Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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2.07 - L’Hystérique de l’étrange lucarne
The Idiot's Lantern
Alors qu'ils devaient assister à un concert d'Elvis Presley à New York, le Docteur et Rose se retrouvent à Londres le 2 juin 1953, jour du couronnement de la reine Elizabeth II. Tout le peuple britannique est devant son téléviseur nouvellement acquis pour être témoin du grand événement. Derrière ces célébrations, des rumeurs courent à propos de monstres qui hanteraient certaines maisons. Le tourmenté monsieur Magpie cache un obscur secret...
Diffusion originale : 27 mai 2006
Diffusion française :
27 mai 2006
Réalisat.eur.rice.s :
Euros Lyn
Scénariste.s :
Mark Gatiss
Guest.s :
Jamie Foreman
,
Ieuan Rhys
,
Margaret John
,
Rory Jennings
,
Ron Cook
,
Jean Challis
,
Sam Cox
,
Christopher Driscoll
,
Marie Lewis
,
Maureen Lipman
,
Debra Gillett
Tous les avis
Avis neutre | Déposé le 18 novembre 2013 à 19:09 |
Un épisode attachant mais assez moyen. Malheureusement, cet épisode est atteint du "syndrome Gatiss", du nom de son scénariste : un début excellent qui se ramollit pour devenir proche de l'immonde dans la dernière partie de l'épisode. Cela se répétera au cours d'autres de ses épisodes.
Le scénario partait, donc, d'une excellente idée : l'étrange lucarne, une innovation perverse aspirant des âmes. Je trouve ça très pertinent et ironique d'exploiter ce concept dans une série télé. C'est en fait assez avant-guardiste de concepts métas auxquels aboutiront des scénaristes comme Steven Moffat par la suite. La citation juste plus haut est d'ailleurs à double-sens et semble nous être adresée. Le cadre de l'épisode était intéressant, en parfait raccord avec l'intrigue de la télé : le couronnement de la Reine diffusé mondialement en direct étant à son époque l'événement le plus vu de l'histoire. Le contexte historique est en fait très bien relié à l'intrigue alienne et offre une ambiance très charmante. J'ai aussi beaucoup aimé la sous-intrigue de la famille. Avec Mark Gatiss sur le sujet, on a vraiment la sensation d'assister à un reportage historique sur les mœurs sociales de l'époque. C'est ce qui fait que j'adore ces épisodes dans le passé sur le papier. En l'occurrence, la sous-intrigue autour du père de famille qui terrorise ses proches et perd sa réputation, mais avec tout de même le pardon du fils à la fin, c'était une très belle intrigue B. C'est très honnêtement la meilleure partie de l'épisode.
Pour continuer le bal des bonnes choses de l'épisode, Rose était top dans la première moitié de cet épisode, Ten et elle forme un excellent duo et j'ai adoré voir ce dernier exprimer sa colère dans la seconde moitié de l'épisode quand il apprend que Rose est en danger. J'ai bien aimé voir l'incompétence du policier aussi, c'était un élément de comédie subtil et absurde qui ajoute un plus et qui est beaucoup trop peu mentionné. Ses scènes sont rapides mais tordantes. Cependant l'intrigue devient vite ridicule à partir du moment où le Docteur enquête seul. "The Wire" est un ennemi assez pitoyable, mal incarné, aux motivations floues, au cri énervant, et Mr. Magpie est un personnage cliché de l'humain serviteur, très crétin. L'association Courant/Magpie n'est pas crédible du tout, durant tout l'épisode, je voulais juste leur hurler : "et si tu débranchais la télé ?", ce qui n'est pas adressé. J'aurais pu passer l'éponge si la fin n'était pas aussi mauvaise... un bidouillage du Docteur suivi d'une ascension d'une antenne... il s'est passé quoi en fait ? Une fin bâclée comme pas possible, qui établit un précédent pour ce genre de "bidouillages techniques", un type de résolution auquel la série s'était majoritairement abstenu pour l'instant. Un bon contexte et une belle réalisation qui sont au début portés par une idée excellente et des personnages très en forme. Dommage que le scénario ne tiendra pas la route, avec une fin bâclée et un méchant absolument pitoyable. Seuls quelques à-côtés permettent tout de même de sauver les meubles, mais il est vraiment dommage de voir que même si toutes les conditions sont réunies pour faire un bon épisode, de l'acting au visuel en passant par les thématiques, cela ne rime à rien sans un bon scénario. L'épisode réussit tout de même avec brio toute sa dimension historique, ce qui lui vaut une certaine place dans mon estime. |
Avis neutre | Déposé le 07 avril 2013 à 00:18 |
Assez moyen, même presque faible... Storyline assez ridicule et risible, et pas assez intéressante au final. |
Avis favorable | Déposé le 02 avril 2013 à 08:59 |
Épisode pas trop mal avec quelques défauts mais l'ensemble était quand même plaisant. J'ai bien aimé l'époque dans laquelle ils étaient mais la méchante dans la TV m'énervait. |
Avis favorable | Déposé le 09 octobre 2012 à 09:48 |
Comme toujours, les personnages secondaires sont extrêmements bien travaillés. La confrontation entre le docteur et le père de famille reste dans mes scènes mythiques. Le reste, est hélas, assez moyen. J'adhère à la critique de @Koss sinon! |
Avis neutre | Déposé le 30 septembre 2012 à 18:36 |
C'était tout de même assez moyen ! J'ai pas trop accroché au scénario, ni a la famille et encore moins la façon dont l'affaire est résolu ! Heuresement que le docteur est là ! |
Avis favorable | Déposé le 01 août 2011 à 22:23 |
Objet télévision par excellence, Doctor Who scrute, à son tour, la petite lucarne. Le Tardis débarque, donc, 10 ans avant la diffusion du 1er épisode de la série, lors du 1er évènement historique diffusé en direct, pour constater les dégâts occasionné par la télévision sur le peuple anglais. La délicieuse ambiance rétro de l'épisode peine, toutefois, à masquer l'aversion que semble éprouver le scénariste pour cet engin. Pourtant, je ne peux pas m'empêcher de voir une sorte de filiation entre Doctor Who et la télé qui l'a engendré : même bagout mensonger, même volonté feuilletonnesque, et même sensation de confiance envers les gens qui le/la regarde. Et il ne serait pas choquant que Doctor Who commence par la punchline suivante : « Are you sitting comfortably? Then I'll begin » |
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Ah bin perso, j'ai bien aimé cet épisode... Certes, ça ne casse pas 3 pattes à un canard et les ficelles scénaristiques sont toujours aussi grosses (mais ça l'a toujours été dans Dr Who...) mais l'épisode était très rythmé, si bien que je ne me suis absolument pas ennuyé ! Bref, une note moyenne de la part de tout le monde assez injustifié...