Une saison qui ne perd pas son temps avec des épisodes procéduraux qui avaient pris l'habitude de ralentir le fil conducteur des saisons. Ici, on a seize épisodes, et les seize épisodes parlent tous de la même chose.

Dans l'ensemble, c'est assez réussi bien que quelques fois redondant. Les personnages évoluent, on découvre de nouvelles facettes, des péripéties changent la donne, donc c'est assez agréable.

L'évolution d'Olivia me met en revanche assez mal à l'aise et je n'ai pas aimé la tournure que prennent les événements en toute fin d'épisode final. Cyrus... Oui, d'accord, mais ça reste Cyrus, qui a encore une fois montré son habileté saisissante en stratégie.

Olivia, en revanche, est assez choquante. Oui, elle a toujours voulu la Maison-Blanche (en tout cas, c'était progressif depuis le début de la série, et on comprend au fur et à mesure qu'elle est avide de ce pouvoir), mais de la voir prendre littéralement la place de son père, parler comme son père, se comporter comme son père, je ne trouve pas ça très utile pour la suite. Parce que personne ne la remettra sur le droit chemin : la vérité, c'est qu'elle réellement comme ça. Et je trouve ça dommage de l'avoir faite évoluer comme ça, à une saison de la fin. Déjà, ça commençait la saison dernière, mais elle est restée relativement neutre voire effacée cette année, et c'est à la toute fin qu'on découvre qu'elle est comme Abby, comme Cyrus, comme Mellie, mais EN PIRE.

C'est intéressant, et audacieux, mais pas en fin de série. Malgré le travail fait sur son personnage, elle me devient presque antipathique. Il ne reste qu'une saison et Dieu sait ce que notre ancienne gladiatrice, le personnage principal du show, va nous faire.

Autrement, bonne saison dans l'ensemble !