Une série policière sympathique, qui se suit avec beaucoup de plaisir et sans prise de tête. Nathan Fillion est excellent, et son humour fait mouche à tous les coups. Son jeu de séduction avec Stana Katic offre de nombreux moments mémorables.
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Dexter
Une série tout simplement géniale et tout à fait unique. Pour moi, Dexter est et restera le plus grand anti-héros de l'histoire de la télévision. Et même si la série a tendance à perdre en qualité au fur et à mesure des saisons, le concept de départ qui est de suivre le quotidien d'un tueur, est vraiment original et mérite qu'on s'y attarde.
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Fringe
Une excellente série de SF, souvent mal comprise, qui a eu du mal à trouver ses marques. Néanmoins, l'ensemble tient la route et la série ne cesse de gagner en qualité. Chaque saison apporte son lot de nouveautés et de surprises, et on ne se lasse pas de suivre les aventures d'Olivia et sa bande.
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Heroes
Après une excellente première saison, qui proposait une vision moderne des super-héros, la série s'engouffre peu à peu dans les pièges qu'elle avait pourtant réussit à éviter. Les intrigues traînent en longueur et les personnages sont vraiment très mal exploités. Dommage car cette série avait tout pour devenir culte (du moins au départ).
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Bates Motel / Saison 4
Elle est là la saison qu’on attendait plus, celle qui fait passer définitivement Bates Motel du statut de simple série au statut de série culte. En se débarrassant tous les éléments encombrants qui venaient gâcher le potentiel de la série par le passé (terminées ces mauvaises intrigues policières secondaires qui ne servaient à rien, terminées ces personnages secondaires sans saveurs…), la série se recentre sur l’essentiel, à savoir la relation entre Norman et sa mère et elle ne s’en porte que mieux. Le fait que les scénaristes sachent qu’ils ne leur restaient plus que deux saisons (celle-ci et la prochaine) pour conclure leur histoire les as libéré. Ainsi, ces 10 épisodes nous offrent tout ce que nous étions en droit d’attendre depuis le début de la série : l’exploration de la folie de Norman ou encore des flashback sur le passé de Norma et son fils… Le seul véritable reproche que je ferais à cette saison concerne la relation entre Romero et Norma. Je trouve en effet qu’on passe trop vite de la simple amitié intéressé au grand amour qu’elle n’osait plus attendre. Si ce choix s’explique par le scénario et cette volonté d’avancer plus rapidement, il m’a fait grimacer plus d’une fois.
Reste que l’ensemble est largement à la hauteur de mes attentes, que la série reste esthétiquement propre et que ces deux acteurs principaux sont tout bonnement magnifiques. Cela suffit largement à compenser les quelques défauts restants.
Avec une quatrième saison aussi magnifique et haletante, Bates Motel peut prétendre un jour rejoindre le panthéon des séries cultes. Il lui faudra pour cela ne pas rater sa sortie prévue la saison prochaine. Mais là encore, les derniers épisodes diffusés auraient tendance à me rendre plutôt optimiste. Une belle série malheureusement trop méconnue.
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Beyond the Walls / Saison 1
Pour ma part, j’ai décidé de noter les 3 épisodes comme-ci qu’ils n’étaient qu’un seul et même épisode.
Pourquoi ce choix ? Parce que selon moi, ces 3 épisodes ne peuvent pas être jugés indépendamment l’un de l’autre tout simplement.
Du coup, je mets un 14 à chaque épisode parce que c’est la note que j’aurais mis à cette mini-série dans sa globalité.
Maintenant que ma notation est expliquée, voici mon avis sur Au-delà des murs :
Déjà, il faut savoir que j’ai vraiment bien aimé suivre ces trois épisodes que j’ai regardé en une seule soirée, sans m’ennuyer une seule fois. C’est quand même important de le préciser, car quand on parle de séries françaises sur arte, on pense souvent à de l’ennui. Là, ce n’est pas du tout le cas. Même si le scénario s’avère finalement assez classique, le suspense qui s’en dégage est suffisamment intriguant pour nous tenir en haleine.
Côté esthétique : l’ambiance est très travaillée, tout comme le son et les décors. Le tout sublimé par une photographie très soignée. Sur ce point, aucun doute possible : Au-delà des murs est une belle série et certains de ses plans, certaines de ses scènes risquent bien de rester gravé dans ma mémoire (je pense notamment à cette séquence avec l’homme au masque de sanglier dans le premier épisode ou à cette séquence onirique dans l’eau à la toute fin du troisième épisode). Il faut dire que les influences de cette série française sont nombreuses et parfois surprenantes. Si on retrouve des références quasi évidentes à des films fantastiques cultes comme The Hauting de Robert Wise, Los Otros d’Alejandro Amenabar ou bien Rosemary’s Baby de Roman Polansky, c’est du côté des jeux-vidéos que l’influence semble la plus importante. Ces longs couloirs sans fin et à peine éclairés desquels pourraient surgir n’importe quelle créature et cette esthétique brumeuse où les personnages se perdent de vue rappellent étrangement un certain Silent Hill et un certain Resident Evil.
Ce que j’ai aimé dans Au-delà des murs, c’est ce fantastique qui n’en fait jamais trop. Ici, il y a très peu d’effets du type jumpscare et la série fait naître la peur ou du moins l’angoisse de situations étranges ou dérangeantes, de celles qui nous mettent mal à l’aise ou nous font frissonner. Pour moi, toute la réussite de ces trois épisodes vient de cette subtilité plutôt habile.
Oui, mais voilà…
Si l’ambiance et la mise en scène sont convaincantes et m’ont suffi à passer un agréable moment, il y a deux choses qui m’ont vraiment dérangé dans cette mini-série : tout d’abord, son commencement. La présentation de l’héroïne ainsi que la mise en place de l’intrigue patine un peu et c’est toute la première partie de l’épisode 1 qui s’en retrouve fragilisée. Très honnêtement, ça met vraiment beaucoup trop de temps à commencer… Heureusement, dès lors que l’héroïne franchit enfin le mur qui la sépare de cet univers onirique, tout rentre à peu près dans l’ordre.
Deuxième chose qui pour le coup m’a vraiment embêté : c’est cette impression à la fin d’une série bâclée. J’ai lu quelque part que les créateurs de cette mini-série souhaitaient au départ faire une véritable série avec une véritable mythologie. Restriction budgétaire oblige, ils ont été obligés de revoir leur ambition à la baisse. Le problème, c’est que ça se ressent dans énormément de choses.
Tout d’abord, la mythologie de la maison n’est absolument pas traitée : qu’est-ce que cette maison ? D’où lui vient son pouvoir de faire croiser des espace-temps ? Qui l’a créé ? Dans quel but ? Toutes ces questions, qui auraient pourtant largement mérité qu’on s’y attarde, ne sont même pas effleurées une seule seconde. Idem avec ces créatures mystérieuses qui peuplent la maison : si on sait ce qu’elles sont, on aurait aimé davantage de réponses sur le pourquoi du comment elles se retrouvent ici.
Parmi toutes les choses bâclées, la pire est sans doute l’histoire d’amour entre Lisa et Julien. Pourquoi la pire ? Parce qu’au final, on découvre que c’est autour de cette histoire d’amour que s’articule toute l’intrigue de la série. Or, je n’ai pas cru une seule seconde à cette histoire. Les deux personnages se rencontrent, semblent ressentir une certaine méfiance l’un vis-à-vis de l’autre, et il suffit qu’il soit enlevé par les créatures pour qu’une histoire d’amour prenne forme. Le souci de cette histoire d’amour qui arrive quasiment comme un cheveu sur la soupe, c’est que toutes les décisions et réactions de l’héroïne deviennent, ou bien stupides ou bien incohérentes. Et finalement, comme le twist final repose entièrement sur cette histoire, la série donne clairement l’impression d’être bâclée, de ne pas avoir pu aller au bout des choses.
Trois épisodes, c’est trop peu pour aborder tout ce que la série voulait aborder. Et c’est peut-être aussi l’un des points faibles de la série. Quelques épisodes supplémentaires n’auraient pas été de refus (surtout pas de deuxième saison par contre) pour nuancer certaines choses, approfondir certaines relations et rendre le tout vraiment solide. Malgré tout, Au-delà des murs reste une série française surprenante, à la fois fantastique et poétique, effrayante et émouvante. Comme je l’écrivais plus haut, certaines séquences sont mémorables et méritent largement le coup d’œil. Si vous avez à peine 3h devant vous, je vous conseille donc très fortement de jeter au moins un œil à cette série. Vous risquerez bien de vous laisser prendre au piège de ce labyrinthe psychologique et ce malgré des défauts évidents.
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Broadchurch / Saison 2
Chose que je fais assez rarement : plutôt que de proposer un avis épisode par épisode, j’ai attendu d’avoir regardé tous les épisodes de cette saison pour vraiment la juger dans son ensemble.
La première saison de « Boradchurch » avait placé la barre très très haute… trop haute sans doute, puisqu’à moins d’un véritable coup de génie, il était presque évident que la seconde saison serait plus décevante. Et même si c’est bien le cas, je ne peux m’empêcher de penser que cette série reste l’une des meilleures du moment. De par son casting toujours aussi efficace (sublime Olivia Colman), de par ses décors toujours aussi soignés (je parle principalement des scènes extérieures) et de par ses thématiques toujours aussi fortes et souvent traitées de manière judicieuse.
La grande force de cette deuxième saison, c’est le fait que la série ait décidé de s’en tenir essentiellement à ses anciens protagonistes et à leur devenir. Le procès de Joe Miller devient ainsi le point central autour duquel vont venir s’articuler différents enjeux. Après s’être intéressée à l’enquête concernant le meurtre du petit Danny Latimer et avoir abordé la médiatisation de ce meurtre dans une petite ville apparemment sans histoire, c’est le système judiciaire qui est ici questionné.
Cela donne lieu à l’apparition de deux nouveaux personnages : Jocelyn Knight et Sharon Bishop, deux avocates interprétées par Charlotte Rampling et Marianne Jean-Baptiste. Ces deux personnages deviennent de plus en plus intéressants au fur et à mesure de leur développement, puisque sous leurs aspects rigides et froids se cachent deux femmes brisées que la vie n’a pas épargné (un peu comme tous les personnages de « Broadchurch » d’ailleurs). Pour l’une comme pour l’autre, ce procès représente donc beaucoup et chacune d’elle a quelque chose à régler avec elle-même à travers ce duel judiciaire. Les deux actrices sont remarquables, même si j’ai une petite préférence pour Charlotte Rampling que j’affectionne tout particulièrement.
Inutile de cacher qu’on aurait sans doute eu envie d’autre chose après le choc émotionnel de la première saison (encore faudrait-il trouver quelque chose qui soit à la hauteur). Quoi qu’il en soit, et malgré ces quelques longueurs par moments, ce procès est la partie la plus intéressante de cette saison. Elle l’est d’autant plus que l’on suit ce procès aussi bien du côté de l’accusation que du côté de la défense. Cela permet de découvrir l’organisation de ces deux partis et leurs manières de procéder, avec toujours en toile de fond cette rivalité entre les deux avocates précédemment citées. On peut cependant regretter que la série ait trop souvent aux coups bas et à la manipulation pour parvenir à ses fins, là où elle s’était montrée plus subtile dans sa première saison.
Par ailleurs, l’affaire Sandbrook, deuxième grand axe narratif de la saison, est plus que décevante. Si elle permet à Alec et Ellie de reformer leur duo et d’explorer davantage la psychologie du capitaine Hardy, elle paraît trop déconnectée du reste et je n’ai pas vraiment accroché à la manière dont celle-ci a été traitée et encore moins à la manière dont elle a été conclue. David Tennant ayant mis un certain temps pour se décider si oui ou non il reviendrait dans la série, j’ai eu parfois la désagréable impression que cette intrigue avait été ajoutée à la dernière minute pour apporter de quoi faire à ce personnage. Tout n’est certainement pas à jeter dans cette partie, mais tout n’est certainement pas à prendre non plus. On ne gardera donc que le meilleur avec ce sentiment à la fin du dernier épisode de découvrir un Hardy enfin apaisé, un homme qui est parvenu à atteindre une certaine forme de rédemption après avoir résolu de manière expéditive et bâclée une enquête qui n’avait de cesse de le poursuivre.
Conclusion : Moins efficace que la première, cette deuxième saison de « Broadchuch » n’est pas non plus un échec total. Disons simplement que sa réussite est plus nuancée. S’il y a de vraies bonnes choses et de jolies trouvailles par moments, il est juste dommage que l’affaire Sandbrook soit traitée maladroitement et que la plupart des intrigues soient bâclées. La série nous avait habitués à tellement mieux et c’est sans doute là sa plus grande faiblesse…
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Homeland / Saison 4
C'était pas gagné d'avance et pourtant "Homeland" l'a fait. La série a su passer outre la mort de Brody en décidant de se centrer sur le personnage de Carrie et son travail sur le terrain en tant qu'agent de la CIA. Cette approche a clairement permis à la série de se renouveler et de s'offrir un véritable bol d'air frais dont elle avait cruellement besoin. D'ailleurs, cette quatrième saison se révèle finalement bien au-dessus de la précédente.
Alors que la saison 3 s'était vraiment distinguée à travers son dernier épisode (l'un des meilleurs de la série, si ce n'est le meilleur), ces 12 épisodes nous ont quand même réservé un tas de grands moments et de scènes chocs.
Pour moi, "Homeland" reste l'une des rares séries à l'heure actuelle qui parvient à renouveler mon intérêt d'une saison à l'autre, ce qui n'est pas une mince affaire.
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American Horror Story / 6.02 Chapter 2
Ce que je craignais est en train de se produire, et ce deuxième épisode confirme malheureusement la mauvaise impression que m'avait laissé le précèdent. Il faut dire qu'il a fait le mauvais choix de centrer une fois de plus son propos sur ce couple qui continue de faire face à des événements étranges. Une situation toujours aussi classique.
Non seulement, la série continue de rester hyper classique, mais pire encore il n'y a aucune cohérence et aucune crédibilité. Les personnages agissent tous de manière complètement invraisemblable : entre Shelby qui décide de rester dans cette maison parce qu'elle a décidé de se battre (sérieux meuf !) et Lee qui n'a pas trouvé de meilleure idée pour se rapprocher de sa fille que de l'emmener dans un lieu où il se passe des choses étranges, on se demande bien laquelle des deux va décrocher la palme d'or de la connerie. Pour le coup, les personnages sont très mal écrits et ne rendent pas du tout hommage au American Horror Story des premières heures.
Pour moi, il n'y a pas grand chose qui fonctionne dans cet épisode et même ce qui pourrait m'apporter un tant soit peu de satisfaction n'arrive pas à me convaincre pleinement. Exemple avec le retour du très talentueux Denis O'Hare. J'attendais l'apparition de l'acteur avec impatience et j'avais hâte de découvrir son rôle. Malheureusement, comme pour Lily Rabe, on doit se contenter d'une apparition face caméra ou le monsieur raconte une partie de l'histoire de cette demeure. Quelle déception encore une fois !
Parlons d'ailleurs du format documentaire. Ce dernier ne sert toujours à rien et n'est vraiment là que pour ajouter un effet de style un peu original. En soit, il n'apporte pourtant rien de plus et son usage en devient même parfois gênant. Je me suis rendu compte que j'étais en train de regarder une reconstitution dans la fiction. C'était déjà le cas dans le premier épisode, mais je ne m'étais pas aperçu à quel point finalement cet aspect était gênant. On ne peut pas s'attacher à ces personnages dans la fiction tout simplement parce qu'on a conscience que ces mêmes personnages sont en train de jouer d'autres personnages. Autrement dit, ils ne sont pas directement affectés parles événements et cela rend impossible l'empathie que l'on partage parfois avec des protagonistes fictionnels.
Du côté du thème ? Je veux pas paraître trop insistant là-dessus, mais je n'aurais pas été faire des recherches sur internet à propos de Roanoke, je continuerai vraiment de me demander de quoi il s'agit. Ce deuxième épisode n'apporte quasiment aucune information de plus que le premier. D'ailleurs, je crois même que mis à part dans les intertitres, à aucun moment il n'est fait mention de "Roanoke". On sait juste que l'homme cochon est un humain qui a été sacrifié pour un vol par miss Kathy Bates, mais on ne sait toujours rien sur cette colonie et encore moins sur ces membres. Alors oui, ça va très certainement venir, mais en attendant, on a un peu l'impression que ce deuxième épisode fait du remplissage avant d'apporter des réponses. Cela avait toujours été un peu le cas dans AHS, sauf qu'avant même le remplissage était de qualité.
Autre chose qui me gêne dans cet épisode : les événements surnaturels s'enchaînent un peu trop mécaniquement les uns à la suite des autres. Ils deviennent très vite répétitifs et ont du mal à surprendre (même si j'ai réussi à sursauter quelques fois). Et comme-ci le scénario n'était déjà pas suffisamment classique comme ça, ils ont osé nous sortir le coup de l'esprit de la petite fille qui guide le couple vers un début de réponse. Serisously ?
Personnages mal écrits, manque de crédibilité, thème toujours survolé, acteurs sous exploités, situations de plus en plus ridicules... American Horror Story n'est plus ce qu'elle était et c'est avec une certaine tristesse et émotion que j'assiste impuissant au massacre de l'une de mes séries préférées. Même si j'ai du mal à imaginer comment les choses pourraient s'améliorer, je continuerai malgré tout de regarder cette saison. En espérant que tout ceci ne soit finalement qu'un vilain cauchemar et que je vais finir par me réveiller.
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American Horror Story / 6.03 Chapter 3
Ah bah voilà ! Quand la série décide de s'intéresser davantage à son thème, c'est tout de suite plus intéressant. Il aura quand même fallu attendre trois épisodes pour enfin entendre le mot "Roanoke".
Bon, après c'est pas non plus la grande éclate et j'ai toujours autant de mal à rentrer dans cette saison. Comme je l'écrivais dans mon avis sur l'épisode précèdent, je crois que le format documentaire n'aide vraiment pas à rentrer correctement dans cette saison. J'ai toujours autant de mal à ressentir de l'empathie pour les personnages et pour moi c'est un gros problème.
Et puis, il y a ces facilités scénaristiques qui ont toujours fait partie de la série, mais que je supporte de moins en moins (sans doute parce que mon niveau d'exigence est devenu plus important après 5 années d'AHS). Je parle par exemple de ce medium qui débarque de nul part pour apporter des réponses. Après le coup de la gamine qui apparaît pour montrer le chemin à suivre dans l'épisode précèdent, ça fait deux fois de suite que la série use d'un procédé un peu trop facile pour progresser dans son histoire. La seule chose qui fait que je ne vais pas m'en plaindre ici, c'est que j'ai l'impression que ça débloque enfin quelque chose. Mais ça reste laborieux...
Paradoxalement, j'ai bien aimé le personnage du médium. Il a un côté décalé qui me plaît bien. Cela ne retire en rien que j'ai du mal avec la manière dont il est utilisé, mais c'était quand même important de le préciser.
En fait, la première partie de l'épisode où les personnages se concentrent sur la recherche de la petite fille est assez laborieuse. Cela ne fait pas beaucoup avancer l'intrigue et là encore, ça a un goût de déjà-vu. La deuxième partie, en revanche, celle qui se concentre sur l'histoire de Roanoke et plus particulièrement sur le passé de Kathy Bates, était plus enthousiasmante. Elle m'a permis de m'intéresser de nouveau à cette saison. Et c'est là que je me rends compte que le gros problème de cette sixième saison, c'est cette maison. Il faut que les personnages sortent davantage.
Bref, si je dois résumer mon impression face à cet épisode : il y a du bon et du moins bon. Ce qui est rassurant, c'est que la saison va en progressant. Mais pour ce faire, la série utilise des subterfuges qui me deviennent de plus en plus insupportables même s'ils ne sont pas nouveau dans AHS. Sans compter sur l'aspect reconstitution qui m'empêche de pleinement m'attacher aux personnages. Du coup, je me retrouve une nouvelle fois de plus mitigé.
Je monte ma note et je franchis même la moyenne parce que y'a du mieux et qu'il y a des choses qui se mettent enfin en place, mais comme ce n'est pas non plus la grande éclate, je préfère rester sur la réserve pour le moment. Je pense que le prochain épisode devrait être décisif pour savoir si oui ou non il y a une chance que j'adhère totalement à cette saison.
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American Horror Story / 6.04 Chapter 4
Un épisode en deux temps : une première partie qui se concentre sur le passé de la maison à travers le personnage du Dr Elias et une seconde qui se concentre essentiellement sur le passé de la colonie Roanoke à travers le personnage du médium. Encore une fois, j’ai énormément de mal avec le fait que ces deux personnages apparaissent comme enchantement car selon moi, ça révèle quand même les grandes faiblesses de cette saisons. Les scénaristes semblent incapables de faire progresser leur récit sans passer par de soudaines apparitions ou des retours injustifiés qui viennent raconter l’histoire. Cela rend le tout pas toujours crédible et cohérent, et c’est un peu embêtant.
Maintenant, si on s’en tient à chacune de ces parties : la première permet donc d’en découvrir plus sur le passé de la maison et ses anciens propriétaires. A cette occasion, on découvre que la maison a appartenu à la famille Mott rencontrée lors de la saison 4 d’AHS. Une nouvelle connexion avec les saisons précédentes est amenée et j’avoue que c’est toujours un plaisir d’avoir ce genre de connexions. Après, ce n’était pas forcément la partie que j’ai trouvé la plus intéressante. D’autant plus qu’elle se termine avec la mort du Dr Elias. Désolé mon bonhomme, mais ta mission « je viens vous raconter le passé de la maison » est terminée. Bye Bye !
Non, c’est surtout la deuxième partie que j’ai trouvé intéressante, quand la série aborde de nouveau son thème principal Roanoke. Même cela passe par des subterfuges scénaristiques maladroits et pas toujours très fins, les moments où l’on découvre le passé de cette colonie sont toujours un régal. Et vous savez quoi ? Je commence même à aimer le personnage de Gaga, en espérant que ce dernier ne soit pas cantonné à des scènes de cul non plus.
Dans tous les cas et même si c’est fait un peu n’importe comment, le récit progresse et au moins nous sommes sortis de l’aspect un peu trop classique des premiers épisodes. Reste à voir comment les choses vont désormais évoluer, surtout avec cette promesse d’un twist de la mort qui tue qui devrait tout chambouler. En espérant que ceci ne soit pas juste une grosse supercherie, de la poudre qui serait envoyée dans les yeux et que CE grand moment aura un véritable impact.
Je continue de faire monter ma note car même si je ne suis pas totalement convaincu, ça va en s'améliorant.
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American Horror Story / 6.05 Chapter 5
Il est là l'épisode que je n'attendais plus et qui me dit que j'ai quand même bien fait de persister. Des 5 épisodes, celui-ci est clairement le meilleur pour moi et ce pour trois raisons.
La première : j'ai adoré le personnage d'Edward Mott, son style, sa psychologie, sa mise en scène et j'en passe. Evan Peters est juste génial dans ce rôle.
La deuxième : j'ai adoré les personnages de Frances Conroy et de sa famille folledingue. Ah Frances Conroy <3
La troisième : l'esthétisme général de cet épisode. Je sais pas pourquoi, mais même sur la forme, je trouvais que AHS était devenue un brin paresseuse. Ici, on retrouve une image très soignée, avec notamment un joli travail sur les éclairages. Cet épisode se compose de magnifiques clairs-obscurs et la forme fantomatique du personnage de Mott est juste génial à mon sens.
Voilà un épisode comme j'aime en voir, avec des personnages à la personnalité très forte et marquée, et des situations vraiment angoissantes. Un épisode comme j'aurais voulu en voir plus souvent depuis le début de cette saison pour le moment assez décevante.
Car oui, même si j'ai aimé cet épisode, celui-ci ce gomme pas certains défauts : j'ai toujours du mal à ressentir une quelconque empathie pour les personnages du fait qu'il s'agisse d'une reconstitution. Cela instaure naturellement une certaine distance et en plus cela permettait de savoir déjà que les personnages avaient survécu à cette expérience traumatisante. Difficile dans ces conditions d'instaurer un quelconque suspens.
J'ai toujours autant de mal avec les nombreux raccourcis scénaristiques et les nombreuses facilités qui ponctuent une fois de plus cet épisode (apparition soudaine d'Edward Mott pour venir en aide aux protagonistes, le retour de la soeur de Matt pile au bon moment pour les sauver, le fils de la bouchère qui se retourne soudainement contre elle...).
On notera au passage que ces personnages qui avaient soit disant de bonnes excuses de rester dans cette maison de l'horreur ont finalement décider d'en partir. Comme quoi, ils auraient très bien pu décider de partir dés le début. Enfin bref, je pinaille...
Maintenant, j'avoue que la situation à la fin de cet épisode est plus qu’intrigante. Les personnages ne sont plus dans cette maison et dans ces bois et on dirait que l'intrigue est terminée. Du coup, ça me rend curieux de connaître le projet de la série pour les 5 épisodes restants, ce fameux twist dont tous les fans ont entendu parler.
Dans tous les cas, j'ai beau avoir été très déçu par ce début de saison, je suis quand même à fond pour découvrir la suite. Mais attention quand même, les scénaristes ont fait un pari très risqué en misant sur une telle stratégie. Ils n'ont pas intérêt à louper leur fameux twist, car ce dernier sera de toute évidence déterminant pour cette saison. J'espère donc de tout coeur ne pas être déçu...
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