J’ai personnellement trouvé cet épisode beaucoup plus convaincant que les deux premiers, grâce à une Buffy bien plus crédible, des réactions de tous les personnages appropriés selon chacun de leurs caractères même quand ça ne me plaît pas forcément (Anya qui est une machine à gags décalés permanent, dont la moitié font flop, pitié, arrêtez-la…). Spike est évidemment le point fort et le seul à qui Buffy admet ouvertement son ressenti, dans un speech à coeur ouvert bien écrit (sous le soleil “timide” de Sunnydale qui devrait faire fondre Spike tout de suite, mais à ce stade-là c’est limite une blague !).

La résolution de la “contrepartie” du sort est assez facile quand on a vu parfois tout ce que les enjeux de résurrection peuvent impliquer, mais le postulat de la série qui continue étant de base “il faut que Buffy revienne”, je pense qu’il est normal de fermer les yeux sur pas mal de points, tant que c’est au service de bonnes thématiques. Et jusque là, l’histoire semble pas mal, en espérant que Buffy garde un air plus mélancolique qu’avant.

Dans la continuité de l'ouverture, cet épisode nous montre une Buffy désorientée qui tente de se réadapter à être vivante. Je ne trouve pas que tout ça soit très crédible dans l'écriture des personnages cela dit ; je trouve que pour des gens ayant perdu un être cher et le retrouvant deux mois plus tard, ils ont des réactions assez minimales voire dégagées. Le seul qui tient la route est Spike et c'est grâce à lui que l'épisode reste correct, notamment avec cette dernière scène triste qui rend la situation de Buffy encore plus difficile.

La descente aux enfers pour Buffy qui se trouvait dans une dimension paradisiaque, cette saison s'annonce des plus sombres. Dawn m'a bien fait rire quand elle était possédée "Idiote !" et Anya qui répond "Tu peux prendre mon café".