Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Avis sur les épisodes
Etonnament mieux. Pas très difficile d'un autre côté. J'ai regardé la série en VF, ce qui diminue l'aspect très sententieux qu'on les personnages de prononcer l'allemand. Cela rend bizarrement la série meilleure. Je vais donc de ce pas retourner à la VO dès l'épisode 2.
La partie post-apo m'a bien plus, même si elle n'est pas du tout raccord avec la fin de la saison 1. Et les personnages dans le futur semble savoir qu'ils sont dans le futur (!). Bon après, la série reste encore un énorme tracteur, avec sa sur-utilisation de la musique, ses transitions regard caméra entre deux personnages de différentes époques pour que tu comprennes bien qui est qui (alors que le prénom du personnage est prononcé 10 secondes avant) et sa capacité à utiliser des citations latines et philosphiques n'importe comment.
Hâte qu'on découvre qu'Adam (paye ta subtilité sur le nom encore) est un personnage qu'on connait depuis le début, genre Bartosz ou Ulrich.
Ouf, c'est de nouveau nul. Mention spéciale à Egon qui décide de ré-ouvrire une vieille enquête, comme ça pour rien, parce qu'il a un cancer.
Tout est redevenu extrêment lent, mollement mou et toujours très sentencieux. Pas de doute, Dark est de retour.
Fascinant que la série prenne le temps d'expliquer ce qu'est une boucle de causalité... On est en saison 2 quand même. Je l'ai vu la saison 1, hein. Toujours cet étrange équilibre entre apparante complexité et débilité dans la mise en oeuvre et dans le discours final.
Episode correct malgré tout, grâce à Claudia, qui est avec Jonas et Ulrich le seul personnage pour qui j'ai de l'affection. L'épisode comble plusieurs trous de la saison 1 et il offre même un beau parrallèle d'évolution entre Claudia et son père dans une triple scène de dialogue.
Les paris sur l'identié de Adam sont, quant à eux, plus que jamais ouverts. Bartosz tient toujours la tête (ce qui rajouterai un aspect dramatique à l'ensemble). Ulrich suit derrière. Cela peut aussi être un membre de la famille Doppler qui sont les seuls à ne pas avoir de voyageurs temporels (Helge ne compte pas vraiment).
Peut-être est-ce un syndrôme de Stockholm ou peut-être est-ce le même faculté d'habitude que face à une musique populaire qu'on finit par apprécier à force d'écoutes. Mais peut-être aussi que la série a tout simplement augmenté en qualité. Toujours est-il que je commence à vraiment apprécier la série, malgré son emphase permanante et ses discours pompeux. Je trouve que depuis le centric de Claudia, les personnages commencent enfin par se partager des informations, ce qui était cruellement absent en saison 1, parfois à la limite du crédible.
Et puis le twist m'a eu. Aucune de mes prévisions n'ont été bonnes. Jonas est bien au centre de la série. L'alpha et l'oméga ultime. Après tout, c'est logique si on reste dans l'acception judéo-chrétienne qui parcourt la série. Symbole du pardon et du repentir dans la Bible, Jonas devenu Adam (le premier homme) a fini par accepter son sort et fait désormais tout pour qu'il se réalise. Il y a aussi cette opposition entre exaltation de la jeunesse (incarnée par un Jonas d'une trentaine d'années) et la résignation, incarnée Adam. C'est la thématique phare de la série, pour la première fois etayée : chaque ado/enfant tente d'échapper à son destin de devenir comme son père et / ou sa mère. Ils finissent tous par perdre et rester dans cette ville-prison, dont la centrale n'est que le gardien siliencieux. Le flic, Clausen, le fait d'ailleurs remarquer, tout en venant réparer une incohérence de la série : "Comment se fait-il que tout le monde reste dans cette ville ?". Ce à quoi Aleksander Köhler lui répond très pragmantiquement : "Parce que la centrale". Tout est là.