Ce n'est pas un final flamboyant et pourtant, il nous laisse complètement en plan. Il se passe tout et rien, les cartes sont redistribuées, les destins des personnages incertains.

Le début est bien sûr assez choquant, les conséquences ne sont pas bonnes pour Luke mais les scénaristes ont décidé de lui laisser sa chance de protéger June (mmmh, histoire qu'il se sente utile), avec un parallèle assez sympathique de l'avant-Gilead à l'aéroport. Ce qui est à retenir, au fond, c'est que June est de nouveau seule, comme elle l'a en fait été depuis le début. L'épisode est passé vite, à un quart d'heure de la fin, j'ai réalisé que Serena n'avait pas du tout été montrée, la fin dans le train était donc à prévoir mais j'ai trouvé ça hyper logique par rapport à la saison en général et surtout c'est très intéressant pour la suite (et fin) de l'histoire, j'ai hâte !

Concernant Janine, sa relation avec Lydia se complexifie, cette dernière vrille sous "l'injustice" du pouvoir politique, elle qui agit au travers d'une foi (fanatique) inébranlable. On peut d'ailleurs remarquer que le regard habituellement porté par June se retrouve ici chez Janine quand elle apprend que "sa June" a survécu à une attaque puis chez Lydia quand elle se relève. Une forme de démultiplication de rébellion, inspirée par June. Sachant que Lawrence a ordonné l'arrestation de Janine et de la Martha, reste à voir ses plans.

Enfin, Nick se dévoile un peu trop et se retrouve en mauvaise posture. Si j'avais des doutes sur la survie de Lawrence, peut-être que Nick ne finira pas la série vivant mais c'est honnêtement impossible à prévoir tellement les choses changent en cours de route dans cette série. 

Reste qu'il y a beaucoup d'éléments qui restent suspendus à la fin de cette saison, qui nous rappelle la toute première à certains instants, et qui continuent d'emmener June vers des chemins toujours plus incertains, même si cette dernière reviendra toujours sur ses pas pour retrouver sa fille.