Seinfeld
Dans son propre rôle de comique, le bavard Jerry Seinfeld mène une vie qui ne le gâte pas tout le temps, notamment à cause des femmes. Avec son collaborateur malhonnête et son voisin loufoque, Jerry analyse toutes les petites choses du quotidien et les absurdités de la société.
Terminée | Américaine | 25 minutes |
Comédie, Comedy | NBC, France 2, HBO | 1989 |
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Avis sur l'épisode 5.13
Liste des épisodes
Episode 5.01
La mangue
Episode 5.02
La chemise bouffante
Episode 5.03
Les lunettes
Episode 5.04
L'allergie
Episode 5.05
La circoncision
Episode 5.06
La sourde
Episode 5.07
Le yaourt maigre
Episode 5.08
Le coiffeur
Episode 5.09
La masseuse
Episode 5.10
La statue indienne
Episode 5.11
La conversion
Episode 5.12
Les toilettes
Episode 5.13
Le dîner
Episode 5.14
L'océanographe
Episode 5.15
La tarte aux pommes
Episode 5.16
La doublure
Episode 5.17
Un mariage à l'essai
Episode 5.18
Les imperméables (1/2)
Episode 5.19
Les imperméables (2/2)
Episode 5.20
L'incendie
Episode 5.21
Un week-end chez les Hampton
Episode 5.22
La transformation
Le Show about nothing dans ce qu’il représente de plus pur : les 4 sont invités à un diner et ils s’arrêtent en cours de trajet acheter une bouteille de vin et un gâteau. Là, les ennuis commencent.
C’est donc 20 minutes très bien foutus et souvent drôles qui suient quatre personnes qui parlent, discutent, jacassent et parlent de tout, de rien, de manteaux en gortex, des conséquences d’avoir été sur la Lune, de l’obligation sociétal de devoir amener un cadeau lorsqu’on est invité à un diner, de la cannelle, de la personnalité des poules, des dictateurs qui se garent en double sens, du courrier de Penthouse, de vomi et de pepsi. Cette mécanique du parler pour ne rien dire est énorme, car cela est divertissant, d’autant que le savoir-faire des scénaristes n’est plus à prouver et qu’ils alimentent la mécanique du rire pour des trouvailles au premier abord anecdotiques (le froid, le manteau de George), mais qui permettent à l’épisode d’avoir une solide consistance, un décors où peuvent s’épanouir les deux duos formés dont les défauts de chacun créent les situations qui vont amener les problèmes, soit parce qu’ils sont opposés (l’avarice de George Vs le côté parasite de Kramer) ou parce ce qu’ils s’additionnent (les principes d’Elaine + le côté maniaque de Jerry). Le tout forme un très bon épisode, à qui il manque juste LA scène culte (même si Saddam Hussein….).
Il est aussi intéressant d’observer la jungle new-yorkaise dans cet épisode. Et ce n’est pas joli, joli. Les relations entre humains sont très vite agressives, basées sur la jalousie, la méfiance et le commerce tandis que la politesse est inexistante, même le « bonjour » ou « merci » à la commerçante ne sera pas prononcé. Très vite le ton monte et on se bagarre avec tous les inconnus rencontrés. Ce n’est vraiment pas la première fois que je constate cela dans les fictions américaines, mais c’est vraiment criant ici.
Sinon, rien à voir, mais j’ai vraiment bien aimé cet échange.