J'ai adoré cet épisode. Il ne va pas du tout dans la direction que l'on imaginait, et cette pression qui monte crescendo, ça prend carrément aux tripes. Les 10 dernières minutes sont particulièrement intenses. Je pense que j'ai arrêté de respirer à ce moment-là.

Je félicite en tout cas la série pour avoir réussi à rendre Steve Carell détestable.

Un final indécis où on ne cesse de se demander comment tout cela va bien finir et qui offre de grands moments de bravoure :

-       L’intro de Yanko qui explique que le pire est à venir

-       La scène de la préparation de l’émission du début où l’hypocrisie règne en maître.

-       La rencontre entre escaliers parallèles d’Alex qui vient de trahir son ami et d’un Chip allant à l’abattoir.

-       La confession d’Hannah.

-       La partie avec en fond sonore Vivaldi où le rythme est frénétique et qui donne un aspect mélodrame italien sous speed.

-       Le pétage de plomb final.

-       Le plan de fin sur un Mitch abattu qui voit ses derniers espoirs de rédemptions partir en fumée et dont je serais étonné qu’il apparaisse au casting de la saison 2.

Je l’ai souvent dit, mais j’adore vraiment le personnage de Chip et dans cet épisode, on réalise que malgré son côté bourru, il est l’un des seuls à vraiment traiter respectueusement ses collaboratrices (Alex ou Rena), même si au final, il fait partie des grands perdants de cette première saison de cette excellente série.

Le titre est trompeur, mais que c'est bon !

Excellent final qui nous en fait voir de toutes les couleurs en bousculant tous les plans, les ambitions et les complots de chacun. La musique d'opéra domine l'épisode, et ce n'est pas anodin puisque c'est exactement ça : un théâtre chanté. Le tragique, la péripétie finale avant le tomber de rideau, la chute sur scène, le retournement de situation.

Le début est calme, avec de longues scènes qui pèsent énormément et qui ont toute leur utilité. Je pense notamment au moment où Chip croise Alex sur l'escalator après le rendez-vous qu'il attendait depuis très longtemps, et bien sûr cette scène centrale où Hannah raconte à Bradley ce qui s'est passé à Las Vegas. D'autres moments ne sont pas négligeables, comme celui où Cory menace Mitch et où Chip avoue ses plans à Rena après avoir été voir Bradley qui n'était pas loin de perdre la tête.

Et puis, gros coup dur avec cet évènement tragique, amené d'une façon encore une fois théâtrale dans les faits comme dans l'émotion. Le montage est hyper pertinent, avec beaucoup de ralentis qui ne ralentissent pourtant pas l'épisode. L'hypocrisie de Fred est ignoble, et l'émotion des personnages est sensible. 

Ça ne s'arrête pas là, cependant, et c'est la cerise sur le gâteau : Alex, assez discrète tout au long de l'épisode, se réveille soudainement et nous offre un véritable bouquet final en guise de conclusion. Sa scène dans la rue avec Bradley puis son pétage de câble sont magiques, surtout quand elle embarque Bradley avec elle. Là, l'émotion est parfaite et les ralentis encore une fois parfaitement utilisés. Fred qui court, les employés qui lui bloquent la porte (Cory qui lui fait coucou, haha), Alex qui confesse ses torts et l'émotion très vive sur le plateau, tout ça en écho, accompagné d'une musique classique et théâtrale. Très très bien monté, j'ai adoré, c'est tout à fait mon style. Le symbole des deux femmes dévoilant tout, mais absolument tout, est fort, et fait du bien après une saison passée dans la résistante voire le conflit. Une scène comme on les aime !

Le choix de terminer l'épisode sur un plan de Mitch est surprenant mais intéressant... tout ne fait que commencer ! Ce que j'aime être contente après un visionnage comme celui-ci !