Après une quatrième saison très décevante à la limite de la catastrophe, le miracle s'est produit : Scandal a réussi à remonter la pente.

Les deux mi-saisons sont bien distinctes, partagées entre la romance principale (Olivia et Fitz) et la politique (les élections présidentielles). Enfin, la série ose prendre des risques avec ses personnages et ses intrigues, et franchement ça fait plaisir. Un nouveau vent de fraicheur souffle sur la production Shondaland.

De toute façon, le concept initial de la série ne pouvait pas tenir très longtemps : les affaires de la semaine, l'entreprise d'Olivia, c'est bien pendant un temps mais ça ne représente rien dans la série. Depuis l'an dernier déjà, son affaire était secondaire, les "cas de la semaine" beaucoup plus rares.

On retrouve donc des gros arcs qui prennent réellement toute la mi-saison concernée et permettent de faire pas mal d'épisodes qui n'ont pas l'air inutiles ou vides.

Les personnages sont sur le point de changer, Olivia a montré un autre visage cette saison, c'est un risque puisque c'est quand même le personnage principal. En tout cas, il y a eu une vraie secousse, même au niveau de l'écriture et de la réalisations, beaucoup plus sobres et qui ont rendu la série plus attachante qu'elle ne l'avait été.

La sixième saison devrait confirmer ce nouveau visage, construit durant toute la saison et qui me fait à nouveau apprécier la série. J'ai beaucoup plus d'espoir pour la suite, à présent.