Top of the Lake
Top of The Lake explore les enquêtes de la détective Robin Griffin, spécialisée dans les crimes et les agressions sexuelles. Des enquêtes délicates qui l'amènent sans cesse à tester ses limites et ses propres émotions.
Terminée | Anglaise | 57 minutes |
Drame, Policier, Crime, Drama, Suspense | Sundance Channel, BBC Two | 2013 |
2 avis favorable
1 avis neutre
0 avis défavorable
1.01 - Paradise Sold
Paradise Sold
In a breathtaking but remote mountain town in South Island, New Zealand, a twelve year-old girl named Tui is discovered to be pregnant. Local police enlist help from Detective Robin Griffin, a child protection specialist who has recently returned to the area to care for her mother. Tui refuses to disclose any clues about her perpetrator, but the town’s knot of long-buried secrets begins to unravel. Trapped where happiness and honest work are just out of reach, the entire community is under a smoldering cloud of suspicion. Chief suspect is the girl’s father, a menacing local figure with a violent past who is also embroiled in a land dispute with a new age women’s encampment. Robin’s investigation heightens tensions in the town and hints at a personal history she had hoped to keep buried.
Diffusion originale : 13 juillet 2013
Diffusion française :
13 juillet 2013
Réalisat.eur.rice.s :
Jane Campion
Scénariste.s :
Gerard Lee
,
Jane Campion
Guest.s :
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Avis favorable | Déposé le 02 avril 2013 à 22:52 |
Un premier épisode très séduisant. Cette série commence un peu comme un éloge à la lenteur: tout semble se mettre au rythme de ces paysages et de cette terre complètement isolée, presque perdue. La narration introduit plusieurs éléments en apparence distincts mais qui ne tarderont pas, à coup sûr, à se recouper. Les personnages sont travaillés, ciselés, superbement dirigés et filmés. A ce titre, la mise en scène de Campion est toute en classe. Là où certains usent et abusent de filtres et de procédés très démonstratifs, la caméra de la neo-zed s'efface derrière une timidité, presque de la simplicité. Pour autant, la composition des plans comme la manière qu'a la réalisatrice de filmer l'humain au plus près sont pourtant très efficaces. Un épisode assez minéral, qu'il s'agisse de sa mise en scène brute, bien que classieuse, ou de ses personnages. |
Je ne reviendrai pas sur la réalisation exemplaire de ce pilote, Hérisson a déjà tout dit.
La photographie est magnifique. Le rythme est lent mais on est happé dès la première minute.
Mais surtout, Campion traite de sujets tabou et/ou peu traités avec une extrême pudeur, et un grand respect pour la dignité de ses personnages. Aucun effet mélo ici, aucune caricature, mais énormément d'humanité, et un ton toujours juste, sans fausse note.
Magnifique.
La satisfaction de voir pour une fois une histoire de femmes n'est qu'une cerise sur le gâteau.