Encore un (très bon) épisode où il ne se passe rien d’extraordinaire, mais où ce sont les névroses obsessionnelles des personnages qui créent les problèmes qui leur tombent sur la tête.

Elaine en quête du créateur du mannequin qui lui ressemble, c’est bien, d’autant que le dénouement avec le retour du maniaque des magasines TV du métro. Le moment où elle découvre que son « sosie » en plastique est en train de prendre la fessé est drôle.

George, c’est top avec ce costume qu’il surveille jusqu’à l’ouverture des soldes avec comme apothéose la fin avec la scène dans le resto où il bruisse.

Kramer et sa copine aux longs ongles, c’est du Kramer, donc cela ne vole pas très haut. Heureusement, son subplot est sauvé par la performance de Michael Richards notamment lors de la scène finale dans la voiture avec la fausse Elaine.

Mais c’est Jerry qui s’en sort le mieux. Son besoin fou de comprendre pourquoi sa copine a refusé la part de gâteau qu’il a proposé puis l’histoire de Poppie, le cuisinier qui ne sait pas laver les mains après un passage aux toilettess, montre définitivement que sous ces allures sages, Jerry cache une maniaquerie qui tourne à la maladie. Ce trait de caractère donne beaucoup d’épaisseur (et de potentiel comique) au personnage.
La scène en plus : Lorsque la vendeuse dénude le mannequin Elaine devant George. Délicieux.

Well, Poopie’s a bit sloppy.

On sent une vraie délectation de la part de Jerry Seinfeld à dire cette réplique.