peut-être que ce sera la marque de fabrique de la série que de faire un bon d'un an à chaque fois ?
Ça l'est ! Un épisode = une année :)
La vie des Lyons, une famille de Manchester, racontée sur 15 ans alors que la Grande-Bretagne se retire de l'Europe et qu'un nouveau monde émerge. Vivienne Rook, une célébrité rebelle devenue une femme politique majeure, divise l'opinion par ses prises de position controversées. Son arrivée au pouvoir va ...
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Terminée | Anglaise | 60 minutes |
Drama, Mini-Series, Science-Fiction | BBC One, HBO | 2019 |
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Avis favorable | Déposé le 26 novembre 2019 à 18:15 |
Toujours un très bon épisode. J'ai par contre été un peu surprise qu'on enchaine directement avec l'année d'après, et que le sujet de l'attaque nucléaire soit finalement balayé aussi rapidement. A voir comment évolue l'épisode 3, peut-être que ce sera la marque de fabrique de la série que de faire un bon d'un an à chaque fois ? En tout cas, l'ensemble des sujets est vraiment bien abordé, et l'empathie qu'on éprouvait pour les personnages lors du pilot continue de se confirmer. |
Avis favorable | Déposé le 12 septembre 2019 à 02:16 |
Le « pestacle », toujours le « pestacle » .. C'est dommage car l'épisode sinon est vraiment bien. Certains moments sont en effet glaçants (sauf l'effondrement bancaire), d'autres encore simplement intéressants. Et j'avoue être globalement touché par l'intrigue. Que ce soit pour certaines questions très d'actualité (le cynisme de la société, la montée du populisme, la catastrophe écologique, la place envahissante des technologies), ou d'autres plus spécifiques et renvoyant à mes propres peurs (l'envoi arbitraire d'étrangers en centre de rétention). Vraiment RTD fait fort. Et s'il continue sur cette voie (avec moins d'effets spectaculaires), Years and Years peut clairement devenir un grand classique de l'anticipation. |
Avis favorable | Déposé le 03 août 2019 à 10:36 |
Spoiler
Ainsi donc, comme je m’en doutais, le coup de l’holocauste nucléaire était un leurre, une manière de terminer l’épisode par un moment de tension Ce n’est pas très honnête et c’est même un peu dommage, car la série n’a pas besoin de ça. Dans ce deuxième épisode, les évènements prédits sont une nouvelle fois tellement réalistes que cela fait froid dans le dos (Poutine président à vie, la disparition des oiseaux et du Pôle Nord). Et là où la série est forte est qu’elle arrive à montrer par petites touches l’indifférence ou la non-prise de conscience du monde occidental face à l’effondrement du monde (comme lorsque la mamie écrase une mouche juste après le reportage sur la disparition de 80% des insectes). La storyline entre Daniel et Viktor est l’axe principale du show et est toujours très bien foutu. Tout comme l’ascension de Vivienne Rock, extrêmement bien écrite. Rencontrant du succès grâce à la peopolisation (sa participation à des jeux télévisuels), arrivant à rebondir même lorsqu’on dévoile en public son inculture, elle arrive à fédérer, grâce à sa « grande gueule » qui dénote parmi les candidats, des populations très différentes comme Rosie (la frange populaire de son électorat, jalouse de la réussite des autres), mais aussi Edith (ceux plus extrêmes qui veulent du changement dans le paysage politique car ils sont conscients que le capitalisme en place fonce l’Humanité droit dans le mur, mais qui mise sur le mauvais cheval).
Spoiler
Pour le final, la série fait une nouvelle fois dans le spectaculaire, mais ce coup-ci, je suis plus convaincue. L’effondrement du système bancaire est hautement probable et cela risque d’être l’un des déclencheurs de l’effondrement de la société qu’on connaît. L’idée des apli téléphoniques qui se manifestent au même moment pour annoncer les mauvaises nouvelles est une excellente idée et crée des pics d’angoisse. Mais une nouvelle fois, Years and Years semble parfois douter d’elle et se sent obliger de rejouter une louche dans la tension pour se rendre plus frappante. Ainsi était-il nécessaire que la banque de Stephen et Celeste fasse faillite quelques heures (!!) à peine après qu’ils aient vendu officiellement leurs maisons et touché le million et demi de livres de la vente. Fallait-il vraiment ce yo-yo émotionnel pour nous faire ressentir leur détresse ? Je ne pense pas. C’est vraiment dommage que Russel T Davies en fasse toujours un chouia trop. Après, il faut se rappler qu'il a été le showrunner de Doctor Who et de se dire "ah oui, c'est vrai...." |
Hormis le fait que je passe chaque épisode a me dire "hey, mais untel a joué dans Doctor Who non ??", c'est un épisode à la fois drôlement cynique et glaçant. Le fait qu'ils reviennent vite à leurs vies normales en disant "a country was bombed and people just got to work on the next day" est ultra résonnant avec l'actualité. Sans parler de ce concept de "un épisode = une année = une nouvelle merde" ou d'autres propos de l'épisode qui m'ont presque fait revérifier la date de création de cette série, tant c'est pertinent aujourd'hui...
Déjà deux épisodes et je suis accroc à tous les personnages et ultra impliqué dans leurs histoires. Tu sens à quel point la famille est crédible et s'aime et se déteste aussi parfois. La relation Dan/Viktor est aussi vraiment très attachante.
Et c'est dingue de se dire que les éléments type Black Mirror avec le personnage de Lydia West, ou bien la politicienne Vivianne Rook qui monte, qui pourraient faire l'objet d'une série à part entière, sont juste ici des appuis à l'histoire globale qui enrichissent l'univers et risquent à tout moment de déraper.
Et comme toujours : la musique est géniale, et la scène finale fait froid dans le dos.