Black Mirror
Chaque épisode de cette anthologie montre la dépendance des hommes vis-à-vis de tout ce qui a un écran...
En cours | Anglaise, GB | Pas de durée |
Drame, Drama, Science-Fiction, Thriller, Science-Fiction & Fantastique, Mystere | Channel 4, Netflix | 2011 |
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3.03 - Tais-toi et danse
Shut Up and Dance
Quand un virus infecte son ordinateur, un adolescent fait face à un choix de taille : exécuter les ordres qu'il reçoit, ou risquer de voir exposer ses secrets intimes.
Diffusion originale : 21 octobre 2016
Diffusion française :
21 octobre 2016
Réalisat.eur.rice.s :
James Watkins
Scénariste.s :
Charlie Brooker
,
William Bridges
Guest.s :
Jerome Flynn
,
Alex Lawther
,
Susannah Doyle
,
Frankie Wilson
,
Jimmy Roye-Dunne
,
Hannah Steele
,
Sarah Beck Mather
,
Leanne Best
,
Natasha Little
,
Camilla Power
,
Nicola Sloane
,
Paul Bazely
,
Beatrice Robertson-Jones
,
Maya Gerber
,
Ivanno Jeremiah
,
Mariam Haque
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 02 novembre 2016 à 01:12 |
Spoiler
Damn, avec la scène avec la petite fille au début dans le fastfood j'ai pensé à de potentielles tendances pédophiles du serveur !... et puis quand on l'a finalement approfondi, en tant que Kenny, montré plus comme un ado (alors que ses premières scènes le font plus vieux), habitant encore avec sa mère et se faisant harceler par les autres, j'ai zappé, je l'ai pris en pitié, je n'ai même pas fait le lien avec la scène d'intro ou la scène dans l'hôtel où il fixe un ado, pour finir sur le cul lors de la scène finale au téléphone en m'étant fait totalement amadoué et berné... Il faut dire que c'est tellement dérangeant tout du long, ça rappelle bien ce à quoi Black Mirror nous a habitué. Ce qui était, il est vrai, peu présent sur les deux premiers épisodes de la saison. Ici on retrouve un Black Mirror plus crue, avec cette même idée de White Bear de suivre une personne que l’on mépriserait sans le savoir avant le twist final. Les événements de cet épiosde peuvent se dérouler déjà à notre époque, et on n’est donc pas dans du futur proche mais bien dans une version alternative du présent, sans aucune nouvelle technologie, comme dans The National Anthem et comme la grande majorité de The Waldo Moment. Cela renforce vraiment l'idée générale du voyeurisme, de la perte de contrôle suite à du cyber-espionnage comme un risque universel, même si tout est renversé dans le rebondissement final. Ce que l’épisode ne cumule pas en originalité, il compense par le jeu d'acting franchement fantastique, qui a beaucoup aidé à s'immerger dans l'action. La scène du braquage était particulièrement difficile à voir et Alex Lawther était incroyable. Jerome Flynn était un sidekick qui a apporté pas mal d'humour, mais j’ai trouvé que le ton était suffisamment bien géré pour que l'atmosphère oppressante ne soit pas desservie. Au contraire, les rires devenaint plus souvent nerveux qu’autre chose. Cet épisode présente sans aucun filtre et aucune distance les événements, et en cela est plutôt original dans la série. Mais pour moi la dénonciation est bien présente, et repose dans la trollface finale : on vit dans une ère où des personnes peuvent avoir pour unique raison le troll. On vit dans une ère où les Rick Rolls et autres memes sont, pour certaines personnes, des réponses valides et amusantes à des débats (personnellement ça m’horripile largement, donc le propos de l’épisode a bien fonctionné sur moi). L'épisode en lui-même n'avance pas de raison pendant tout l'épisode parce que justement il n'y en a pas. Pas de complot général, pas de twist caché. La recherche de l’argent par les maîtres-chanteurs est brièvement une piste avec le braquage de la banque, mais l’affrontement à mort à mains nues face au drône n’a pas d’autre but que le divertissement malsain derrière un écran. Oui, on aurait pu aller “plus loin” en montrant le point de vue de ces trolls, qui sont-ils derrière leurs ordres et leurs drônes. On peut même imaginer qu’ils monétisent le combat à mort, et que quelque part tout est bien question d’argent, par exemple. Mais ce serait passer à côté du propos de l’épisode que de vouloir un focus sur cette partie de l’intrigue. Anonymiser les trolls est justement tout le propos de l’épisode, pour rappeler à quel point ces personnes peuvent être impunies parce qu’à travers leurs écrans, elles ont tous les pouvoirs. C’est d’ailleurs, à nouveau, un épisode très avant-gardiste, car cette génération “reddit/Rick Roll” n’a franchement qu’augmenter sur internet depuis les récentes années, jusqu’au point où tout le monde est d’accord pour dire qu’internet n’est plus un lieu de débat ou d’échanges vaguement sains. De plus, si nous sommes effectivement souvent placés dans la position de voyeur également, ce n’est plus le cas dès qu’on apprend que Kenny a regardé du porno pédophile. Le fameux combat final avec le drône est en hors-champ. On nous montre juste l’issue du combat en guise de scène finale et on nous laisse avec l’image de la trollface. En fait, nous aussi finalement, on s’est bien fait piéger : tout comme Kenny espérait être épargné en échange de ses actions, le public espère tout du long avoir une contrepartie à notre divertissement malsain. Quand on comprend qu’il n’y en a pas, qu’on s’est fait avoir le ton de l’épisode n’est plus le même, et c’est assez fort. Je comprends la partie du public frustrée de ne pas avoir eu un épisode qui respecte le “contrat” implicite entre un spectateur et son morceau de divertissement sur Netflix, mais c’est un peu tout le but de Black Mirror : de nous prendre aux tripes et de nous faire réfléchir sur ce qu’on vient de voir. Du pur Black Mirror donc. |
Avis neutre | Déposé le 25 octobre 2016 à 06:22 |
Spoiler
Globalement, je rejoint Anto sur l'absence de dénonciation, surtout que l'élément technologique n'est ici qu'un vecteur et non le coeur de cette manipulation. Le pitch est intriguant, mais moyennement crédible et les nombreux ajustements le long du scénario manque de la finesse nécessaire pour masquer des ficelles un peu grosse. Cette année, Black Mirror fait trop dans le drama et perd le recul froid qui faisait la force du show, ce sentiment d'asphixie... ici, ce n'est qu'un troll et rien d'autre, là où il y avait matière à faire bien mieux. Cette tendance un peu récurrente de Booker pour le troll gratuit me ramène au premier épisode de Black Mirror que j'avais peu apprécié à cause de sa gratuité et son manque de profondeur. Ici, même soucis, avec un seul registre de ton et rien qui ne vient contrebalancé l'aspect nihiliste de l'ensemble. Internet nous tiens par les couilles alors... mouais, le jour où Anonymous ou un quelconque hacker changera le monde, j'hocherais de la tête. Les éléctions US viendront peut-être confirmer cette dictature du réseau sur le peuple, on verra. De plus, un gros reproche pour le plan d'ouverture dont l'utilité me parait plus que discutable. |
Avis favorable | Déposé le 23 octobre 2016 à 22:00 |
Spoiler
Bordel. Voilà. Il fallait deux épisodes pour que Black Mirror nous ponde enfin un épisode sombre, dérangeant et malsain. Certes, on s'éloigne un poil du côté "la technologie nous domine et nous tue", mais finalement, ce n'est qu'une manière différente de nous dire que la personne que l'on est derrière son écran d'ordinateur peut ruiner notre véritable existence. Ici, pas de technologie particulièrement avancée, pas de dystopie. Juste une histoire qui pourrait arriver à n'importe qui regardant des simples pornos sur le web (du moins, c'est ce qu'on peut croire au début). Et c'est justement cette proximité qui rend le tout si dérangeant. Ce scénario est possible, dans une réalité déjà existante. Je n'ai compris qu'au moment du générique qui était vraiment cet ado. Là encore, Black Mirror joue avec les codes : éprouver de la peine pour quelqu'un, puis se rendre compte de sa véritable identité à la toute fin. Une belle claque. |
Avis favorable | Déposé le 23 octobre 2016 à 21:55 |
Spoiler
Eh bien voilà ! Ouf, je commençais à désespérer. C'est très propre, c'est bien foutu, les personnages sont tout autant attachant que, au final, détestables. ça brise le cliché du petit geek sympa qui se fait taper dans la cour de récré. Super épisode et gros mindfuck à la fin ! MAIS, tout de même, je dois le dire, j'aime beaucoup moins black mirror quand on traite des sujets actuels (voire, passés ici !). J'espère un retour des thriller science fiction qui nous montre tout ce qu'on n'est même pas encore capable d'attendre de la technologie ! Mais bon, c'est un micro défaut, cet épisode était excellent. |
Avis favorable | Déposé le 23 octobre 2016 à 12:43 |
Spoiler
Il est là, l'épisode qui a mis en PLS la Twitosphère. Avant de commencer à regarder, tout le monde parlait de cet épisode. Alors si terrible que ça ou pas ? Bah en fait j'ai du mal à me dire que c'est du Black Mirror. Ça ferait un super Thriller, certes. Parce que pas de technologie poussée à l'extrême pour dépeindre une dystopie pas cool. Non, toutes les technos sont déjà là. Et surtout comme le dit Clara, les situations existent déjà. Alors c'est quoi le message, on est déjà dans Black Mirror ? Mouais. J'ai du mal à saisir ce que fout cet épisode ici. Du coup je suis embêté. Parce que c'était très très bien et que j'ai pas envie de le détruire parce que le twist est intelligent comme tout. Nous faire nous attacher à ce petit ado qui a l'air tout innocent pendant 1h pour nous le faire détester en une seule phrase : "Ils ont dit que c'étaient des petites filles". Pis là j'ai eu le flash du jouet oublié par la petite fille en début d'épisode. Malin comme tout. Par contre je sais pas ce que ça fout dans Black Mirror toujours. Mais j'ai bien aimé alors je vais bien noté. Voilà. |
Avis neutre | Déposé le 22 octobre 2016 à 16:15 |
Spoiler
Une saison de Black Mirror sans épisode qui coince un peu, ce n'est pas une vraie saison de Black Mirror. GROS SPOILS J'étais intrigué au début, mais plus l'épisode avançait et moins j'y croyais. Que le mec à la fin qui regardait du porno juvénile aille jusque là, c'est crédible, mais les deux personnages principaux j'étais pas convaincu... Surtout l'ado en fait : au pire tes amis voient ta bite, franchement et alors ? J'aimerais pas être dans sa situation c'est clair, mais de là à préférer se suicider, mouais. Et niveau morale, j'ai bien aimé le fait qu'au final les personnages n'ont que ce qu'ils méritent, c'est-à-dire divulgation de la vérité, et ce qui précède ne résulte que de leur volonté à cacher ça. Mais l'ado c'est le seul qui prend vraiment cher en fait, car si j'ai bien compris les mecs derrière ça ont fait croire qu'il se masturbait devant des photos juvéniles lui aussi ? Or c'est pas ce qui arrive il me semble. FIN GROS SPOIL Enfin bref, un peu comme le tout premier épisode de la série, celui-ci me laisse un peu dubitatif, et il ne dénonce pas grand chose tout en ne faisant pas non plus preuve d'inventivité particulière. |
Avis favorable | Déposé le 22 octobre 2016 à 11:21 |
Épisode vraiment énorme, c'est du pur Black Mirror comme on l'aime. Il faut faire attention à chaque détail, et le jeu d'acteur est juste époustouflant. |
Avis favorable | Déposé le 22 octobre 2016 à 02:18 |
Et bien pour le coup cet épisode n'a rien d'avant guardiste, on a déjà eu des cas similaire dans la réalité... Mettez un putain de papier devant votre webcam ! C'était très bon, surtout la fin. |
Super épisode, malheureusement je n'ai pas le temps d'écrire une critique. Je veux juste mettre plus de 15.