J'y ai cru, j'y ai cru jusqu'à la dernière seconde qu'on tenait le meilleur épisode de Scandal (mis à par "Run" qui ne sera jamais, ô non jamais égalé) mais les 15 dernières secondes sont apparues et je ne sais plus quoi dire.

Faisons exception de cela pour raconter à quel point cet épisode montre que Scandal a fait du chemin depuis ses débuts, je suis malgré tout partisan du Scandal névrosé avec ses multiples rebondissements, j'adore ce Scandal et ici j'ai trouvé que cette situation extrêmement grave pour les personnages, moins pour le pays, avait été géré de main de maître.

L'épisode se concentre avant tout sur les personnages, ces personnages complexes et torturées tous autant que les autres et c'est ce qui fait sa force. Mellie est la cerise sur le gâteau, la rétrospective de tout ce qu'elle a enduré nous confirme qu'elle est une femme extraordinaire et j'espère vraiment qu'elle gagnera sa place dans le bureau oval. Malgré tout elle n'est pas seule à régner ici, Abby est tout aussi forte et impressionnante, plus qu'Olivia qui s'efface légèrement pour le grand bien de l'épisode, car même si le personnage est époustouflant, les seconds rôles peuvent l'être tout autant.

Bref, l'épisode est géré calmement, de main de maître par Shonda et jusqu'à la dernière musique (de jazz d'ailleurs, qui est un signe de qualité chez Scandal, chaque musique de jazz qui termine un épisode témoigne de sa qualité) on est enthousiasmé par la tournure que prenne les événements.

Arrive alors la dernière scène qui me laisse malheureusement ce ton amer dont j'aurais bien pu me passer. J'aurais mis 17 à l'épisode sans cela mais là je ne peux plus. Je m'alarme peut-être et je l'espère, donc je ne vais pas trop sanctionner cette partie infime de l'épisode car on nous laisse avec de biens belles perspectives pour la suite malgré tout.