Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
3 avis favorable
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3.10 - Les Anges pleureurs
Blink
Ne pas cligner, sinon la mort va venir... Sally Sparrow est photographe. Ayant repéré une vieille maison abandonnée, elle décide d'aller y prendre des photos. Mais elle n'est pas seule, les statues représentant des anges, disséminées un peu partout, semblent bouger. Heureusement elle peut compter sur un certain Docteur qui lui a laissé des messages...
Diffusion originale : 09 juin 2007
Diffusion française :
09 juin 2007
Réalisat.eur.rice.s :
Hettie Macdonald
Scénariste.s :
Steven Moffat
Guest.s :
Carey Mulligan
,
Thomas Nelstrop
,
Richard Cant
,
Louis Mahoney
,
Finlay Robertson
,
Lucy Gaskell
,
Michael Obiora
,
Ray Sawyer
,
Ian Boldsworth
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 29 décembre 2013 à 00:35 |
Très bon épisode écrit par le maître Steven Moffat ! Les wibbly-wobbley, timey-wimey dont il est friand sont parfaitement maîtrisé (par contre, j'ai pas compris l'intérêt du lancer de pierre sur le mur, à part pour nous intriguer...) et les Whipping Angels sont une excellente idée de monstres (ça doit être les plus originaux de la série je pense) ! Bon, par contre, j'ai pas plus apprécié que ça les personnages (à part le flic, il était cool). Ayant été traumatisé par l'épisode Love & Monsters en saison 2 (où là aussi on ne voyait que très peu le Doctor), je pense que ça n'a pas aidé... ^^ |
Avis favorable | Déposé le 24 décembre 2013 à 23:50 |
Episode absolument parfait, avec énormément de tension, beaucoup d'humour, les anges sont flippants à souhait, le scénario est absolument génial, les acteurs sont en pleine forme, du très très très grand Moffat. Le meilleur épisode de la saison 3 qui ne paye pas de mine, et pour moi l'un des meilleurs épisodes de l'ère Tennant. Du grand art. |
Avis favorable | Déposé le 19 octobre 2013 à 17:45 |
Un épisode rempli de tension, avec ses paradoxes temporels. Des ennemis pas kitch. Un bon épisode sans Doctor, où on remet en cause les codes. |
Avis favorable | Déposé le 05 octobre 2013 à 20:09 |
Le Docteur est absent de l'épisode, ou presque. Et pourtant, on le sent si présent... Sally est parfaite. Les anges effrayants, angoissants mais magnifiques. Je regarderais les statues d'un autre oeil. Ou meme des deux yeux. Sans cligner. ;-) |
Avis favorable | Déposé le 25 septembre 2013 à 22:17 |
Tout a été dit dans les commentaires précédents. Cet épisode est l'un des rares que j'avais raté sur cette saison-là, où j'ai tout vu dans le désordre. Et je crois que je m'en réjouis. C'est bien de le découvrir maintenant, et de le reregarder dans la foulée. Sans y trouver un truc qui cloche. |
Avis favorable | Déposé le 30 juin 2013 à 16:26 |
A mon sens l'un des meilleurs épisodes de séries télévisées en général. L'histoire est prenante et les anges pleureurs vraiment effrayants. En bonus : Sally Sparrow est jouée par Carey Mulligan, tellement parfaite. |
Avis favorable | Déposé le 06 juin 2013 à 20:36 |
Brillant, original, inventif, parfaitement mené. Un des quelques épisodes de Doctor Who touchant du bout des doigts la perfection. Réputé à juste titre pour être l'un des meilleurs épisodes de télévision et l'une des meilleures histoires de la série, il est en tout cas représentatif de celle-ci à son talent scénaristique le plus pur. La grande idée de l'épisode ce sont les Anges Pleureurs. Des monstres très effrayants et monstrueusement bien pensé, tout en simplicité. Ils restent si mystérieux et fascinants dans leurs actes et leur nature, qu'ils ont entraîné un véritable culte par la suite et sont devenus totalement iconiques. Ils sont à la nouvelle série ce que les Daleks étaient à la série de 1963. Une belle marque de modernité, de progression, de mélange de genres et d'idées, du macabre à la science-fiction à la poésie. Ce sont de loin mes ennemis préférés de la nouvelle série. L'autre vrai génie de l'épisode, c'est de l'avoir couplé à un scénario où le DVD (donc un écran de télévision) dicte les actions des personnages. Les Anges Pleureurs ont beau être géniaux, illustrant de la science-fiction à son état le plus parfait (la notion de "quantum locke" est juste brillante) tout en ayant une touche de fantasy (le symbole des anges qui pleurent, des assassins silencieux...), et ils ont beau être les premiers d'une longue liste de "monstres à concept" reposant sur un gimmick de base excellent, la VRAIE innovation de l'épisode c'est ce procédé narratif absolument dément de tout raconter dans un ordre déstructuré. Cela afin de mieux faire comprendre la vraie nature du temps dans la série, déstructurée complètement elle aussi.
C'est dingue à quel point cet épisode a défini un sous-genre entier de la série, celui du "timey-wimey" (nommé expréssemment selon cette réplique, qui était prévue comme une mauvaise blague), où la complexité d'une timeline est banalisée sans être simplifiée, et mis au service d'une histoire romantique et du voyage de la vie. Car il ne s'agit toujours que de ça, au final. Le Docteur et Martha sont absents, mais la présence du Docteur se fait ressentir tout au long de l’épisode, car au final c’est lui qui guide Sally Sparrow. Héroïne banale qui se transforme en "Docteure" avec son "compagnon" au cours d'un instant. L'épisode est, comme tous les scripts signés Steven Moffat dans les saisons avant qu'il ne prenne la tête du showrunning de la série, traversé par des concepts et des caractéristiques qui définiront ensuite le futur de la série.
Je parle à la fois de cette doctorisation d'une compagne banale - comment ne pas voir une certaine future compagne dans le personnage de Sally ? Et la performance excellente de Carrey Mulligan ne gâche rien. Mais aussi de la temporalité et du fameux "timey-wimey" déjà présents - dans une certaine mesure - dans The Girl in the Fireplace. Ou encore, cette sorte de mythification du Docteur, reprenant au passage l'originalité du genre "doctor-lite" de la saison 2 avec RTD et son Love & Monsters, mais en le poussant au service d'un scénario peu comique où le quatrième mur est brisé de façon intelligente. Et puis, je n'ai pas fini de vanter toutes les qualités de l'épisode. Quelle ambiance ! Après avoir écrit dans le passé, et dans le futur, Steven Moffat définit le thriller urbain à Londres qui se veut effrayant, beau et magnifiquement réalisé. Certes, ce n'est pas le genre de prédilection de la série par la suite... mais ce n'est autre que les fondements de son autre série phare lancée en 2010, Sherlock... La réalisation est hyper novatrice, nous plongeant dans chaque scène : la caméra "devient" nos yeux et nous ne verrons jamais directement les anges bouger. Souvent, nous voyons un ange, un personnage passe devant, et le plan d’après l’ange n’est plus dans la même position. Ou l'ombre bouge légèrement. C'est du génie pur ! Et quelle tension ! Avec simplement des statues de pierre et une caméra bien placée, l'épisode nous scotche complètement à notre siège, parce que ce ne sont pas que les regards des personnages qui bloquent les anges, mais également les nôtres, à travers notre écran... On aura rarement vu une idée aussi immersive dans l'histoire de l'audiovisuel.
En plus de ça, Blink possède un charme macabre indéniable. La saison 3 est clairement l'une des plus sombres de toutes, mais ici on passe encore un cap dans le genre. Le dernier acte dans la maison de Wester Drumlins est angoissant au possible. La fin est vraiment terrifiante, la chute finale parfaite. La dernière séquence montrant toutes les statues connues par le spectateur, nous ramène dans le monde réel et instaure en nous un doute général sur toutes les statues que nous verrons. Une ultime rupture du quatrième mur top que tout Whovian emporte avec lui. J'ai évoqué au cours de mon avis de l'épisode précédent le sens de l'imagerie si cher aux meilleurs épisodes, et aucune image n'est plus emblématique de la Nouvelle Série que celle des Anges Pleureurs. Avec le recul, Blink ne perd jamais de sa superbe. En fait, il a tout simplement fait entrer la série dans une ère moderne. Une ère confiante pour élever son Docteur hors du récit et prendre un moment pour savourer une histoire osée, originale et extrêmement avant-guarsite. C'est un épisode qui n'aurait pas eu sa place avant la saison, ni plus tôt dans la saison, ni plus tard dans la saison, encore dans la saison suivante. Et c'est un épisode "filler" bas-budget, qui a été écrit assez rapidement pour combler un trou, et le SEUL de toute l'ère RTD qui ne comporte aucun lien avec une autre histoire. C'est le plus heureux des accidents, le chef d'oeuvre involontairement parfait et inimitable, changeant la donne pour toujours. |
Avis favorable | Déposé le 05 juin 2013 à 08:46 |
On m'en avait beaucoup parler du cout je m'attendais à mieux. J'ai aimé l'épisode mais je ne mettrais pas un 17, sans doute parce que j'accroche moins à cette saison et à la série.... Je mettrais peut être un 16 surtout pour les personnages (en particulier Sally) qui étaient bien amenés et très attachants et pour les anges qui faisaient froid dans le dos. Le tout était bien construit et passionnant, heureusement qu'il y a des épisodes comme ça pour rattraper la saison qui est assez moyenne pour le moment. |
Avis favorable | Déposé le 10 avril 2013 à 12:03 |
Juste parfait. Bien maîtrisé, que des nouveaux personnages qui sont très bons, et ces anges pleureurs....quelle superbe idée ! |
Episode magnifique, belle mise en oeuvre, très bon choix de scénario.
Malgré peu d'apparition des acteurs principaux, ça donne envie de revoir cette charmante jeune dame plus tard.
Et beau final :3