Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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4.08 - Bibliothèque des ombres (1/2)
Silence in the Library (1)
Il y a cent ans, la plus grande bibliothèque de l'Univers a été scellée et tous ses occupants ont disparu. Seul un avertissement a été laissé : « comptez les ombres ». Le Docteur et Donna doivent découvrir le secret de la bibliothèque tout en évitant les Vashta Nerada, les ombres qui dévorent la chair...
Diffusion originale : 31 mai 2008
Diffusion française :
31 mai 2008
Réalisat.eur.rice.s :
Euros Lyn
Scénariste.s :
Steven Moffat
Guest.s :
Alex Kingston
,
Colin Salmon
,
Steve Pemberton
,
Mark Gatiss
,
Talulah Riley
,
Jessika Williams
,
Eve Newton
,
Sarah Niles
,
Josh Dallas
,
Harry Peacock
,
O.T. Fagbenle
,
Mark Dexter
,
O-T Fagbenle
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 24 novembre 2013 à 00:29 |
L'épisode ou l'on rencore pour la première fois, River Song et c'est bien sûr à ce moment de la série qu'elle est la plus interessante. |
Avis favorable | Déposé le 14 novembre 2013 à 21:47 |
J'ai aimé la bibliothèque et ses mystères cependant, l'histoire aurait pu etre meilleure. Les storylines sont quand meme bien menées et River est probablement un des personnages les plus intriguants de toute la série. |
Avis favorable | Déposé le 04 novembre 2013 à 00:35 |
Une ambiance oppressante. Des bons petits mystères. Une femme qui connait le futur du Doctor ! Les épisodes de Moffat fonctionnent toujours ! |
Avis favorable | Déposé le 04 octobre 2013 à 21:43 |
J'ai adoré l'ambiance de l'épisode! Ah le rêve de visiter une planéte-bibliothèque, et ma trouille du noir... j'étais aussi fascinée qu'angoissée. On se doute que Donna ne sera pas toute la vie av le Docteur vu le changement ds la série, nous voici confirmé. River Song. Mais qui est-elle? Elle est de la trempe des Donna en plus sûre d'elle et non des romantiques petites Rose (que jaime bien qd meme) alors ca promet pr la suite. |
Avis favorable | Déposé le 29 septembre 2013 à 23:37 |
Parce que même si certains rebondissements sont prévisibles, ça reste de très haut niveau. Ca fait flipper, autant que le "Are you my mummy ?" la première saison (oui, moi le gamin m'avait collé les miquettes, bien plus que les Anges). Et que le coup de la mémoire résiduelle, dans le transmetteur, j'ai trouvé ça aussi angoissant que triste. Et Donna est là pour apporter, encore une fois, une touche humaine et chaleureuse. C'était bien quoi. |
Avis favorable | Déposé le 10 juillet 2013 à 00:35 |
Stevent Moffat dont le nom n'est désormais plus un secret pour personne dans le Whoniverse, est annoncé prochain showrunner quelques jours avant la diffusion de cet épisode. Tous les yeux étaient donc rivés sur ce qu'il allait faire. Après Blink, le chef d'oeuvre OVNI involontaire et créé à la dernière minute, il revient cette quatrième saison avec un double-épisode beaucoup plus ambitieux, majeur, futuriste, et doit prouver que son talent n'est pas un accident... Que tout le monde se rassure : toutes ses idées de génies sont encore en tête, ainsi sa vision artistique toujours irréprochable qui élève tous ses épisodes de Doctor Who au-dessus des autres de la saison (il n'y a pas eu une exception en quatre saisons). Silence in the Library est un bijou qui est probablement selon moi la première oeuvre d'horreur de la nouvelle série, toujours accompagné par les thèmes poétiques du scénariste, donnant donc un résultat de conte macabre fascinant et irréprochable.
Le rapport entre la petite fille et la bibliothèque rappelle encore une fois la grande idée de Moffat qui est de toujours raconter ses histoires d'horreur à travers la réception des yeux d'un enfant (comme Nancy/son fils en saison 1 ou la jeune Reinette Pompadour), et le tout est parsemé de dialogues poétiques et glauques à la fois, qui subversent toutes les attentes. Il y a par exemple ce passage assez fabuleux :
Le début de l'épisode est un des plus captivants jamais créés. La découverte de la bibliothèque est hypnotisante, et tout un tas de concepts géniaux sont balancés à la seconde : la planète de la bibliothèque elle-même, les livres porteurs de mythologie (idée géniale reprise plus tard dans le scénario à travers le journal de River Song), les statues aux visages d'humains, les ombres évidemment, la petite fille liée à tout ceci qui observe l'épisode à travers une télé, la caméra de surveillance consciente qui lui est connectée, les Vashta Nerada, le message "4022 saved, no survivors" très intrigant, l'empreinte de conscience qu'il nous reste après la mort avec ces combinaisons nerveuses... Et la liste continue, purée ! C'est ahurissant le nombre d'idées à la minute. Je crois qu'aucun épisode ne s'approche de ce compte. Et bien sûr, comment ne pas mentionner River Song, personnage confiant, trop sûre d'elle, mais qui devient magnifique une fois que l'on réalise son importance, propulsant l'épisode de la bibliothèque dans son intégralité à être le premier épisode de la série a avoir été conçu pour être mieux apprécié... avec la suite. Suite qui n'est parfois pas encore écrite. Le teasing sur Donna est monstrueux d'enjeux, d'ailleurs. Mais River Song en elle-même est tout bonnement fascinante, si moderne, si mystérieuse, si différente de tout ce à quoi on s'est habitué. Elle fait littéralement alien dans la série, comme tout droit sortie d'une autre ère - parce que c'est tout à fait ce qu'elle est ! La cohérence donnée à tout Doctor Who à travers les ères est dingue rien que par l'existence de ce personnage, qui prend son origine (et sa fin !) ici. Il faut saluer le tour de force de parvenir à créer une "compagne du futur" qui est à la fois présentée comme telle, et qui destabilise, mais qui en plus, est vraiment fidèle à ce à quoi le futur de la série ressemblera. Quelle prouesse. Bref tout est absolument génial de A à Z dans cette première partie qui fait absolument tout ce qui est nécessaire afin de poser un contexte excellent pour une deuxième partie haute en couleurs. Je l'ai déjà mentionné dans le two-parter de la montre de la saison précédente il me semble, mais l'imagerie fait toute la différence dans un épisode de Doctor Who, le talent de savoir frapper le téléspectateur par des images fortes telle qu'un masque à gaz, une montre à gousset ou des statues angéliques par exemple. Ici, il livre aussi des concepts juste terrifiants, basant son histoire sur la peur du noir elle-même, probablement ce qu'a connu tout enfant au monde, moi le premier.
(encore une réplique ouf qui subvertit les attentes en nous glaçant le sang au passage, dans une punchline poétique et inquiétante à la fois) Mais, Silence in the Library relève encore plus de défis en étant... un huis-clos. C'est-à-dire que l'épisode ne tient, visuellement, que par ses concepts fous. La réalisation est impeccable techniquement - certes non sans quelques couacs amusants comme le squelette en plastique (encore que, l'idée de les placer dans une combinaison pour la majorité des cas, à travers une visière, est excellente et à nouveau très parlante). La réalisation est surtout portée par un travail sur l'éclairage absolument fa-bu-leux, et quoi de plus crucial pour un épisode qui se base entièrement sur l'ombre et le contraste ? Cet épisode reste hyper minimaliste visuellement, dans le sens où finalement l'histoire est extrêmement statique. On voit deux couloirs à tout péter et quatre salles de la bibliothèque, dont une en particulier occupe les trois quarts de l'épisode. C'est ce qui fait la différence avec la majorité des épisodes : on ne ressent jamais la petitesse des lieux, on ressent toujours la grandeur et l'infinité de la planète, tout en saisissant la pression, le rétrécissement des zones de sûreté et l'angoisse causée par l'approche du noir.
(encore une punchline de dingue) L'imagerie, comme les concepts et les dialogues, restent en mémoire. Je pense que je pourrais citer chaque plan de l'épisode tant tout est beau et au service du script. Un peu à l'image de ses ennemis, les Vashta Nerada, sans forme physique propre, pourtant absolument brillants. Ils sont l'archétype même du monstre de Doctor Who moderne et impressionnant : abstraits mais basés sur une chose de la vie réelle, mystérieux mais ce qui les rend complètement flippants... et surtout extrêmement malin en rapport qualité-prix, puisqu'ils sont à la fois "fabricables" très facilement sans se ruiner, et permettent un vrai travail, comme je l'ai déjà évoqué, sur la composition des plans et de la lumière. Ces ennemis sont parfaits, au point où je me demande si je ne les préfère pas aux Anges Pleureurs. Ils ne sont en tout cas certainement pas loin derrière et la deuxième partie aura l'occasion de les développer davantage...
(quelle punchline à nouveau, pour justifier une certaine liberté de mouvements de nos personnages, annulant toute critique potentielle de "plot armor", tout en instaurant une menace constante et imprévisible !) J'ai beaucoup parlé d'imageries, et il faut également citer la bande-son léchée de l'épisode, qui accompagne l'ambiance avec un leitmotiv marquant et des variations appropriées. Mais j'ai également beaucoup (et surtout) cité l'épisode. Ce script manie les mots comme aucun autre à mon sens. C'était déjà le cas dans quelques épisodes de la série (les précédents de Moffat notamment, le double du Docteur humain, etc.); mais ici, quasiment dans chaque dialogue, se trouve un sens particulier, une rhétorique qui reste en tête ou simplement la description idéale d'un concept brillant de base. Moffat manie les mots comme RTD ses personnages et cela se voit ici plus que jamais. Bien sûr, il avait donné à la fanbase des catchphrases toutes faites dans ses précédents scripts (et il continue cette fois-ci avec son "Spoilers !", concept vraiment avancé en 2008 où internet et Netflix n'ont pas encore révolutionné le divertissement de masse). Mais c'est tout son script en général qui est mémorable. La deuxième partie le confirmera, car sans spoiler, l'épisode a annoncé la plupart de ses twists sous nos yeux de manière subtile, à travers des jeux de mots ou des double-sens...
Je n'ai jamais autant entrecoupé chacun de mes paragraphes par une citation, mais ça n'a rien d'anodin ! Ce n'est pas par hasard non plus que l'épisode joue beaucoup sur la répétition des mots : la répétition des derniers mots des morts dans leur combinaison, la répétition des avertissements du Docteur sur les ombres, la répétition des discours des bornes d'informations... Ce procédé est déjà utilisé par de nombreux épisodes "intenses" de la série - notamment par, à nouveau, Moffat et son "Are you my mummy?" ou "Don't blink". Or, la répétition est une figure de style très risquée en audiovisuel car source de lassitude, de répétition, d'agacement. Russell T. Davies proposera d'ailleurs sa propre vision de répétition cauchemardesque dans un épisode à suivre... Ici, la redondance des mots est utilisée d'une façon tellement judicieuse et multiforme ! Elle permet d'ancrer les concepts et gimmicks phares de la planète et de l'épisode (comme listés plus haut : ils sont nombreux), tout en associant la répétition avec... la mort. A travers les combinaisons et les statues d'accueil, elle instaure ainsi une tension brillante. Je suppose qu'elles peuvent apparaître comme redondante pour certaines personnes ? mais je n'ai encore jamais vraiment vu cette critique, tant la maîtrise des dialogues permet de ne véhiculer qu'un message et des émotions.
Blink est souvent cité comme le meilleur épisode de Steven Moffat, de l'ère David Tennant voire de la série, mais sous ses aspects révolutionnaires, je trouve Silence in the Library peut-être encore plus durable. C'est un bijou unique dans la série de par son ambiance macabre et ses idées géniales. Je terminerais par, bien entendu, une citation, qui peut donner tout un sens à ce diptyque et sa danse macabre avec la mort, l'obscurité et le gigantisme, de toute l'histoire que l'on s'apprête à suivre :
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Avis favorable | Déposé le 10 avril 2013 à 12:12 |
Et nous voici avec les épisodes Steven Moffat de la saison. Et comme d'hab, ce sont les plus réussis. Alex Kingston interprète magnifiquement son personnage |
Avis favorable | Déposé le 27 octobre 2012 à 20:06 |
Scénario banal et assez dur à comprendre au début. J'aurais mis largement moins sans River Song qui est très intrigante ! |
Avis favorable | Déposé le 12 octobre 2012 à 20:29 |
J'adoré déjà River Song qui est absolument touchante dans cette épisode. Je souhaite que le Docteur change le destin de ce personnage extraordinaire!!! |
Décors somptueux, scénario hyper original, et suspens entretenu avec de mystérieux personnages. Qui est River ?