#NICK2019
(je ne m'enflamme jamais)
Mise en abyme hilarante et intense, Fleabag nous fait vibrer à travers l'esprit d'une femme colérique, pince- sans-rire, criblée de chagrin, de soucis et sexuellement instable qui se jette à corps perdu dans la vie moderne londonienne. Récompensée pour son travail, Phoebe Waller-Bridge réalise et joue le rôle ...
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Terminée | Anglaise, GB | 26 minutes |
Comédie, Comedy, Drama, Drame | BBC Three, BBC One | 2016 |
1 avis favorable
0 avis neutre
1 avis défavorable
Tandis que Fleabag fête les fiançailles de son père et de sa belle-mère, de vieilles tensions reviennent vite sur le tapis.
Diffusion originale : 04 mars 2019
Diffusion française :
04 mars 2019
Réalisat.eur.rice.s :
Harry Bradbeer
Scénariste.s :
Phoebe Waller-Bridge
Guest.s :
Avis favorable | Déposé le 20 décembre 2019 à 12:53 |
C'est juste génial. Super bien écrit, joué, musique parfaite, dialogues fabuleux, rythme ciselé... Et j'ai chialé. Bon, je sais pourquoi, c'est pour des raisons éminemment personnelles, mais. Volà quoi. Cette série parle de choses dont on ne parle jamais et qui me remuent profondément. Merci. |
Avis favorable | Déposé le 29 avril 2019 à 12:41 |
Si la saison 1 de Fleabag a mis du temps à me happer, on pourra dire que ce n'est pas le cas de cette seconde [saison]. L'épisode est d'une gênance absolue et les répliques sont absolument toutes parfaitement calibrées. Calibrées tant dans leur rythme que dans leur pertinence. C'est drôle et subtil. Tout à déjà été dit je pense, mais en somme deux choses notables dans l'épisode : la montée en puissance passive aggressive, durant le repas qui abouti sur un poing dans la gueule, jouissif, au personnage le plus insupportable de la série (de beaucoup de série !), c'est magnifique, jouissif ! L'autre chose, la musique ! Bordel, cet opéra grave et lourd est parfaitement adapté à ce repas. |
Avis favorable | Déposé le 11 avril 2019 à 23:09 |
C'est effectivement une très belle reprise. Parce qu'il y a ce quasi huis-clos très théâtral qui donne toujours de bons épisodes quand des scénaristes talentueux s'en emparent (Community et Friends peuvent en témoigner). Mais qu'au-delà, il y a quelque chose de très fin dans la psychologie des personnages. Fleabag n'est plus, ne veut plus être, mais elle doit être Fleabag pour que le monde continue à tourner. Car son irrévérence est un défouloir pour son entourage sclérosé, un bouc-émissaire idéal pour projeter toutes les frustrations qu'abrite cette famille malade. Et au-delà de l'écriture hyper fine, il y a un troisième niveau qui fonctionne parfaitement : l'émotion pure. Ce moment où Fleabag comprend que l'instant qu'elle a failli partager avec son père à la fin de la saison 1, en sortant de l'expo, ne se reproduira pas. Qu'elle l'a perdu et qu'elle ne peut rien y faire. Et il y a Claire, sans doute mon personnage préféré de la série, qui mériterait un spin off par lequel nous pourrions reparcourir la série à travers son regard. C'est fort. |
Avis favorable | Déposé le 23 mars 2019 à 21:20 |
Je ne pensais pas être aussi heureuse de revoir Fleabag après une coupure de seulement quelques jours. Il faut croire que je me suis plus attachée que ce que je croyais. Mais oui, ces regards caméra qui m'exaspéraient au début de la série me font maintenant me sentir plus proche du personnage. Bon, cela dit ; ils sont clairement mieux distillés et je crois que ça m'aide grandement. Une reprise par un quasi huit clos, c'est une belle performance. Si plus d'un an s'est écoulé depuis le dernier épisode, les choses n'ont pas tant changé que ça. Et tant mieux, car c'est délectable (oui, le coup de poing dans la gueule du beau frère, c'était jouissif). |
Avis favorable | Déposé le 13 mars 2019 à 00:00 |
C'est très bon, le personnage du prêtre est une bonne idée pour apporter un regard neutre sur l'affaire et faire resortir les traits habituels des personnages. En une unité de temps et de lieu, à part quelques montages et ellipses ci et là, Phoebe Waller-Bridge se rapproche de son genre de prédilection (le théâtre) pour nous offrir un dîner vraiment bien écrit de bout en bout. Les piques fusent, l'humour malaisant de la série est à son beau fixe sans être dans l'excès, les personnages sont tous ultra bien caractérisés et les enjeux décollent en fin d'épisode. Retour en très grande forme comme je n'en doutais pas une seconde <3 |
Avis favorable | Déposé le 10 mars 2019 à 10:25 |
Quel délice cette reprise, l'épisode était un régal de bout en bout ! La forme est évidemment parfaite (cf. avis de Koss), mais je ne m'inquiétais quoi qu'il en soit pas pour ça. Et sur le fond, c'est également hyper bien maîtrisé : ce huis-clos malaisant permet de resituer immédiatement le caractère de chaque personnage et les relations toxiques qui les lient. J'aime déjà beaucoup trop le prêtre, et j'ai hâte de voir comment il va être exploité. |
Avis favorable | Déposé le 08 mars 2019 à 21:37 |
Alors au début, j'ai vu la note de Koss et je me suis dit "il s'est un peu enflammé, non?" Lors de l'intro, j'ai ressenti une vague de chaleur : Fleabag est de retour et ça fait vachement du bien. Tandis que l'épisode passait, j'ai eu peur. Un épisode conceptuel qui n'aura de sujet qu'un repas. La saison 2 de Fleabag est-elle en train de suivre le chemin de Master of None ou Atlanta, à savoir des séries qui ont bénéficié d'un buzz mérité lors de la première saison et qui du coup ont voulu en montrer lors de la deuxième, donnant un résultat très inégal, voire décevant, avec de tas de bonnes idées, mais des difficultés à les mettre en place ou à remplir les épisodes. D'autant que Martin est un personnage très mal écrit, trop moche et méchant pour ne pas plomber la démonstration. Et qu'il y a Andrew Scott qui m'avait traumatisé lors de son interprétation "cabotinage extrême de la mort totale sans limite" de Moriarty dans Sherlock (spoiler : il est bon ici). Puis est arrivée la scène des toilettes entre les deux sœurs et soudain quelque chose s'est déclenché et j'ai rendu les (l)armes :la mécanique émouvante de Fleabag est encore présente. J'ai après jubilé lors du coup de poing de la fin, j'ai apprécié, plus que le montage, le caractère ciselé des dialogues et la scène finale m'a comblé, car elle promet de remettre sur rails ce qui me plait le plus dans Fleabag, à savoir la relation Fleabag et Claire. Au final, Koss avait raison pour sa note, Fleabag a frappé fort d'entrée. Youpi! |
Avis favorable | Déposé le 06 mars 2019 à 23:25 |
Et puis toujours cette maitrise du regard caméra par Phoebe Waller-Bridge, qu'elle est la seule a aussi bien utilisé (prends-en de la graine House of Card). C'est ultra bien dosé et ça tombe pile à l'endroit où il fallait à chaque fois (le dernier notamment). Incroyable retour. Trois ans, c'est rien. Elle le preuve avec grande justesse ici. PS : J'avais jamais fait gaffe que c'était Coleman la belle-mère. Tu m'étonnes que la saison 2 a mis du temps à se faire. |
Très bonne ouverture de saison, huis-clos aux allures théâtrales plein de finesse qui parvient à prouver que le temps a passé tout en faisant ressortir le caractère de chacun. La tension qui monte, les efforts de Fleabag et bien sûr cette scène entre elle et Claire, qui nous laisse pantois. Le fameux coup de poing est délicieux en apogée, et j'adore la relation entre les deux sœurs, plus le personnage du prêtre désacralisé (osé, mais si Fleabag n'ose pas, personne ne le fera).