Thank God, une femme en guise de personnage principal ! Je commençais à me demander s'ils connaissaient ce genre d'être humain...

Un épisode très atypique, en tout cas par rapport aux épisodes précédents, puisque non seulement c'est une femme qui sert de personnage principal pour la 1ère fois dans la série, mais c'est aussi la 1ère fois que le héros (en l’occurrence l'héroïne) fait part de ses pensées aux téléspectateurs !

Je m’apprêtais à mettre une note assez moyenne jusqu'à ce que n'arrive le twist final que je n'avais vraiment pas vu venir. La fille qu'arrive à conduire 3 jours non stop sans avoir l'air plus fatiguée que ça (déjà que j'ai du mal à tenir 24 heures entière alors 3 jours, surtout en conduisant...), le gros cliché de la voiture qui s'arrête comme par hasard sur le passage à niveau...

Tous ces défauts ont été balayés d'un revers de main ! Bravo !

Ce qui est drôle pour le moment dans cette saison, c'est qu'ils semblent prendre un malin plaisir à mettre des thèmes ou des constructions scénaristiques similaires quasiment à la suite les uns des autres (je pense personnellement qu'il serait plus sage de les espacer justement, et j'espère que ça ne va pas s'étendre à l'intégralité de la série). Ainsi, après un début de saison très axé sur la solitude en très peu d'épisodes (la série avait déjà recréé la même situation, un homme seul au milieu de nulle part, sur 3 des 8 premiers épisodes), ça va faire le 3ème à la suite où on aura un épisode privilégiant massivement son ambiance et son twist ending sur tout le reste. Si un effet overdose commence à pointer le bout de son nez (j’espère que le prochain changera la tendance), d’autant plus que son prédécesseur s’était tout de même bien rétamé, il n'en ressortira pas moins comme le plus réussi de ces 3 là.

En effet, en dépit d’un scénario minimaliste au possible, l’épisode parvient à dégager une ambiance d’angoisse très efficace, très prenante, et tellement réussie qu’elle parvient à elle seule à faire de cet épisode l’un des meilleurs qu’on ait eu jusqu’à présent ! Bon, d’accord, c’est vrai qu’elle est aussi aidé d’une excellente réalisation très bien rythmée, d’acteurs brillants, d’une musique parfaite et d’un twist puissant et totalement imprévisible (bien que ce dernier pourrait sembler un poil facile, ou du moins, de n’être principalement là que pour clore l’épisode parce qu’il faut bien le finir, sans réelement l’impacter plus que cela [l’enjeu de l’intrigue ne change pas vraiment, et quand on y réfléchis, son sens non plus]).

Le seul reproche que je pourrais lui faire est l’aspect un tantinet répétitif de certaines situations. Je n’ai aussi en fin de compte pas plus été touché que cela par ce sujet, même si l’atmosphère de l’épisode m’aura bien aidé à rentrer dans une intrigue qui ne me passionnait pas plus que cela au départ, mais là, ça relève plus du goût et des couleurs. J’attends pour le moment toujours de tomber sur certains épisodes que j’ai pu voir à la télé qui m’émerveillent du début à la fin, et me fascine a 100 %. Mais j’imagine que c’est aussi dût au fait que je n’en suis encore qu’à la première saison, et qu’ils se sont surement perfectionnés depuis. Et puis, je ne vais pas bouder mon plaisir pour cette 16ème demi-heure : j’ai vraiment beaucoup aimé !

Sans aucun doute l’un des meilleurs épisodes de cette première saison, grâce à une ambiance d'une intensité que la série à rarement atteinte jusqu'à présent. Une très bonne surprise. J’espère qu’elle nous en réserve d’autres comme celle là.