L'histoire d'Erica avait fini par un plan lourd de sens (elle se couchait par terre, parmi les poubelles), celle de Bria commence par un autre. Bria casse une vitre tandis que le nom de la série apparaît sur celle-ci.

En effet, le personnage vient de briser la glace. Et par la même occasion, elle quitte son personnage hermétique et passif pour un caractère bouillonnant et une soif de survivre éclaboussante. Et cela fait un bien fou. Bria se révèle soudain et le personnage marque la rétine, intrigue, passionne. La scène où Carmen Ejogo est dans le désert, robe blanche maculée (pas pour longtemps), carabine a l'épaule, ciel bleu intense derrière est très belle du point de vue esthétique. D’ailleurs tout l'épisode semble inspiré et certains plans sont magnifiques et débordent de vie.

Contrairement à la première histoire qui avait débouché sur un pétard mouillé, cette seconde propose son meilleur épisode en guise de conclusion. Mais quel dommage d'avoir attendu la dernière demi-heure d'un programme pour libérer un personnage si fort, incarnée par une actrice habitée et remarquable.