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La saison redémarre enfin après un petit ventre mou.
Déjà, quel plaisir de voir tous les personnages rassemblés dans une même pièce, surtout Castafolte qui restait bloqué dans le futur depuis le début de saison. A ce sujet, la découverte de sa condition de robot est évidemment le plus gros rebondissement de l'épisode/de la saison et apporte un vent de renouveau à un personnage excellent, mais qui risquait de finir par tourner en rond avec son running gag. La série fait donc un excellent choix, et Henri est assez hilarant dans sa condition de robot déprimé qui le rend... finalement très humain.
Tout le reste de l'épisode est une réussite, le départ de Judith est totalement légitime (Justine le Pottier s'améliore d'épisode en épisode quand on compare avec ses premières apparitions cette saison) tandis que celui de Stella est un poil forcé, mais permet à l'épisode de s'achever sur un plan très amusant/triste de cette réunion des héros sur le canapé.
Le jeu d'Eleonore Costes est vraiment pas terrible (et il ne s'améliorera pas beaucoup par la suite, malheureusement). Episode amusant, avec toujours cette propension du Visiteur à manipuler Raph et jouer avec lui pour parvenir à ses fins, malgré la crise traversée dans l'épisode précédent. Si thématiquement la saison est solide, le cliff et l'annonce d'un nouveau plan pour les Lombardi dénonce quand même une saison qui se cherche pas mal et a été écrite au fur et à mesure dans des conditions pas toujours évidentes...
Encore un épisode au casting réduit, mais pour un plutotbon rendu. L'axe scénaristique est à présent clair, avec quelqies explications amusantes (les paradoxes autour des vêtements). Le gros plus est évidemment Riton, pour un fan de Castafolte comme moi cette fin de saison est un délice.
Et Bertrand Usclat qui passe une tête, sympa !
Superbe séquence animée et superbe retournement de situation autour dd Germain, clairement la saison a pas mal été hésitante dans son écriture mais la série renoue ici avec l'excellence et l'humour du final de la saison 1.
Les Lombardi sont toujours des adversaires assez médiocres, mais c'est aussi assumé comme tel et Judith est un atout de taille dans leur camp.
À noter que la série continue à étendre ses possibles avec de vraies premières scènes de foulu ici (et l'ensemble a toujours de la gueule).