Une série policière sympathique, qui se suit avec beaucoup de plaisir et sans prise de tête. Nathan Fillion est excellent, et son humour fait mouche à tous les coups. Son jeu de séduction avec Stana Katic offre de nombreux moments mémorables.

Une série tout simplement géniale et tout à fait unique. Pour moi, Dexter est et restera le plus grand anti-héros de l'histoire de la télévision. Et même si la série a tendance à perdre en qualité au fur et à mesure des saisons, le concept de départ qui est de suivre le quotidien d'un tueur, est vraiment original et mérite qu'on s'y attarde.

Une excellente série de SF, souvent mal comprise, qui a eu du mal à trouver ses marques. Néanmoins, l'ensemble tient la route et la série ne cesse de gagner en qualité. Chaque saison apporte son lot de nouveautés et de surprises, et on ne se lasse pas de suivre les aventures d'Olivia et sa bande.

Après une excellente première saison, qui proposait une vision moderne des super-héros, la série s'engouffre peu à peu dans les pièges qu'elle avait pourtant réussit à éviter. Les intrigues traînent en longueur et les personnages sont vraiment très mal exploités. Dommage car cette série avait tout pour devenir culte (du moins au départ).

Une ultime saison décevante pour une série que j’affectionne pourtant beaucoup. Plus que jamais, « One Tree Hill » semble avoir atteint ses limites et n’a vraiment plus rien à voir avec ce qu’elle était autrefois. J’ai même parfois la sensation de regarder une autre série, tellement je ne retrouve plus ce que j’avais aimé. L’absence des personnages phares (Lucas et Nathan en tête) y est sans doute pour quelque chose et ce n’est pas la petite apparition de Chad Michael Murray dans le septième épisode qui y changera quoi que ce soit. On sent bien que l’acteur est là juste pour faire plaisir, et son rôle n’a plus aucun sens. Il fait ici figure de décoration, et c’est bien dommage de gâcher un tel personnage. Hilarie Burton a bien fait de décliner l’invitation… Du côté des intrigues, ces dernières laissent une impression de « déjà vu » et l’on patauge souvent dans la semoule. Entre Micro et ses problèmes d’obésité, les troubles du sommeil de Clay et la guerre des cafés, c’est fou ce que la série semble vide de sens cette saison. Et lorsque « One Tree Hill » bascule dans le mauvais polar pour redonner un peu de peps, on bascule presque dans le ridicule. Franchement messieurs les scénaristes, pourquoi toutes ces situations improbables ? Pourquoi ce besoin de créer du suspens et des faux rebondissements ? À force d’enchaîner les histoires de drogues, de kidnapping, de séquestration, j’ai parfois cru que la série nous proposait un remake de Plus belle la vie. Déplorable. D’ailleurs, les meilleurs épisodes de la saison sont sans aucun doute ceux qui viennent après l’enlèvement de Nathan. Pourquoi ? Parce que « One Tree Hill », ce n’est pas une série policière. « One Tree Hill », c’est une série où des adolescents apprennent à devenir adultes et à réaliser leurs rêves. Si j’avais envie de voir un mec se faire kidnapper et des gens se faire flinguer, j’aurais pu trouver ça ailleurs. Quelques thématiques viennent pourtant sauver l’ensemble comme celle de la famille et de la rédemption, qui sont les deux grands axes de ces treize épisodes. Nos héros ne sont plus des adolescents et doivent faire face à leurs responsabilités. La plupart apprennent à devenir père, mère, épouse, époux… avec tous les sacrifices et les peurs que cela implique. Malheureusement, cela reste quand même plutôt faible et le seul véritable argument de cette saison est d’avoir su offrir une conclusion au personnage de Dan, qui soit dit en passant, avait un peu été mis à l’écart. De la même manière, le final de la série est plutôt réussi et nous offre une véritable conclusion, qui séduira le cœur du public. Toutefois et étant un grand fan de « One Tree Hill » qui m’a accompagné toute mon adolescence, je suis plus que déçu de cette saison dans sa globalité et pour moi, la série aurait dû s’arrêter à la fin de la saison 6. Le reste n’est que remplissage…

Une saison 2 largement supérieure à la première. Grâce au personnage d'Amiel notamment, la série est parvenue à se renouveler et c'est tant mieux. Je ne pense qu'elle aurait pu être aussi convaincante si elle s'était seulement contentée des personnages de Nimrod et Ouri. Les intrigues des deux jeunes hommes ne sont pas mauvaises. On peut même dire que c'est toujours aussi intéressant de suivre comment deux prisonniers de guerre tentent de se reconstruire et de reprendre le cours de leur vie. Seulement, leurs intrigues sont souvent plombantes, manquent de rebondissements et sont traitées avec une lenteur parfois énervante. Pour ce qui est d'Amiel, on a pour moi LE personnage de cette saison, mais aussi de la série dans sa globalité. C'est autour de lui que va venir se cristalliser toutes les angoisses et toutes les conséquences du conflit israélo-arabe et de la peur du terrorisme. Lui, qui se retrouve tiraillé entre son attachement envers son pays natal et son autre vie : celle d'un prisonnier de guerre qui a du faire croire qu'il était un terroriste. Pendant des années, il a du endosser la personnalité d'un autre. Difficile d'imaginer comment revenir indemne de cette expérience. Difficile aussi d'imaginer comment revenir à son ancienne vie lorsque l'on a vécu une autre vie ailleurs. Les parties avec Amiel sont définitivement les plus intéressants, car y on retrouve des thématiques passionnantes comme la perte identitaire, la difficulté à oublier le passé, le tiraillement entre deux parties qui se déchirent, la non appartenance... Amiel n'est finalement qu'une victime de cette dualité engendrée par des années de conflit. Il permet de montrer comment l'humain se retrouve instrumentaliser dans cette guerre, d'un côté comme de l'autre. C'est ça la grande intelligence et la grande force d'Hatufim : toujours nuancer son propos, ne jamais accuser un personnage ou un partie plus qu'un autre et finalement semer le doute dans l'esprit de son téléspectateur, à l'image d'Amiel qui ne sait plus vraiment où est sa place. Dans cette deuxième saison, on découvre ainsi une armée israélienne prête à tout pour combattre le terrorisme, quitte parfois à devenir aussi monstrueux que ceux qu'ils prétendent combattre. Hatufim mériterait clairement une meilleure exposition, ne serait-ce que pour éveiller un minimum les esprits sur ce qui se joue réellement dans ces pays où les victimes sont aussi les enfants, contraints de vivre au milieu de cette guerre et auxquels on ne laisse que très peu de choix.

Autant le dire tout de suite : Spotless ne révolutionnera pas le monde de séries made in France. Malgré tout et même si on est loin de la claque télévisuelle annoncée au départ, cette première saison s’avère plaisante dans l’ensemble. La grande force de la série, c’est clairement le duo formé par les deux frangins, Jean et Martin. Malheureusement et à mon plus grand regret, cette relation a un peu était mise de côté au milieu de la saison et il faut attendre les derniers épisodes pour qu’elle se retrouve de nouveau sur le devant de la scène. Loin de moi l’idée d’affirmer que la relation entre les deux frères est révolutionnaire. Au contraire, elle est aussi classique que le reste du scénario. Seulement, les personnages sont suffisamment bien écrits pour que l’on s’intéresse à eux et c’est pour moi le principal. Finalement, aussi classique soit-elle, cette relation fraternelle se révèle même touchante par moments. Par ailleurs, l’un des gros atouts de la série, c’est aussi son humour noir qui reste toujours acceptable. Là encore, je suis déçu de voir que cet humour avait été un peu laissé de côté au milieu de la saison pour mieux revenir vers la fin. Pour les futurs épisodes, il faudrait vraiment que la série joue davantage sur cet humour noir sans en abuser pour autant. Le personnage de Nelson que l’on pourrait distinguer comme étant LE méchant est assez intéressant. Une fois de plus, la série fait dans le classicisme, mais je trouve qu’elle manie tellement bien ce classicisme que ça ne dérange pas outre mesure. Pour autant, je dois avouer que ce personnage s’avère parfois trop caricatural et peut faire grimacer à certains moments. Concernant le scénario de cette première saison, il est définitivement beaucoup trop classique. Il n’y a pas beaucoup de surprises, on s’attend presque à chaque situation et la plupart des rebondissements sont des rebondissements que l’on a pu déjà voir plusieurs fois dans d’autres séries et/ou films. Pour autant et c’est là que Spotless devient complexe, je n’ai eu de cesse d’être embarqué par cette histoire, ne serait-ce que pour connaître le devenir de ses personnages. Un constat s’impose donc : l’une des grandes réussites de cette série, ce sont donc ses personnages auxquels on finit par s’attacher et dont on apprécie de suivre l’évolution. Finalement, on peut donc dire que malgré un scénario vraiment trop classique, celui-ci est tellement bien mené qu’il en devient efficace. Pour autant, Spotless n’échappe pas aux défauts de nombreuses autres séries en pratiquant l’art du remplissage. Il y a quand même plein de moments dans cette saison où on a un peu l’impression que les scénaristes comblent les trous dans leur scénario avec des intrigues dont on a du mal à distinguer le véritable intérêt au premier abord : c’est le cas notamment de certaines intrigues mettant en scène Julie, la femme de Jean ou encore de Maddy, sa fille. Si ces intrigues permettent d’étoffer ces personnages et de leur donner une certaines consistance, elles sont malheureusement rarement intéressantes. Sorte de mélange entre Dexter, The Driver et Breaking Bad, Spotless finit par avoir du mal à se démarquer et à trouver sa voie. A défaut d’être révolutionnaire, la série demeure fort sympathique et divertissante. Les différentes thématiques qu’elle soulève (la famille, le passé, la fuite, la mort…) sont pertinentes, ses personnages bien écrits, ses acteurs convaincants et son scénario, beaucoup trop classique, est bien mené. Quoi demander de plus ? On est loin d’être face à la série du siècle, mais pour une coproduction franco-anglaise, elle s’en sort quand même bien et c’est tout ce que je demande. Après, je ne vous cacherai pas que j’ai quelques doutes sur la longueur et les scénaristes devront tout de même proposer quelque chose de plus novateur « narrativement parlant » lors de leur deuxième saison. A suivre donc…

Que dire de "Teen Wolf" ? J'avais déjà tenté la première saison, et la série ne m'avait pas vraiment emballé. Puis, on se laisse entraîner par certaines personnes qui nous conseillent de regarder, parce que c'est une série "qui déchire tout". En ce qui me concerne, elle ne déchire encore rien du tout. Par contre, s'il y a bien une chose que cette saison a réussie, c'est poser des questions sans réponses. Pourquoi Jackson se transforme en Kanima ? Pourquoi la voiture du prof était sur les lieux des crimes ? Qu'est-ce qui s'est passé avec Lydia et le premier alpha? Pourquoi elle est immunisée d'ailleurs? Soit la série compte répondre à ces questions par la suite, soit c'est moi qui me suis endormi devant certains épisodes (ce qui est arrivé). Dans tous les cas, je pense que c'est trop pour moi et que j'ai eu ma dose Teen Wolf. Après, je n'ai pas voulu être sévère en ce qui concerne les notes, mais pour résumer mon impression : j'ai rien compris, et c'est peut-être mieux ainsi :)

Quel manque de créativité ! Je me suis vraiment ennuyé devant cet épisode beaucoup trop classique à mon goût. Je ne sais même pas ce qui m’a le plus dérangé : la sensation de « déjà vu » qui m’a accompagné tout au long de l’épisode ou les personnages beaucoup trop caricaturaux et prévisibles. J’ai l’impression que cette série produite en 2011 arrive avec cinq ans de retard. Je n’ai pas du tout accroché et je n’ai même pas envie de faire d’effort pour voir la suite. Cette aventure se poursuivre sans moi…

Un pilot de plutôt bonne qualité. Comme je l'avais imaginé, l'idée de suivre cette affaire selon différents points de vue est assez fascinante et c'est ce qui fait toute la véritable particularité de cette nouvelle série criminelle. Le casting est bon, les personnages intéressants (même si on regrettera que certains d'entre eux soient un brin caricaturaux) et l'atmosphère saisissante. En voyant ce premier épisode, force est de constater qu'il y a un véritable potentiel. En revanche, la narration est un peu étrange. Au début, on ne sait pas trop qui est qui et cela rend le récit difficilement accessible dans la première moitié de l'épisode. Bien entendu, ce n'est qu'un pilot et maintenant que les bases sont posés et que l'on en sait un peu plus sur chaque personnage et sur qui ils sont, il ne reste plus qu'à voir ce que cela va donner dans les épisodes à venir. En tout cas, pour le moment, je trouve "American Crime" assez intéressante dans l'ensemble et la série m'a au moins donné envie de découvrir le second épisode.

J'ai trouvé cet épisode encore plus intéressant que le premier. Je trouve que la série est intelligemment bien filmée et montée. Je pense notamment à tous ces passages durant lesquels les paroles des personnages viennent s'intercaler avec des plans sur les visages. Je pense aussi à ces décalages entre l'action et la parole de certains protagonistes. C'est pas nouveau mais je trouve ça vraiment intéressant et il y a un vrai travail de mise en scène et de réflexion derrière cette manière d'articuler les plans entre eux. La narration est toujours aussi étrange et l'intrigue n'avance pas spécialement mais ça ne me dérange pas tant que ça à partir du moment où l'on considère que le véritable intérêt de la série se situe davantage dans son propos et ses personnages. De ce côté là , la série est de mieux en mieux. Non seulement le discours social et politique est de plus en plus perceptible, mais la série explore davantage les réactions des personnages face à ce crime. On se retrouve alors avec des familles, aussi celles des victimes que des accusés, qui se déchirent et qui découvrent impuissantes qu'ils ne connaissaient pas vraiment leurs enfants. Je trouve toute cette réflexion vraiment pertinente. Même si là encore, elle n'a rien d'originale, la mise en scène, les personnages et le casting (mention spéciale à Felicity Huffman dans cet épisode) sont suffisamment solides pour qu'on s'y intéresse encore. Alors oui, "American Crime" reste une série lente et souvent contemplative, mais dans son cas, ce n'est plus vraiment un défaut. Elle prend le temps nécessaire pour solidifier ses personnages et nous rapprocher toujours un peu plus d'eux.

C'est de mieux en mieux et je trouve vraiment bien que la série élargisse de plus en plus son propos à l'ensemble des protagonistes. Dans cette logique, je trouve que c'est une très bonne idée que cet épisode soit principalement centré sur Aubry et Carter. Jusque là, elle s'était surtout penchée sur le cas de la famille Skokie et cela fait un bien fou de s'ouvrir enfin à d'autres points de vue. D'autant plus que le couple Carter-Aubry est quand même bien fichu en terme de possibilité narrative. Lui qui jusqu'ici était le coupable tout désigné commence à nous apparaître sous un autre jour. On le découvre peu à peu et la série nous fait douter sur qui est le plus dangereux entre lui et elle. Concernant les autres personnages, ils n'apparaissent que très peu, mais presque chacune de leur apparition s'avère juste et pertinente. En toile de fond, American Crime continue de dérouler progressivement son discours politique. La série utilise ce meurtre et l'histoire intime de ces personnages pour dépeindre les différentes formes de racisme et d'exclusion. Pour autant, la série ne se révèle jamais moralisatrice et ne porte pour le moment aucun jugement sur les choix de ses protagonistes. Elle ne prend jamais partie et c'est bien là sa plus grande force !