Une série policière sympathique, qui se suit avec beaucoup de plaisir et sans prise de tête. Nathan Fillion est excellent, et son humour fait mouche à tous les coups. Son jeu de séduction avec Stana Katic offre de nombreux moments mémorables.
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Dexter
Une série tout simplement géniale et tout à fait unique. Pour moi, Dexter est et restera le plus grand anti-héros de l'histoire de la télévision. Et même si la série a tendance à perdre en qualité au fur et à mesure des saisons, le concept de départ qui est de suivre le quotidien d'un tueur, est vraiment original et mérite qu'on s'y attarde.
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Fringe
Une excellente série de SF, souvent mal comprise, qui a eu du mal à trouver ses marques. Néanmoins, l'ensemble tient la route et la série ne cesse de gagner en qualité. Chaque saison apporte son lot de nouveautés et de surprises, et on ne se lasse pas de suivre les aventures d'Olivia et sa bande.
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Heroes
Après une excellente première saison, qui proposait une vision moderne des super-héros, la série s'engouffre peu à peu dans les pièges qu'elle avait pourtant réussit à éviter. Les intrigues traînent en longueur et les personnages sont vraiment très mal exploités. Dommage car cette série avait tout pour devenir culte (du moins au départ).
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Bates Motel / Saison 4
Elle est là la saison qu’on attendait plus, celle qui fait passer définitivement Bates Motel du statut de simple série au statut de série culte. En se débarrassant tous les éléments encombrants qui venaient gâcher le potentiel de la série par le passé (terminées ces mauvaises intrigues policières secondaires qui ne servaient à rien, terminées ces personnages secondaires sans saveurs…), la série se recentre sur l’essentiel, à savoir la relation entre Norman et sa mère et elle ne s’en porte que mieux. Le fait que les scénaristes sachent qu’ils ne leur restaient plus que deux saisons (celle-ci et la prochaine) pour conclure leur histoire les as libéré. Ainsi, ces 10 épisodes nous offrent tout ce que nous étions en droit d’attendre depuis le début de la série : l’exploration de la folie de Norman ou encore des flashback sur le passé de Norma et son fils… Le seul véritable reproche que je ferais à cette saison concerne la relation entre Romero et Norma. Je trouve en effet qu’on passe trop vite de la simple amitié intéressé au grand amour qu’elle n’osait plus attendre. Si ce choix s’explique par le scénario et cette volonté d’avancer plus rapidement, il m’a fait grimacer plus d’une fois.
Reste que l’ensemble est largement à la hauteur de mes attentes, que la série reste esthétiquement propre et que ces deux acteurs principaux sont tout bonnement magnifiques. Cela suffit largement à compenser les quelques défauts restants.
Avec une quatrième saison aussi magnifique et haletante, Bates Motel peut prétendre un jour rejoindre le panthéon des séries cultes. Il lui faudra pour cela ne pas rater sa sortie prévue la saison prochaine. Mais là encore, les derniers épisodes diffusés auraient tendance à me rendre plutôt optimiste. Une belle série malheureusement trop méconnue.
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Beyond the Walls / Saison 1
Pour ma part, j’ai décidé de noter les 3 épisodes comme-ci qu’ils n’étaient qu’un seul et même épisode.
Pourquoi ce choix ? Parce que selon moi, ces 3 épisodes ne peuvent pas être jugés indépendamment l’un de l’autre tout simplement.
Du coup, je mets un 14 à chaque épisode parce que c’est la note que j’aurais mis à cette mini-série dans sa globalité.
Maintenant que ma notation est expliquée, voici mon avis sur Au-delà des murs :
Déjà, il faut savoir que j’ai vraiment bien aimé suivre ces trois épisodes que j’ai regardé en une seule soirée, sans m’ennuyer une seule fois. C’est quand même important de le préciser, car quand on parle de séries françaises sur arte, on pense souvent à de l’ennui. Là, ce n’est pas du tout le cas. Même si le scénario s’avère finalement assez classique, le suspense qui s’en dégage est suffisamment intriguant pour nous tenir en haleine.
Côté esthétique : l’ambiance est très travaillée, tout comme le son et les décors. Le tout sublimé par une photographie très soignée. Sur ce point, aucun doute possible : Au-delà des murs est une belle série et certains de ses plans, certaines de ses scènes risquent bien de rester gravé dans ma mémoire (je pense notamment à cette séquence avec l’homme au masque de sanglier dans le premier épisode ou à cette séquence onirique dans l’eau à la toute fin du troisième épisode). Il faut dire que les influences de cette série française sont nombreuses et parfois surprenantes. Si on retrouve des références quasi évidentes à des films fantastiques cultes comme The Hauting de Robert Wise, Los Otros d’Alejandro Amenabar ou bien Rosemary’s Baby de Roman Polansky, c’est du côté des jeux-vidéos que l’influence semble la plus importante. Ces longs couloirs sans fin et à peine éclairés desquels pourraient surgir n’importe quelle créature et cette esthétique brumeuse où les personnages se perdent de vue rappellent étrangement un certain Silent Hill et un certain Resident Evil.
Ce que j’ai aimé dans Au-delà des murs, c’est ce fantastique qui n’en fait jamais trop. Ici, il y a très peu d’effets du type jumpscare et la série fait naître la peur ou du moins l’angoisse de situations étranges ou dérangeantes, de celles qui nous mettent mal à l’aise ou nous font frissonner. Pour moi, toute la réussite de ces trois épisodes vient de cette subtilité plutôt habile.
Oui, mais voilà…
Si l’ambiance et la mise en scène sont convaincantes et m’ont suffi à passer un agréable moment, il y a deux choses qui m’ont vraiment dérangé dans cette mini-série : tout d’abord, son commencement. La présentation de l’héroïne ainsi que la mise en place de l’intrigue patine un peu et c’est toute la première partie de l’épisode 1 qui s’en retrouve fragilisée. Très honnêtement, ça met vraiment beaucoup trop de temps à commencer… Heureusement, dès lors que l’héroïne franchit enfin le mur qui la sépare de cet univers onirique, tout rentre à peu près dans l’ordre.
Deuxième chose qui pour le coup m’a vraiment embêté : c’est cette impression à la fin d’une série bâclée. J’ai lu quelque part que les créateurs de cette mini-série souhaitaient au départ faire une véritable série avec une véritable mythologie. Restriction budgétaire oblige, ils ont été obligés de revoir leur ambition à la baisse. Le problème, c’est que ça se ressent dans énormément de choses.
Tout d’abord, la mythologie de la maison n’est absolument pas traitée : qu’est-ce que cette maison ? D’où lui vient son pouvoir de faire croiser des espace-temps ? Qui l’a créé ? Dans quel but ? Toutes ces questions, qui auraient pourtant largement mérité qu’on s’y attarde, ne sont même pas effleurées une seule seconde. Idem avec ces créatures mystérieuses qui peuplent la maison : si on sait ce qu’elles sont, on aurait aimé davantage de réponses sur le pourquoi du comment elles se retrouvent ici.
Parmi toutes les choses bâclées, la pire est sans doute l’histoire d’amour entre Lisa et Julien. Pourquoi la pire ? Parce qu’au final, on découvre que c’est autour de cette histoire d’amour que s’articule toute l’intrigue de la série. Or, je n’ai pas cru une seule seconde à cette histoire. Les deux personnages se rencontrent, semblent ressentir une certaine méfiance l’un vis-à-vis de l’autre, et il suffit qu’il soit enlevé par les créatures pour qu’une histoire d’amour prenne forme. Le souci de cette histoire d’amour qui arrive quasiment comme un cheveu sur la soupe, c’est que toutes les décisions et réactions de l’héroïne deviennent, ou bien stupides ou bien incohérentes. Et finalement, comme le twist final repose entièrement sur cette histoire, la série donne clairement l’impression d’être bâclée, de ne pas avoir pu aller au bout des choses.
Trois épisodes, c’est trop peu pour aborder tout ce que la série voulait aborder. Et c’est peut-être aussi l’un des points faibles de la série. Quelques épisodes supplémentaires n’auraient pas été de refus (surtout pas de deuxième saison par contre) pour nuancer certaines choses, approfondir certaines relations et rendre le tout vraiment solide. Malgré tout, Au-delà des murs reste une série française surprenante, à la fois fantastique et poétique, effrayante et émouvante. Comme je l’écrivais plus haut, certaines séquences sont mémorables et méritent largement le coup d’œil. Si vous avez à peine 3h devant vous, je vous conseille donc très fortement de jeter au moins un œil à cette série. Vous risquerez bien de vous laisser prendre au piège de ce labyrinthe psychologique et ce malgré des défauts évidents.
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Broadchurch / Saison 2
Chose que je fais assez rarement : plutôt que de proposer un avis épisode par épisode, j’ai attendu d’avoir regardé tous les épisodes de cette saison pour vraiment la juger dans son ensemble.
La première saison de « Boradchurch » avait placé la barre très très haute… trop haute sans doute, puisqu’à moins d’un véritable coup de génie, il était presque évident que la seconde saison serait plus décevante. Et même si c’est bien le cas, je ne peux m’empêcher de penser que cette série reste l’une des meilleures du moment. De par son casting toujours aussi efficace (sublime Olivia Colman), de par ses décors toujours aussi soignés (je parle principalement des scènes extérieures) et de par ses thématiques toujours aussi fortes et souvent traitées de manière judicieuse.
La grande force de cette deuxième saison, c’est le fait que la série ait décidé de s’en tenir essentiellement à ses anciens protagonistes et à leur devenir. Le procès de Joe Miller devient ainsi le point central autour duquel vont venir s’articuler différents enjeux. Après s’être intéressée à l’enquête concernant le meurtre du petit Danny Latimer et avoir abordé la médiatisation de ce meurtre dans une petite ville apparemment sans histoire, c’est le système judiciaire qui est ici questionné.
Cela donne lieu à l’apparition de deux nouveaux personnages : Jocelyn Knight et Sharon Bishop, deux avocates interprétées par Charlotte Rampling et Marianne Jean-Baptiste. Ces deux personnages deviennent de plus en plus intéressants au fur et à mesure de leur développement, puisque sous leurs aspects rigides et froids se cachent deux femmes brisées que la vie n’a pas épargné (un peu comme tous les personnages de « Broadchurch » d’ailleurs). Pour l’une comme pour l’autre, ce procès représente donc beaucoup et chacune d’elle a quelque chose à régler avec elle-même à travers ce duel judiciaire. Les deux actrices sont remarquables, même si j’ai une petite préférence pour Charlotte Rampling que j’affectionne tout particulièrement.
Inutile de cacher qu’on aurait sans doute eu envie d’autre chose après le choc émotionnel de la première saison (encore faudrait-il trouver quelque chose qui soit à la hauteur). Quoi qu’il en soit, et malgré ces quelques longueurs par moments, ce procès est la partie la plus intéressante de cette saison. Elle l’est d’autant plus que l’on suit ce procès aussi bien du côté de l’accusation que du côté de la défense. Cela permet de découvrir l’organisation de ces deux partis et leurs manières de procéder, avec toujours en toile de fond cette rivalité entre les deux avocates précédemment citées. On peut cependant regretter que la série ait trop souvent aux coups bas et à la manipulation pour parvenir à ses fins, là où elle s’était montrée plus subtile dans sa première saison.
Par ailleurs, l’affaire Sandbrook, deuxième grand axe narratif de la saison, est plus que décevante. Si elle permet à Alec et Ellie de reformer leur duo et d’explorer davantage la psychologie du capitaine Hardy, elle paraît trop déconnectée du reste et je n’ai pas vraiment accroché à la manière dont celle-ci a été traitée et encore moins à la manière dont elle a été conclue. David Tennant ayant mis un certain temps pour se décider si oui ou non il reviendrait dans la série, j’ai eu parfois la désagréable impression que cette intrigue avait été ajoutée à la dernière minute pour apporter de quoi faire à ce personnage. Tout n’est certainement pas à jeter dans cette partie, mais tout n’est certainement pas à prendre non plus. On ne gardera donc que le meilleur avec ce sentiment à la fin du dernier épisode de découvrir un Hardy enfin apaisé, un homme qui est parvenu à atteindre une certaine forme de rédemption après avoir résolu de manière expéditive et bâclée une enquête qui n’avait de cesse de le poursuivre.
Conclusion : Moins efficace que la première, cette deuxième saison de « Broadchuch » n’est pas non plus un échec total. Disons simplement que sa réussite est plus nuancée. S’il y a de vraies bonnes choses et de jolies trouvailles par moments, il est juste dommage que l’affaire Sandbrook soit traitée maladroitement et que la plupart des intrigues soient bâclées. La série nous avait habitués à tellement mieux et c’est sans doute là sa plus grande faiblesse…
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Homeland / Saison 4
C'était pas gagné d'avance et pourtant "Homeland" l'a fait. La série a su passer outre la mort de Brody en décidant de se centrer sur le personnage de Carrie et son travail sur le terrain en tant qu'agent de la CIA. Cette approche a clairement permis à la série de se renouveler et de s'offrir un véritable bol d'air frais dont elle avait cruellement besoin. D'ailleurs, cette quatrième saison se révèle finalement bien au-dessus de la précédente.
Alors que la saison 3 s'était vraiment distinguée à travers son dernier épisode (l'un des meilleurs de la série, si ce n'est le meilleur), ces 12 épisodes nous ont quand même réservé un tas de grands moments et de scènes chocs.
Pour moi, "Homeland" reste l'une des rares séries à l'heure actuelle qui parvient à renouveler mon intérêt d'une saison à l'autre, ce qui n'est pas une mince affaire.
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Bates Motel / 2.05 The Escape Artist
Mouais
Je crois bien que cette saison est vraiment partie pour me décevoir.
La série entremêle plusieurs intrigues un peu n'importe comment. Je trouve notamment que la "guerre des gangs" paraît un brin ridicule dans la manière dont celle-ci est amenée.
Quant aux histoires d'amour, je dis pourquoi pas, mais là, ce n'est pas vraiment folichon... "Bates Motel" m'avait habitué à beaucoup mieux.
Je commence à me faire à l'idée que cette deuxième saison sera une déception. Mon enthousiasme de l'année dernière en prend un sacré coup.
C'est quand même triste de se rendre compte que le meilleur épisode de cette série est et restera sans doute son pilot.
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Bates Motel / 2.06 Plunge
Un épisode dans lequel la folie de Norman revient peu à peu au premier plan, tout comme la relation complexe qu’il entretient avec sa mère. Norman commence de plus en plus à dévoiler son visage de psychopathe et c’est plutôt pas mal à suivre. Même si on est encore loin de la qualité de la première saison, la série revient enfin à ce qui avait fait son succès.
Pour autant, elle est toujours victime de ces intrigues secondaires sans grand intérêt, principalement celle de Dylan, qui ici se contente de fricoter avec sa patronne. Il y a du mieux, mais il y a encore quelque chose qui manque.
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Bates Motel / 2.09 The Box
*SPOILERS*
Enfin un épisode intéressant.
Bon, ce n’est pas non plus l’épisode du siècle, mais il y a quand même de bonnes choses.
Je ne suis toujours pas fan de l’intrigue des gangs, mais j’ai fini par accepter de faire avec pour le moment.
D’autant plus que dans cet épisode, je comprends enfin le véritable intérêt dramaturgique de cette fameuse « guerre » des gangs. Cette dernière avait été mise en place pour atteindre ce moment où Norman se retrouve enfermé seul avec lui-même dans une boîte. Dès lors, la vérité lui explose à la figure et il découvre qui il est vraiment… Le cliff annonce une fin de saison de haute volée pour le personnage.
Le problème, c’est que l’intrigue est tellement centrée sur cet enlèvement que certains personnages semblent ne faire que de la figuration. C’est le cas de la sublime Vera Farmiga, qui tente tant bien que mal de faire avec ce qu’elle a. Côté intrigue, je trouve que les scénaristes ne l’ont pas du tout gâté cette saison et cet épisode en est le parfait exemple.
Pour ce qui est de Dylan, n’étant vraiment pas fan de son intrigue, j’ai envie de dire que celle-ci tient malgré tout la route. Le personnage agit enfin et prend une décision qui aura sans doute de lourdes conséquences.
Au final, cet épisode est loin d’être extraordinaire, mais si on doit le comparer aux précédents, il s’en sort vraiment bien, d’où mon 14. De plus, il contient quand même un certain nombre de moments clés, notamment la mort de Nick Ford et Norman qui se souvient du meurtre de Mlle Watson.
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Bates Motel / 2.10 The Immutable Truth
J’aime les séries qui savent mettre en valeur leurs personnages et leurs acteurs. On ne dirait pas comme ça, mais je trouve que depuis un certain temps, c’est quelque chose d’assez rare à la télévision. « Bates Motel » fait partie de ces rares séries qui réussissent cet exploit et c’est ce qui fait que malgré mes réserves sur cette saison, je n’ai jamais pu décrocher. Ce season finale me rappelle pourquoi j’aime cette série et pourquoi je continue de la suivre malgré ses défauts. Ici, Vera Farmiga et Freddie Highmore sont plus que jamais convaincants et interprètent brillamment leurs personnages.
Alors oui, il y a des choses qui ne vont pas et cet épisode est loin d’être parfait. L’intrigue de Zane se résout trop facilement à mon goût et se règle de manière un peu trop expéditive (franchement, ils ont vraiment abusé sur ce coup-là). J’ai aussi du mal avec tout ce qui est détecteur de mensonges et le caractère simpliste de certaines situations.
Pour autant, je trouve ce final de saison nettement supérieur à celui de la saison dernière (qui était déjà très bien). Malgré des maladresses et des défauts que j’ai déjà commencé à souligner ci-dessus, cet épisode a moins le mérite de remettre véritablement en avant ce qui à mon sens est la plus grande réussite de cette série : la relation complexe entre Norman et Norma. Sur ce point, on peut dire que les scénaristes nous ont vraiment gâtés et que l’épisode tient toutes ses promesses. Ils sont aidés par des comédiens talentueux qui apportent un vrai truc à leurs personnages.
Sans oublier la mise en scène : même si j’ai quelques doutes sur certaines scènes, je trouve que la plupart d’entre elles sont bien fichues. Les lumières, les regards, le jeu sur l’échelle des plans… Tout est fait pour mettre en valeur les acteurs, leurs environnements et l’intrigue elle-même. Le dernier plan de la saison, référence directe au film d’Hitchcock, en est le parfait exemple.
Moi qui avais perdu foi en la série au milieu de la saison, me voilà totalement rassuré : non je n’ai pas aimé l’intrigue des gangs, oui je trouve qu’il y a plein de protagonistes secondaires qui n’ont pas servi à grand-chose, mais je retrouve ici tout ce qui m’a fait aimer la série : la relation Norman/Norma est à nouveau mise en avant et la folie de Norman continue d’être explorée.
Enfin, j’ai quand même quelques doutes sur la troisième saison. Je ne pense pas que « Bates Motel » soit une série faite pour durer encore plusieurs saisons. Les scénaristes ont en leur possession plusieurs pistes à explorer, mais j’ai peur qu’ils se sentent malgré tout obligés de passer par des intrigues secondaires sans grand intérêt pour parvenir au bout de leur histoire. J’ai déjà eu ce sentiment-là à plusieurs reprises durant cette saison et j’espère sincèrement que ce ne sera pas le cas l’année prochaine. En évitant de se perdre dans des récits superflus et tirés par les cheveux, ils ont la capacité de proposer quelque chose de vraiment bien.
En attendant, je ne boude pas mon plaisir et je décide donc de mettre un 15 à cet épisode qui m’a permis de retrouver presque le même enthousiasme qu'avec le pilot.
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