Un avant-dernier épisode satisfaisant et logique, où l'illusion temporaire de revoir Hannah ne fait finalement qu'amplifier à la fois la tristesse/colère de June mais aussi sa détermination. J'ai trouvé que les différents éléments qui s'entremêlaient créaient un ensemble puissant, car dans cet épisode June se réconcilie avec les États-Unis, mais cela coincide malheureusement avec la défiance de certains Canadien.ne.s et une fin ironiquement très Américaine. La notion de perte de sécurité n'est pas juste entre Gilead et le reste du monde, elle s'installe maintenant à l'extérieur, faisant de la famille de June un groupe d'outcasts. C'est bien évidemment extrêmement contemporain et cela dépasse la question de Gilead pour poser celle des réfugié.e.s.

Sinon, de voir qu'Hannah est toujours Hannah est peut-être plus simple pour les scénaristes qui n'auront pas à écrire sur son "délavage" de cerveau (pratique) et pourront se focaliser sur la réunion avec sa mère. Ensuite, la situation de Nick devient compliquée mais j'ai bien aimé son échange avec June que j'ai trouvé fidèle à leur relation. Lawrence fait à la fois pitié mais reste écœurant (je n'ai vraiment pas beaucoup d'espoir pour lui), et Serena tente le tout pour le tout. La voir dans cette situation n'est pas satisfaisant, et j'ai toujours hâte de voir ce que ce personnage est capable de faire pour elle (et pour son enfant, du coup).

Hâte pour la fin de saison !