Love, Death & Robots
Créatures terrifiantes, méchantes surprises et comédie noire convergent dans cette anthologie d’animation pour adulte présentée par Tim Miller et David Fincher. Une collection de courts métrages animés en tous genres: science fiction, fantasy, horreur et comédie.
En cours | Américaine, US | 13 minutes |
Animation, Fantasy, Horror, Science-Fiction, Action, Mini-Series, Science-Fiction & Fantastique | Netflix | 2019 |
0 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
Avis sur l'épisode 1.08
Avis favorable | Déposé le 02 avril 2019 à 09:21 |
L'histoire et l'univers sont très sympa mais j'ai trouvé ça un peu baclé et quelques scènes un peu too much. Après je sais bien que cette série a été produite notamment pour montrer de la violence, mais parfois c'est un peu chelou. Favorable quand même rien que pour le lore. |
Marrant que ce soit l'un des épisodes qui fassent le moins parler de lui : c'est un de mes préférés de la série !
J'ai adoré, pour moi c'est vraiment une petite gemme et un univers vraiment construit, abouti, avec une histoire évolutive sur plusieurs années et un vrai travail sur la mythologie. Je n'ai pas particulièrement envie d'en voir plus, et ne suis donc pas sur ma faim, car l'univers reste assez générique et ne va pas trop loin dans les détails, pourtant il est très maitrisé.
Le style graphique est fascinant, le mélange des époques et des genres est vachement cool, les thématiques sur le transhumanisme avec les animaux métamorphes c'est vraiment un truc qui me parle. Tout l'épisode est d'une beauté graphique et une suite de superbes concepts, et tout ne repose pas que sur un twist final.
J'aime particulièrement le découpage en trois "actes" représentant trois pans de la iythologie asiatique : le Moyen-Âge traditionnel au début avec le chasseur à l'ancienne, l'inconnu et les kaijus. Puis la colonisation britannique qui rappel un pan historique et la certaine fascination pour cette époque, avec l'industrialisation, la modernité et la perte de la magie pour la créature. Et enfin, un basculement inattendu vers un troisième acte Cyberpunk plus inspiré du Japon, avec la ré-appropriation de la magie et de la fantaisie par une nouvelle forme, qui permet à la fille Kitsune de retrouver sa nature sauvage en s'adaptant à son nouvel environnement après avoir été à jamais transformée.
Le seul défaut que je pourrais reprocher à l'épisode c'est globalement son scénario parfois convenu en termes de péripétie et de protagonistes, même si là encore je ne peux pas pointer du doigt un truc en particulier qui dénote. Au contraire, je trouve que la trame de fond est vraiment formidable et cette généricité permet de raconter quelque chose de plus grand.
En effet, l'épisode te raconte en trois actes, comment l'art asiatique aux racines ancestrales, s'est fait déposséder de ses spécificités par les européens, avant de savoir s'adapter autrement en créant son propre genre. Je trouve que c'est une idée assez sublime, et en plus, tout est suggéré par l'histoire.
Tout cela n'est d'ailleurs peut-être que mon interprétation mais ça m'a beaucoup, beaucoup parlé.