Idée de base : une femme qui cache sous des bandages une déformation faciale fait une dernière opération esthétique pour devenir « normal ».

La chute :

 Je connaissais cet épisode, sans jamais l’avoir vu, car il est culte. Forcément, je n’ai pas marché.  

Du point de vue formel, il y a évidemment des longueurs, il s’agit d’une histoire qui ne repose quasiment que sur son twist, donc il y a quelques bavardages qui durent, afin d’arriver au 25 minutes imposés. Du point de vue esthétique, c’est très beau. Le fait de ne jamais montré avant la fin le visage des autres personnages et ne se concentrer que sur le bandage facial assez particulier (pas de trous pour les yeux) donne à l’épisode un cachet particulier, assez dérangeant. C’est vraiment réussi.

Du coup, je me demande si une personne de nos jours qui regarderait se laisserait avoir. Je pense qu’on a trop tous vu ce genre de twist, pour ne pas trouver bizarre qu’on ne nous montre jamais les visages du personnel hospitalier. Mais par contre, à l’époque, où tout le monde était vierge de ce genre de procédé, quel choc cela a dû être !

Et niveau thématique, Cail1 a bien résumé.

En bref : un épisode culte qui a marqué l’histoire de la télé et a fait grandir la série en lui permettant de se balader dans des mondes parallèles et ne plus se cantonner à la Terre, donc qui l’a fait passer ….. dans une autre dimension ! (^^)

Après l'épisode précèdent qui était déjà excellent, celui-ci est tout aussi bon. J'ai adoré l'histoire, la mise en scène, la lumière, le twist...

Il faut dire que je suis passionné par la thématique du monstre et cet épisode aborde de manière judicieuse et intéressante la question de la monstruosité.

Qu'est-ce qui est monstrueux et qu'est-ce qui est normal ? Qu'est-ce qui est beau et qu'est-ce qui est laid ? La réponse à ces différentes questions, amenée de manière surprenante, pourrait se résumer ainsi : La normalité et la monstruosité sont des notions relatives et leurs significations dépendent entièrement de la société dans laquelle on évolue. Ce qui peut être monstrueux quelque part peut ne pas l'être ailleurs.

En plus d'aborder intelligemment cette thématique, elle est également mise en scène de manière plutôt élégante. Le jeu sur les ombres et les lumières et cette manière de dissimuler les visages en sont le parfait exemple...

Encore un bon moment qui s'achève dans la quatrième dimension !