Toujours pas mauvais, un peu sage, cet épisode a le mérite de rendre Barcley globalement bien plus attachant. Le problème c’est que pour l’instant, c’est bien le seul personnage qu’on apprécie dans l’histoire, Salt étant plus une représentante de l’histoire. Quant aux politiciens de l’ombre qui complotent comme des méchants dans les films et constituent les vrais antagonistes, même si ça existe sans doute vraiment comme ça, ce n’est pas non plus ma partie préférée de l’intrigue.

Leurs échanges de discours sont globalement réussis, insistant sur un début de respect mutuel, et j’aime le fait que Kate garde une part d’humanité lorsqu’elle décide de lui faire confiance (après avoir tenté bien d’autres choses, certes). La tempête de plastique est aussi un effet plutôt marquant, qui clairement semble avoir été un des “post-its” assez phares dans la writer’s room de ce show. Le coup du verre d’eau également, c’est un peu ce niveau d’absurde mais avec un propos, aussi explicite soit-il, auquel je m’attends de la série. Il n’a donc pas fallu longtemps pour que le show arrive au coeur du sujet, mais en même temps avec cinq épisodes, tant mieux qu’on avance plutôt vite.

Je ne m’en remets toujours pas vraiment de voir la vie perso et sentimentale de Kate et Ibrahim en revanche, même pour une seule scène, j’imagine que c’est le côté très “innocence Doctor Who” qui me biaise. Pas sûr du coup que la mini-série exploite au final UNIT plus que ça, d’après la direction prise par cet épisode. Voir l’antre des Homo Aqua à l’avenir, ça peut être intéressant, mais peut aussi faire basculer la série plus dans le domaine très SF et s’éloigner d’un aspect (statique, certes, mais intéressant) rencontre diplomatique.