchéance du personnage principale. Ici, c'est Erica qui morfle. Mais une nouvelle fois, vu son comportement froid et antipathique (notamment comment elle rompt avec Anna), difficile d'avoir de la compassion pour elle lors de cette longue chute. On serait presque tenter de se dire qu'elle l'a bien mérité. C'est là où le malaise apparaît, qu'une série arrive à développer chez nous des embryons de pensées moralisatrices, voire puritaines.

En tout cas, personnellement, je n'ai jamais pris plaisir à voir un personnage toucher le fond et se faire jeter comme une merde. Même si l'épisode reste efficace et prenant, c'est assez abject et laisse un drôle de goût en bouche.