The Handmaid's Tale
The Handmaid's Tale : La Servante écarlate
Dans une dictature où la stérilité a frappé les femmes, ces dernières sont divisées en trois catégories : les Épouses, qui dominent la maison, les Marthas, qui l'entretiennent, et les Servantes, dont le rôle est la reproduction.
En cours | Américaine, CA, US | 50 minutes |
Drame, Science-Fiction, Drama, Science-Fiction & Fantastique | Hulu | 2017 |
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Avis sur l'épisode 3.07
Avis neutre | Déposé le 21 juillet 2019 à 14:45 |
Episode plutôt moyen. Comme le dit Manoune, les scènes entre June et Hannah étaient auparavant particulièrement émouvantes car inattendues, fortes et puissantes. Ce jeu de chat/souris commence désormais à être trop répétitif pour réellement m'atteindre (et j'étais pourtant de ceux qui avaient pleuré lors de leurs retrouvailles en saison 2). Heureusement, la dernière scène de l'épisode vient casser une routine (et un jeu d'actrice) qui était presque sclérosée. C'est presque un vent de fraîcheur. Le reste de l'épisode ne m'a pas trop transcendé non plus. Emily continue d'être touchante, mais son intrigue fait un peu du surplace. Quant aux Waterford, ils retrouvent de leur superbe, mais cela reste à un niveau anecdotique (rhô, et puis, tout le monde qui arrête de danser quand eux dansent, c'est d'un cliché...). |
Avis favorable | Déposé le 16 juillet 2019 à 11:15 |
Quelle puissance, quelle réalisation ! Dans la lignée de l'épisode précédent, l'esthétique nous ramène aux meilleurs moments de la série. Magnifique ! |
Avis neutre | Déposé le 06 juillet 2019 à 21:39 |
Un épisode qui m'a laissé un peu plus de marbre, malgré quelques scènes marquantes et des personnages toujours attachants (notamment dans la partie canadienne). On est en effet un peu au moment de flottement de la saison, et c'est généralement dans ce genre de moments où la série est la plus « faible ». Les scénaristes dessinent toutefois quelques promesses (avec Moira et Emily, ou June et la servante bigote) mais j'avoue que je reste un peu trop sur ma faim. |
Avis favorable | Déposé le 06 juillet 2019 à 17:59 |
Plusieurs bonnes choses dans cet épisode, d'autres un peu moins, et on sort de la tête de June pour suivre plusieurs intrigues :
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On peut dire que la seconde partie de saison commence avec cet épisode !
June désormais, n’en a plus rien à foutre. Elle speedrun à travers l’étiquette : pas le temps pour le bullshit habituel des saluts, révérences et récitations de vers. C’est assez top de se rendre compte de la différence par rapport aux débuts de la série quand on se binge celle-ci.
La nouvelle partenaire de courses de June est une vraie teigne insupportable. J’avais d’ailleurs beaucoup aimé dans une scène de fin d’un épisode en début de saison, le moment où June sous-entend qu’elle peut craquer et la pousser sous un camion. Mais comme souvent, difficile de ne pas non plus la prendre en pitié, parce qu’elle reste une victime du système également.
Côté diplomatie, je dois dire que c’est assez inattendu que le chef de Fred aimerait que Nicole reste au Canada en tant que moyen de pression politique. Je trouve l’idée crédible et intéressante.
Le gros de l’épisode se concentre ensuite sur le duo June/Mrs. Lawrence. Le fait que cette épouse soit atteinte de démence donne une dynamique incertaine assez réussi tout en rendant le personnage vraiment attachant. Quand elle parle à Mrs. Putnam et lui dire “oh votre bébé n’est pas mort” et que June s’impatiente, c’est presque cocasse.
Bon ensuite, je n'ai jamais trouvé les scènes avec Hannah paaaaarticulièrement touchantes ou larmoyantes (je m'étais un poil ennuyé dans le fameux épisode dans la neige de la saison 2, je préfère les moments plus liés à la révolution, la politique, le foyer, etc.). Attention c'est quand même touchant cette histoire avec Hannah. Tout ça pour dire que pour ma part les scènes de cet épisode où June se rapproche d'Hannah sans pouvoir la toucher ni la voir ne m'ont pas paru trop forcées ou redondantes. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié le parti pris de la caméra qui filme vraiment le mur de l'enceinte de
la prisonl'école occupant toujours une moitié de l'écran, montrant une June dos au mur sur tous les angles mais quand même ravie de n'avoir jamais été aussi proche de son but. En tout cas impunément.Un épisode dans l'ensemble "en-dessous" tout simplement parce que les personnages principaux n'intéragissent pas tant que ça. Mais il en faut parfois pour faire resortir justement le reste. Pour ma part je trouve qu'on s'est déjà beaucoup concentré sur les servantes dans les deux premières saisons et je suis ravi que la série a élargi son scope en cette saison 3, en donnant un vrai intérêt au Canada, aux épouses, etc. Même si je trouve toujours que Lydia a un potentiel fou et que j'espère qu'on en apprendra un peu plus un jour. Cet épisode, en plus d’être visuellement toujours génial, m'a donc largement suffi et comblé, avec notamment cette servante extrêmement dévouée au système qui dénonça la gentille Martha d'Hannah et qui permet à Elizabeth Moss en effet de montrer qu'elle sait tout faire et pas que rester silencieusement déterminée en gros plan.
Son pétage de câble final m’a en effet… soufflé. Franchement une énorme performance, ses mots raisonnent encore en moi ! Peut-être sa performance la plus impressionnante, certainement la plus vocale. A deux doigts de mettre un point de plus pour ça.