Mon premier est un très bon jeu vidéo qui peut se révéler assez traumatisant (j'en sais quelque chose), mon second est sans doute ce que l'on fait quand on découvre mon tout, mon troisième est un mot souvent utilisé en politique pour se la péter et se donner l'air crédible, mon quatrième est la douzième lettre de l'alphabet. Mon tout est une série de merde avec des décors rose bonbon qui piquent les yeux, des blagues qui étaient déjà ringardes il y a 20 ans et des acteurs/personnages tout droit sortis d'une maison de poupée. P.S : Oui, le niveau de cette série justifie autant de paresse.

“Fly, you fools !!!” © Gandalf le Gris, à des inconscients lui demandant à quoi ressemble la série télévisée Rosemary's Baby - 2014.

Instagram, Google, Twitter, Facebook, Tumblr, Apple, Windows, Candy Crush, Snapchat, Imdb, Skype... Vous avez-vu ? Je viens d'être subversif.

Malgré quelques épisodes un peu vides ralentissant l'action (comme le 4 et le 10), le format de 12 épisodes réduit tout de même plutôt bien le meublage des autres saisons et permet qu'il y ait moins de longueurs. Du coup, il s'agit finalement d'une plutôt bonne saison avec pas mal d'action assez sympathique et dynamique et le manque de crédibilité de pas mal d'éléments du scénario ainsi que le côté nanar de certaines scènes (le combat entre Simone et la soeur de son copain et encore plus la course poursuite hilarante) n'arrivent pas vraiment à gâcher cela puisque ça fait partie des principaux intérêts de la série qui me font la regarder.

Une première saison inégale avec un début et un milieu de saison moyen malgré des acteurs déjà bons et attachants mais le développement des personnages par des standalones, à l'image de Xander avec la mante religieuse et les hyènes, est un peu concon, standalones par aillleurs médiocres pour la plupart. Heureusement l'univers vampirique est intéressant, la série sait être drôle et la saison se conclue avec trois épisodes d'assez haute volée, notamment un excellent final.

Une deuxième saison de bien meilleure qualité que la première, en particulier lors de sa seconde moitié. Les loners sont toujours d'un intérêt variable mais le fil rouge est formidablement traité, toujours porté par des personnages charismatiques comme le très drôle Alex, Angel, étonnant en bad guy et les nouveaux venus : Oz, le loup garou introverti, Spike, qui fait un truculent antagoniste ainsi que la folle et terrifiante Drusilla.

Très bonne première saison de Dexter avec des bien écrits et bien interprétés (Dexter, Debra, Rudy, Doakes...). Les relations entre Dexter et les autres personnages sont passionnantes et sont le principal élément qui fait progressivement avancer l'intrigue et monter la tension tout au long de la saison et qui nous fait nous poser des questions sur Dexter.

- 1 pour la récidive du crime dont j'ai parlé pour l'épisode précédent (je déconne évidemment, on ne peut pas mettre 0).

http://9d.img.v4.skyrock.net/9d8/pepsi-83/pics/1255013340.jpg .... .... .... .... .... .... .... .... .... .... .... ....

Un chef d'oeuvre, tout simplement. Je croyais qu'après autant d'épisodes lamentables et une médiocrité sans cesse revue à la hausse, cette série n'arriverait jamais à comporter un seul bon épisode. Et bien je l'avoue maintenant : j'avais tort !!! Cet épisode réussit parfaitement à doser humour et gravité, comme dans cette scène remarquable qui mèle humour subtil et intensité dramatique étourdissante : ---- Holly : Do you have any paper clips ? Charlie : What kind of stupid question is that ? (rires pré-enregistrés) Holly : Jeez, someone's grumpy. (rires pré-enregistrés) Charlie : I'm just starving. Where is Nick with our burrito ? We sent him out an hour ago. ---- Ou encore cette réplique amenée à devenir culte : « That's when a man approached and said I looked like a glistening angel from Glamour Heaven.» Bon, comme ça, j'avoue que ce n'est pas transcendant, mais ce serait sans compter sur l'immense performance de l'acteur qui fait toute la différence et insuffle à ce moment à son personnage un aspect tragique exceptionnel et déchirant, également très bien secondé par tout le talent de Tori Spelling, à qui on peut faire les mêmes compliments, ce que l'on n'imaginait pas ne serait-ce que lors de l'épisode précédent, le tout suivi d'un somptueux rire pré-enregistré tout à fait pertinent et pas lourd du tout : http://image.noelshack.com/fichiers/2014/36/1410028680-l-autre-con.gif Et ce qui est fou, c'est que ces deux passages poignants (qui sont autant de révolutions pour le huitième art) ne se situent que dans les cinquante premières secondes de l'épisode et que tout l'épisode est comme ça, porté par un scénario béton décrivant une enquête bouleversante explorant les facettes les plus sombres de l'homme (seigneur, vous vous rendez compte ?? Ils ont volé un sac !!!) et des acteurs qui en plus d'être talentueux, savent s'amuser : http://image.noelshack.com/fichiers/2014/36/1410028683-regardez-moi-je-suis-le-mechant-de-l-episode.gif http://image.noelshack.com/fichiers/2014/36/1410028621-moment-de-solitude.gif http://image.noelshack.com/fichiers/2014/36/1410028405-les-joies-du-tournage.gif

Sans doute un des moins mauvais épisodes de la série, c'est globalement toujours à chier avec les mêmes clichés que dans les autres épisodes, la plupart des vannes qui sont désespérantes et une méchante très convenue et peu charismatique qui n'arrange pas les choses, mais le niveau général est tout de même (très légèrement) moins mauvais que dans d'autres épisodes et certaines blagues réusissent plus ou moins bien à atteindre leur cible (je ne parle évidemment pas de celle-ci : http://image.noelshack.com/fichiers/2014/36/1410049293-tori-spelling-fait-des-blagues.jpg), ce qui est toujours mieux que le pilot de Selfie. Ce qui est en revanche fatiguant c'est ce bourrinage crétin de références qui avait un peut ralenti et qui dans cet épisode revient plus fort et stupidement que jamais. Je pense notamment à cette réplique qui en fera frémir plus d'un et qui est sans doute le signe anonciateur d'un drame apocalyptique dans les jours à venir : http://image.noelshack.com/fichiers/2014/36/1410050150-non-ils-l-ont-fait.png