Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Avis sur les épisodes
La série ploie un peu sous ses références, d'un côté Black Mirror pour l'intrigue de Celeste et sa fille (clairement pas ma préférée), de l'autre Six Feet Under pour ce traitement d'une famille face au deuil (beaucoup plus ma tasse de thé). Au milieu, il y a cette scène de votes très maligne qui incarne tout ce que j'aime dans l'écriture de cette série. Les personnages sont à la fois très richement caractérisés et prisonniers d'un carcan social dont ils peinent à se détacher, même quand tout s'effondre autour d'eux.
Un épisode qui se consacre au traitement du deuil au sein de la famille Lyons. Contrairement à Nick, j'ai étrangement toujours beaucoup d'affection pour une grande partie des personnages dont l'évolution est toujours touchante et juste. Même Bethany, dont les délires transhumanistes me semblaient un peu hors-propos, trouvent ici une justification.
Il y a néanmoins des défauts d'écriture. Le fait que Stephen se retrouve pris à parti dans l'élaboration des camps est une facilité, d'autant plus que la scène de la réunion est assez faiblarde dans l'écriture. Malheureusement, je ne trouve pas que la réalité décrite dans cet épisode soit si improbable...
RTD en roue libre.
vraiment dommage de terminer une série souvent si juste et si touchante par un épisode à l'écriture si douteuse. La série tente de décrire un monde où l'espoir reprend ses droits à travers les actions du peuple. Je trouve l'idée intéressante mais l'éxecution ridicule, manichéenne et par moments hors-propos (ce délire selon lequel Vivienne Rook serait sous l'emprise de "puissants" qui souhaitent la tuer, j'ai cru qu'on allait découvrir que les Daleks étaient derrière tout ça). Vraiment dommage, bien que quelques belles scènes survolent dans l'ensemble : Anne Reid et son monologue sur la responsabilité de chacun ou les retrouvailles entre Stephen et Celeste. C'est malheureusement un peu faiblard, mais je garderai tout de même un très bon souvenir de ces dix ans passés avec la famille Lyons.