Après un excellent season premiere, la saison n'a pas cessé de s’essouffler au fur et à mesure, abusant des mêmes ficelles (le personnage de Kenneth est suremployé, contrairement à l'équipe de scénaristes). Heureusement, Tina Fey et Alec Baldwin assurent toujours, mais il faut sérieusement songer à se remettre à l'écriture.

Dommage qu'une série comme 30 Rock n'exploite jamais son potentiel (nous faire découvrir les coulisses de la télévision), mais préfère s'adonner à toutes sortes d'idioties plus ou moins inspirées. Cette saison 4 rehausse tout de même un peu le niveau, en proposant quelques vraies intrigues (qui ne durent malheureusement pas), et une certaine constance dans l'humour. Mais le show commence sérieusement à s'essouffler ...

Malgré des débuts un peu difficiles, on s'attache très vite à cette bande de timbrés et à leurs intrigues loufoques. La deuxième moitié de la saison passe toute seule, et on en redemande !

Une excellente série menée d'une main de maître par un Chibnall surprenant qui prouve qu'il est capable de beaucoup de finesse quand il le veut. Le casting est aussi parfait, et la réalisation, sobre et élégante, sert à merveille ce drame psychologique de haute volée. Bravo !

Oubliez The Good Place, la nouvelle série de Michael Schur diffusée en septembre dernier, Trial & Error est la véritable héritière de Parks & Recreation. Cette parodie de documentaire nous raconte comment un jeune et naïf avocat va tenter de défendre un professeur de poésie (John Lithgow) accusé du meurtre de sa femme dans la petite ville d’East Peck, en Caroline du Sud. Mais sa mission va s’avérer plus compliquée que prévu face à un suspect qui préfère ses rollers à sa femme, une secrétaire qui souffre de prosopagnosie (incapacité à reconnaître les visages) et un inspecteur dont la crétinerie confine au génie. Contrairement à Parks & Recreation, pas besoin ici d’attendre une saison entière pour apercevoir le potentiel de la série. Le premier épisode est solide, les personnages et le ton de la série sont clairement posés. Si vous êtes réfractaires à l’humour absurde, Trial & Error ne sera clairement pas votre came, les gags s'enchaînant sans répit avec plus ou moins d’intelligence, mais toujours avec assurance, notamment grâce à un casting totalement au service de la stupidité ambiante (j’apprécie particulièrement Bob Gunton et sa femme alcoolique). Bref, une nouvelle série comique prometteuse sur NBC, qui mérite plus d’attention que le pitoyable Powerless. [Avis du Vrickavrack]

Face à l'engouement général, j'ai voulu goûter à ce True Detective. La recette est classique,les personnages stéréotypés, l'enquête s'annonce plutôt prévisible dans son déroulement ... Mais l'ensemble reste suffisamment bien emballé pour donner envie de poursuivre et, peut-être, d'être surpris par la tournure que prendre la série !

Je suis partagé. Autant tout ce qui tourne autour de Cooper, du géant et de l'enquête est génial, inspiré, autant le soap de la ville me laisse de marbre. Je m'embrouille dans les relations, et les dialogues ne sont pas toujours très intéressants. Sur 40 minutes, j'épisode aurait sans doute été bien plus digeste. Restent de superbes idées, comme le géant, le flic qui se prend la planche ou bien le sac qui sourit ... Mais si seulement la série pouvait se recentrer sur ce genre d'idées !

Tout comme pour le season premiere, je ne suis pas convaincu par ce second épisode. Trop de digressions, pas assez de Cooper et de Laura Palmer. La première saison parvenait bien mieux à gérer tous les personnages et à centrer son intrigue.