Image illustrative de Doctor Who
Image illustrative de Doctor Who

Doctor Who

Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...

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En cours GB 45 minutes
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique BBC One, France 4, Disney+ 2005
13.19

3 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable

Image illustrative de l'épisode 10.11 - L’Éternité devant soi

World Enough and Time (1)

Le Docteur, Bill, Nardole et Missy, désormais membre de l'équipage du TARDIS, abordent un gigantesque vaisseau-colonie tentant d'échapper à un trou noir. Un des membres de l'équipage tire sur Bill en apprenant qu'elle est humaine. Mortellement blessée, elle est rapidement transportée dans les ponts inférieurs de l'appareil par d'étranges individus affirmant pouvoir la « réparer »...

Diffusion originale : 24 juin 2017

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Diffusion française : 24 juin 2017
Réalisat.eur.rice.s : Rachel Talalay
Scénariste.s : Steven Moffat
Guest.s : Michelle Gomez , John Simm , Oliver Lansley , Paul Brightwell , Alison Lintott , Nicholas Briggs

Tous les avis

Avatar Jo_ Jo_
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 12 mai 2024 à 13:51

Après ce creux de milieu de saison, cet épisode fait vraiment du bien. Un super concept que d'avoir du temps relatif entre chaque niveau du vaisseau. Cela m'a un peu fait penser à Rory qui attend Amy, dans l'idée.

Spoiler

Et puis, le retour du Maître, c'est quand même une très bonne surprise !

(par contre, peut-on arrêter de transformer tout le monde en Cybermen, s'il vous plait ?)


Avatar Manew Manew
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 11 mai 2024 à 20:14

Très chouette première partie de finale ! Plein de bonnes choses avec la genèse des Cybermen, le rerererererereretour du Maître (cet acteur est vraiment top), et l'absurdité générée par le décallage temporel entre le haut et le bas !


Avatar Mmaginère Mmaginère
Rédacteur
Avis défavorable Déposé le 24 mars 2022 à 17:59

De bonnes idées : Missy, le temps différé, ..... mais un épisode long et ennuyeux et surtout

Spoiler

NNNNNNOOOOOOOONNNNNN pas les cybermen !!!!! Ni le Maître de John Simm !!!!! NNNNNOOOOOONNNNNNNNNNNNN

Quel gâchis.


Avatar OmarKhayyam OmarKhayyam
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 26 juillet 2018 à 02:18
Spoiler

Ça fait peur, mais en plus avec la plume très engagée de Moffat, des monstres sans visages deviennent les victimes tragiques des pires choix politiques.


Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 03 janvier 2018 à 04:29

Miracle, un excellent épisode venu de nulle part. Concepts sci-fi géniaux, thématiques intéressantes, "Genesis of the Cybermen", twist excellent annonçant une histoire jamais vue, que demandez de plus si ce n'est une seconde partie qui ne déçoit pas ?

C'est en effet assez dingue et rassurant que même au plus bas, la série a toujours un tour dans son sac.

Passé mon petit coup de gueule contre les spoils de l'époque (qui paraît en effet bien HS maintenant), tout ce que je dis dans la critique s'applique encore. Vraiment excellent !


Avatar nicknackpadiwak nicknackpadiwak
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 27 juin 2017 à 08:47

Alors forcément, l'intro et la régénération du Docteur fonctionne moins bien parce qu'on nous avait fait le même coup "pour rire" il y a quelques épisodes seulement.

Sinon comme Koss au début, un peu refroidi par le sur-jeux de Missy et du méta appuyé (Doctor "Who").

Puis cela devient très bien avec l'histoire des temps différés tandis que les scènes dans l’hôpital ont une belle atmosphère.

Et ce final avec Bill en cybermen old look (que je trouvais très kitch en photo, mais qui sont bien plus malsain en vrai que leurs confrères métalliques) est très marquant.

Bref, un vrai bon épisode.

J'ai juste un peu peur que le prochain épisode tourne au concours de cabotinage entre les deux Maîtres.


Avatar ClaraOswald ClaraOswald
Membre
Avis favorable Déposé le 27 juin 2017 à 04:02
Spoiler

Bon épisode malheureusement spoilé par la BBC. Probablement le plus horrifique de la série et une ambiance effroyable !


Avatar Koss Koss
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 26 juin 2017 à 00:20

Même dans une saison ultra pétée, bancale et à bout d'idées, la série est parvenue à produire un excellent épisode. C'est même dans son ADN, ce fonctionnement pulp de pochette suprise. Parfois, ça marche et les étoiles s'alignent.

L'étoile numéro 1 ici, c'est Rachek Talalay. En regardant l'épisode, je me suis rendu compte à quel point j'avais oublié que DW, ça pouvait être beau. Parvenir à dépasser l'aspect "en toc" est un truc que n'était parvenu à faire aucun épisode cette année ("Oxygen" excepté). Ca sonne vrai et du coup, ça rend le reste vrai.

L'étoile numéro 2, c'est la compagne. Dewey l'a très justement dit ci-dessous : Bill n'a pas été aidée cette année. L'actrice a fait ce qu'elle a pu, mais le personnage a été trop peu fourni, Moffat étant dès le départ conscient de son caractère expendable. C'est d'ailleurs là où on perçoit la différence de niveau en terme de caractérisation des personnages et d'émotions par l'écriture avec RTD (qui avait eu le même "problème" avec Martha).

L'étoile numéro 3, c'est John Simm. Je connaissais le twist car j'avais vu le travail à la fin de l'épisode 1. Et pourtant, même si ça m'a effleuré l'esprit quelques instants, je n'ai pas vraiment soupçonné son apparition sous les traits du janitor. Smith en quelques secondes d'écran arrive à bien faire plus ressentir l'effroi que Gomez depuis 3 saisons. Lui oui, c'est le Maitre. Et non pas une pantonymie sur-sur-jouée. Cela dit, en début d'épisode, j'ai trouvé Gomez assez amusante pour la première fois depuis son apparition à l'écran. On verra ce que donne l'alliance des deux. Mais si tout le forcing de la saison sur Missy et ses états d'âme (éric) aboutissent sur un retournement de veste de 15 secondes, forcément cela super décevant.

La 4ème et dernière étoile, c'est Moffa... Non, je déconne. Loin de rassurer, l'épisode montre au contraire que Steven est à bout sur la série. Jamais autant vu de recyclage de sa part dans un seul épisode. Tout ce qui apparait à l'écran (l’hôpital, les différentes times lines, le méta, le docteur à l'origine de ses propres ennemis, les dialogues au double sens, etc) sort d'autres épisodes. Heureusement que la réalisatrice parvient à très bien emballer le tout et que les acteurs cartonnent dans leur rôle, parce que sinon, le vernis ne ferait pas beaucoup effet. Et surtout, je regrette assez qu'on soit passé à côté d'une belle lecture de la série par son créateur actuel comme l'avait amorcé le début de l'épisode et le visionnage sur écran par Bill et le Maitre qui mangent des pop corn.

On verra ce que donne l'épisode suivant (souvent Moffat se plante derrière une bonne lancée) et j'avoue que je n'ai plus trop confiance. En attenant l'épisode de Noel (sur lequel je mise tout), on aura eu un bon épisode cette année. Champagne ?

PS - Je capte pas un truc : les 20 ingénieurs descendent en bas pour faire des vérifications. Pourquoi ne remontent-il pas après et préfèrent faire des enfants ?

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Avatar dewey dewey
Membre
Avis favorable Déposé le 25 juin 2017 à 15:55
Spoiler

Bon allez, parce qu'il faut aussi le dire quand Moffat réussit quelque chose :

https://www.youtube.com/watch?v=WhDCcdPVV_s

Et ici ça l'est à tous les niveaux.

J'ai toujours adoré les Mondasians Cybermen que je trouve beaucoup plus dérangeants et réussis que les Cybus Cybermen et cet épisode ne déroge pas à la règle, c'est sans doute l'épisode où ils sont le plus creepy et glauque de toute la série. L'hôpital est juste tétanisant et les opérations provoquent un vrai malaise comme je n'en ai pas ressenti vis à vis des Cybermens depuis leur double épisode d'introduction de la saison 2, seul épisode où je les aient trouvés totalement réussis dans le New Who d'ailleurs avant celui-ci.

Pour la première fois depuis fort longtemps, Moffat ne part pas dans une farandole d'idées mais prend le temps d'exploiter les quelques unes qu'il introduit au fil de son épisode et d'en faire quelque chose. La différence de temps qui passe entre les parties du vaisseau, c'est exploité. Le malaise et le désespoir qui a conduit à la cyber-conversion aussi. La "mort" de Bill également tout comme le test de Missy. On est quand même loin d'un Extremis qui empilait les gimmicks style Vatican, Pentagone, CERN, Pape, Religion, Science, Simulation pour au final ne rien en faire du tout.

La mort de Bill arrive à être choquante parce que l'actrice à su tout au long de la saison rendre son personnage sympathique et très attachant bien qu'elle n'avait pas grand chose à se mettre sous la dent, et parce qu'au contraire de celle de Clara sa mise en scène est brutale, soudaine, pas surlignée à mort à l'avance dans la saison où avant qu'elle ne survienne, visuellement assez gore et sans grande musique forte et solennelle. Un choix judicieux car ce qui marchait pour la fille impossible n'aurait pas fonctionné sur un personnage tel que Bill. Et cette exécution arrive à créer une vraie émotion qui parviens à compenser les lacunes de la saison vis à vis du développement des personnages. Même si quelque part on regrettera le fait que si cette dernière avait fait son boulot, la scène n'en aurait été que plus forte encore.

Concernant Missy, son petit numéro au début on y adhère ou pas (perso ça a marché sur moi, d'autant que je m'attendais à ce qu'elle joue la comédie puis trahisse le Docteur ensuite) mais ça a le mérite de ne pas trop bouffer de temps sur l'épisode.

Et je suis assez satisfait du fait que Moffat ne s'est pour l'instant pas laissé allé à la facilité de Missy qui trahit le Doc (ce qui aurait été la solution évidente) et que si jamais ce soit le cas dans la seconde partie, ce soit ici au moins justifié par une idée de génie, un vrai twist de génie réussi et totalement inattendu pour le coup pour une fois (tel qu'on en avait pas eu depuis la saison 6) via la confrontation avec le retour du Maître de John Simm, offrant ainsi à Doctor Who la toute première Multi Master story.

Honte à la BBC d'avoir osé dévoiler cette information. Et un grand merci à Galax et aux autres de m'avoir aidé à m'en préservé, la scène de la révélation était juste superbe.

D'autant que ça soulève ici un autre point appréciable : contrairement à tout ce qu'il fait depuis au moins Hell Bent dans son showrunning, Moffat ici abandonne sa lâcheté en osant cette rencontre et également en inscrivant le Maître comme créateur des Cybermens, faisant subtilement écho à l'opener de la saison 9 à ce niveau là : le Docteur aura donc été responsable de la création de ses deux pires races d'ennemis en trahissant leur créateurs. Ce qui est quand même autrement plus audacieux que la résolution lolesque de l'hybride digne d'un jeu télévisé où le candidat choisi la fin qui l'arrange le plus car Monsieur ne veut pas assumer derrière.

Rachel Talalay confirme sinon son talent de mise en scène avec quelques beaux plans et on sait enfin où est passé le budget effets spéciaux de la saison.

Mis à part le twist sur Simm (et encore, il devait l'être quand on avait l'info), l'épisode a un déroulé pourtant assez prévisible. On s'attend à la mort de Bill, vu que c'est la seule manière qu'à Moffat de concevoir le départ d'une compagne, on s'attend à sa conversion vu que l'épisode parle des Cybermen et surgit dans ce contexte, et je pense que si on savait pour Simm on devait s'attendre à voir le Maître derrière la création des Cybermens.

Mais ça ne donne pourtant pas ici l'effet pétard mouillé de la plupart des derniers épisodes de Moffat tout simplement parce que ça a été parfaitement construit et exécuté, et que ça marche. Le tout est cohérent avec des enjeux forts et crédibles en restant pour une fois chez Moffat à hauteur de personnages plutôt que d'univers pour une fois (même s'il y a Mondas en arrière plan, certes).

Ah oui, et Murray Gold se réveille dans cet épisode pour la 3ème fois de la saison, et ça fait plaisir.

Episodes à concept tels Heaven Sent et Listen mis à part, il doit s'agir là du meilleur épisode de Moffat depuis la trilogie du Docteur de la fin de saison 7, ni plus ni moins.

Donc une première partie géniale. Ce qui m'inquiète d'autant plus pour la suite, car so far, les finaux de Capaldi ça aura toujours été une première partie réussie pour une seconde catastrophique qui détruit tout ce que la première avait proposé d'intéressant jusque là, et il est évident que World Enough and Time laisse de belles promesses pour sa seconde partie.

Je suis cela dit bizarrement assez confiant pour The Doctor Falls et ceux pour trois raisons :

- World Enough and Time me semble, comme Heaven Sent, suffisamment indépendant de sa seconde partie pour ne pas être totalement impacté par son éventuel ratage.

- J'ai l'impression que ce final est en fait la seule et unique histoire qu'il souhaitait vraiment raconter cette année, et qu'il a donc mis le paquet dessus (Du coup, il aurait sans doute été préférable qu'on ait une saison spéciale comme la dernière de Tennant plutôt que cette saison 10 volontairement sacrifiée en faveur de ce final, mais bon ...)

- La scène d'intro présentant le Docteur seul et avec des cheveux beaucoup plus longs me laisse penser qu'il s'agit en fait d'un final en 3 parties et que la partie chute du Docteur se poursuivra à Noël, donc ce dernier pourrait être là en cas de ratage de la seconde partie pour limiter les dégâts.

Allez, j'ai envie d'y croire. Au pire un échec ne m'étonnera nullement à la vue de l'ère Capaldi et des démons de Moffat, mais si par miracle c'est réussi, ça me fera bien plaisir. Et à défaut de sauver cette saison du titre de pire du New Who, un final entièrement réussi, ce sera déjà ça de pris.

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