Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Avis sur les épisodes
L'alchimie entre les deux acteurs est palpable et est peut-être la meilleure des classiques. On a vraiment l'impression qu'ils ont passé leur vie ensemble, se retrouvant par intermittence, comme de vieux amis. Je trouve que la dynamique professeur-élève est une très bonne conclusion des classiques, avec une compagne qui arrive à tenir la dragée haute au Doc. Je comprends même rétrospectivement le choix de Billie - Twelve qui repose sur une dynamique similaire pour venir conclure l'ère de Moffat. C'est parfaitement logique. La fin laisse entre-voir un retour d'Ace et effectivement, on sent que le personnage en a encore sous la pédale.
Chouette série de six épisodes. Ca mérite une seconde saison avec les personnages de New Who : Les Ponds - River, Clara et l'égo de Moffat, Rose et sa mère, Nardole en solo, la Fam, etc. Il y a réellement de quoi faire.
Avec Cougar Town, pour moi Bill Lawrence était fini. À 52 ans, il me prouve que j'ai eu sans doute tort.
On retrouve indéniablement sa patte du héros positif qui lutte contre les éléments dans un contexte peu favorable : JD dans Scrubs et Mike dans Spin City. Alors oui, il est ultra-agaçant et oui, plusieurs gags ne fonctionnent pas. Mais, et c'est là, où c'est fort : même si l'ensemble fait vraiment cartoon, la positivité du héros fini par nous emporter. Jason Sudeckis y est pour beaucoup, tellement il est parfait pour le rôle. Sans lui, je pense que je n'aurais pas dépassé le pilot. Allons-y donc.
Il y a cette scène dans le film Tomorrowland auquelle je pense souvent : à l'école, l'héroine se voit expliquer par sa professeure que le monde va très mal, montée des nationalismes, des eaux et crise écologique. Après avoir patiamment écoutée, elle demande à sa prof : "Ok, what could we do ?"
Dans un monde à 100% cynique et fataliste, l'optimiste presque naif (que certains qualiferont de "gimauve") est devenu le nouveau punk. En vérité, Ted Lasso est un révolutionnaire venu du Kansas (qui a voté pour Trump en 2016 et 2020), qui vient apporter une forme d'espoir un peu absurde dans une Angleterre post-Brexist. Derrière ces apparats benets, Ted Lasso est à 200% une série politique et on se retrouve nous aussi dans la position du journaliste à la fin à vouloir le voir réussir. Il en va peut-être de la survie du monde.
Pas de doute, on est bien dans une série de Bill Lawrence où un chanteur venu de la rue peut retourner complètement une situation. C'est pile dans ce genre de moment qu'il touche sa limite, je trouve.
Un épisode assez moyen, mais au moins, on a un vrai méchant qui risque du structurer la série.