Je suis de plus en plus mitigée. Le problème, c'est que Vincent Cassel et son personnage ne sont pas à la hauteur, il y a un décalage de qualité entre ce que propose la série en terme de reflexion et ses choix narratifs / commerciaux.

Maeve, en tant qu'alliée de Serac, perd de son énergie et de son charisme. Le personnage reste solide mais ce n'est pas plus entraînant que cela, de même que Bernard qui ne fait que des apparitions (autant le créditer en guest à ce niveau-là). Il faut se le dire, il fait de la figuration, c'est indécent.

Et je n'ai pas été plus touchée que cela par William. Ses scènes allaient vite, et la moralité me fatigue. Si c'est pour qu'à chaque apparition il doive apprendre la même leçon, ça ne m'intéresse pas. Après, l'idée était originale, je l'accorde.

Les scènes s'enchaînent, il y a des idées et des ébauches de narration audacieuse, mais c'est léger, beaucoup trop léger pour moi. Le potentiel qu'a cette série est grand, mais mes espoirs s'évaporent avec le temps qui passe. Deux épisodes restants, et ils ont intérêt à envoyer du lourd.

Je rejoins complètement l'avis de Nick pour cet épisode. J'ai trouvé celui-ci beaucoup trop décousu. De bonnes idées, mais très mal exploitées, finalement.

La partie qui m'a le plus intéressée a été celle sur Chalorès d'ailleurs (ou Dolorotte, comme vous préférez). Le fait qu'un robot puisse avoir plus d'empathie et d'émotions qu'un humain reste une thématique pertinente, qui entre selon moi complètement dans l'objectif d'une série comme Westworld.

Un peu déçue d'avoir revu le MIB également. Si la partie sur sa thérapie était sympa et originale, j'ai l'impression qu'on continue d'exploiter un personnage qui a déjà beaucoup trop donné. Le fait qu'il reste dans l'hôpital psychiatrique ne me semblait pas déconnant, et là, j'ai ce sentiment qu'il revient uniquement pour faire plaisir à une fanbase et pour "faire la bagarre".

Quant à Vincent Cassel... Mon dieu, toutes ses apparitions m'énervent autant qu'elles me font rire (mais je ne crois pas que ce soit le but). Et puis son nom ressemble à une marque de produits de nettoyage. Non, vraiment, ce n'est pas possible. Il n'est pas crédible et nuit au bon déroulement de la saison (à quand une scène mythique avec Bernard ?).

Il y a comme un problème de connexion entre mon cerveau et mon corps. Si le premier constate qu’il y a des choses vraiment pas mal dans cet épisode (l’humanisation de Charlotte, l’échange Maeve/Dolores ou la « thérapie » de Williams), le second reste froid et s’ennuie gentiment. En tout cas, les deux se rejoignent et éclatent de rire à chacune des apparitions de Vincent Cassel et de son côté méchant tout plein comme lorsqu’il demande à ses sbires d’abattre gratuitement le collègue de Charlotte, juste par ce qu’il est cruel et malveillant.

L’autre truc qui m’embête et qui m’empêche de rentrer à fond dans cette saison est qu’il est clair qu’aucun des protagonistes principaux ne passera l’arme à gauche, du moins avant le dernier épisode.