Vous trouviez la romance entre River Song et le Docteur trop linéaire ? Voici la nouvelle série de Moffat sur les voyages dans le temps !!

Alors, on a le droit à un pilote hyper-efficace qui réussit à implanter son concept et ses personnages, sur un rythme enlevé qui fait (déjà) le plein de paradoxes temporelles, de vraies (et fausses) pistes, d’indices et d’énigmes. Je parie qu’à la fin, la toile d’araignée déployée sera énorme, avec plein de ramification, dont certaines seront sans doute tirées par les cheveux. Niveau divertissement, je ne me fais pas trop de souci, la série fera le job.

Par contre, le vrai challenge sera de rendre romantique une histoire d’amour tout de même hyper-creepy, celle d’un quadragénaire qui a des rendez-vous amoureux (150, c’est ça, hein ?) avec une fille âgée de 6 ans au début puis adolescente, donc de rendre innocent ce qui peut être vue comme l’emprise d’un adulte sur une personne vulnérable en la faisant tomber amoureuse de lui, car c’est le destin (ou la définition d’un « qui de l’œuf ou la poule ? » pervers). La caractère arrogant d’Henry (y compris dans sa version de 38 ans) ne va pas beaucoup aider.