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Avis sur les épisodes
Allez hop hop, on regroupe les personnages le plus vite possible ! La série reprend son rush vers la fin pour tout boucler. Après, il y a une certaine logique que cela soit Hitch (experte en séduction) qui tombe sur Annie, elle qui se moquait d'elle en saison 1 et qui avait capté seule qu'Annie était le titan féminin.
L'épisode pèche surtout par l'origine story d'Annie qui fait vraiment fan fic et qui est assez peu intéressante : "Je suis une orpheline élevée par un père adoptif qui l'a formé à devenir meilleure." Ok Goku.
L'enchainement Connie psychopathe qui veut ressusciter sa mère à Connie qui rigole en voyant Annie, il ne faut pas le tenter chez vous hein ? C'est minimum triple fracture.
La superposition des deux séquences est catastrophique et nuit à la première, qui ramenait de l'intime dans un évènement mondial (comme le soulignant justement Galax dans son précédent avis). La série enchaine les triples saltos pour basculer sur ce qu'elle voulait dès le début : la coalition des "gentils". Dans le manga, ça passe sans doute, mais là sur deux épisodes, c'est vraiment gênant.
Le meilleur épisode de la série.
Il y a un truc que je déteste tout particulièrement dans une série / film : ce moment où les personnages disent des évidences, déjà connues par le spectateur, à voix haute. C'est complètement le cas ici. Chacun énonce des éléments qu'on avait tous déjà compris depuis longtemps... Et c'est précisément ça qui est génial. Parce qu'ils ne le se sont jamais dit entre eux. La série a même l'intelligence de renvoyer à la mort de Marco, qui a tout déclencher "On aurait pu quand même se parler". Tout SNK est là, dans cette phrase. Avec Reiner qui avait hésité devant l'absurdité de la situation qui est renvoyé face à ce même Reiner qui se souvient (dans l'épisode suivant) d'une phrase prononcée par Eren.
Avant même que la série ait commencé, les dés étaient pipés. Les personnages étaient pris dans un cercle de vengeance et jamais même, ils n'ont pris le temps de discuter. Et pour une série qui parle beaucoup, c'est un comble. On en a eu des monologues sur les stratégies militaires, sur les atermoiements des personnages, sur la situation globales, etc. Mais il n'y a pas eu de moments de pardon. De calme. De repenti.
Placés tous à égalité en cercle autour du feu de la violence, chacun des personnages est à la fois coupable et non coupable dans le même mouvement. Et la série probablement par soucis d'économie (comme l'indique Galax), mais en même temps, avec une extrême intelligence, de renvoyer cette furia humaine à l'intangibilité de la nature. Comme si l'impassibilité des arbres et du ciel venaient renforcer l'absurdité de la situation. J'ai rarement vu, avec une telle force, montré dans une œuvre de fiction, la vacuité des passions humaines. C'était vraiment sublime.
La série baisse un peu son Frock ! (depuis le temps que je voulais la faire, c'était maintenant ou jamais).
Car je veux dire... On s'en fout de Frock. Il a toujours été un personnage tertiaire dans la série (c'est un peu différent dans le manga). Son importance prise la saison passée n'a pas vraiment été bien accompagné et il est toujours resté, à mes yeux, ce bloc unidimensionnel peu intéressant. Et c'est encore pire pour Samuel, personnage de la saison 1, dont j'avais complètement oublié l'existence, comme Galax.
Le show aurait été bien plus fort si ça avait été Connie ou mieux encore, Jean, à la place de Frock. Le fond et la forme auraient bien davantage été renforcés. L'opposition avec ces pro-Jager vide de caractérisation est donc assez peu intéressante et vient même souligner le manque de courage de la série d'aller jusqu'au bout de sa démarche. On perd donc un temps important sur une sous-intrigue, alors qu'il ne reste malheureusement plus que deux épisodes;