Image illustrative de Seinfeld
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Seinfeld

Dans son propre rôle de comique, le bavard Jerry Seinfeld mène une vie qui ne le gâte pas tout le temps, notamment à cause des femmes. Avec son collaborateur malhonnête et son voisin loufoque, Jerry analyse toutes les petites choses du quotidien et les absurdités de la société.

Terminée Américaine 25 minutes
Comédie, Comedy NBC, France 2, HBO 1989
13.21

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Image illustrative de l'épisode 5.13 - Le dîner

The Dinner Party

Jerry et ses amis sont conviés à un dîner. En route, ils décident de s'arrêter pour acheter une bouteille de vin et une pâtisserie afin de ne pas arriver les mains vides.

Diffusion originale : 03 février 1994

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Diffusion française : 03 février 1994
Réalisat.eur.rice.s : Tom Cherones
Scénariste.s : Larry David
Guest.s : Amjad J. Oaisen , Frank Novak , Fred Pinkard , Kathryn Kates , Langdon Bensing , Mark Holton , Roger Eschbacher , S. Marc Jordan , Sayed Badreya , Suzy Soro

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Avatar nicknackpadiwak nicknackpadiwak
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 08 mai 2020 à 09:17

Le Show about nothing dans ce qu’il représente de plus pur : les 4 sont invités à un diner et ils s’arrêtent en cours de trajet acheter une bouteille de vin et un gâteau. Là, les ennuis commencent.

C’est donc 20 minutes très bien foutus et souvent drôles qui suient quatre personnes qui parlent, discutent, jacassent et parlent de tout, de rien, de manteaux en gortex, des conséquences d’avoir été sur la Lune, de l’obligation sociétal de devoir amener un cadeau lorsqu’on est invité à un diner, de la cannelle, de la personnalité des poules, des dictateurs qui se garent en double sens, du courrier de Penthouse, de vomi et de pepsi. Cette mécanique du parler pour ne rien dire est énorme, car cela est divertissant, d’autant que le savoir-faire des scénaristes n’est plus à prouver et qu’ils alimentent la mécanique du rire pour des trouvailles au premier abord anecdotiques (le froid, le manteau de George), mais qui permettent à l’épisode d’avoir une solide consistance, un décors où peuvent s’épanouir les deux duos formés dont les défauts de chacun créent les situations qui vont amener les problèmes, soit parce qu’ils sont opposés (l’avarice de George Vs le côté parasite de Kramer) ou parce ce qu’ils s’additionnent (les principes d’Elaine + le côté maniaque de Jerry). Le tout forme un très bon épisode, à qui il manque juste LA scène culte (même si Saddam Hussein….).

Il est aussi intéressant d’observer la jungle new-yorkaise dans cet épisode. Et ce n’est pas joli, joli. Les relations entre humains sont très vite agressives, basées sur la jalousie, la méfiance et le commerce tandis que la politesse est inexistante, même le « bonjour » ou « merci » à la commerçante ne sera pas prononcé. Très vite le ton monte et on se bagarre avec tous les inconnus rencontrés. Ce n’est vraiment pas la première fois que je constate cela dans les fictions américaines, mais c’est vraiment criant ici.

Sinon, rien à voir, mais j’ai vraiment bien aimé cet échange.

Jerry : See, the key to eating a black-and-white cookie is you wanna get some black and some white in each bite. Nothing mixes better than vanilla and chocolate. And yet still somehow, racial harmony eludes us.


15

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nicknackpadiwak a noté cet épisode - 15
08 mai 2020

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