3 mois 5 jours 3 heures 14 minutes devant l'écran
Moyenne
12.73
Nombre de notes
4024
Nombre d'avis
3679
2850
Favorables
334
Neutres
495
Défavorables
Avis sur les séries
L'avis de Koss sur
The Visitor from the Future
De la série comme on a toujours rêve d'en faire. La saison 1 est une succession de grand n'importe quoi, pourtant très maitrisé de bout en bout jouant sans cesse sur les codes geek du voyage de le temps. De surcoit, il est inutile de dire à quel point François Dorin est excellent.
Avis sur les saisons
L'avis de Koss sur
Desperate Housewives / Saison 7
Une véritable purge. Autant dire qu'il m'a été extrêmement difficile de terminer cette saison 7. Alors que ce show avait un postulat, à la base ironique, très second degré sur les soaps, elle semble avoir perdu sa verve et son mordant. Les intrigues sont totalement navrantes (saison 7, épisode 22 : "Ouais, allons faire des bougies flottantes") et leur personnage de plus en plus vides : Bree a été abandonnée en cours de saison 3, Susan n'a quasiment jamais été intéressante, et Lynette-Tom ne cesse d'avoir les mêmes intrigues de couples navrantes et rébarbatives (même si la fin de la saison 7 semble aller dans un sens nouveau). Seul le personnage de Gaby connait une évolution maternelle intéressante (tant que les scénaristes ne lui font pas faire n'importe quoi).
Cette saison 7 met littéralement le show à mort après une longue agonie déjà en cours depuis quelques saisons. Et dire, qu'il reste encore une saison 8. ...
L'avis de Koss sur
How I Met Your Mother / Saison 6
Oui, la saison 6 est une déception. Oui, la série en est arrivé à un point où elle m’écœure et où je ne suis plus en attente fébrile de la saison prochaine.
Sauf que ... Sauf que How i met n'est pas un sitcom comme les autres, en témoigne son évolution en 3 parties (oui, j'aime faire des plans) :
1) Première partie de saison, du Pilot à l'épisode 8 : Après un Pilot excellent (comme très souvent avec la série), le show prend un rythme de croisière tranquille surpassant de très peu les épisodes de la saison 5. Là, au fond du trou, je me dis que c'est fichu et que les scénaristes qui nous avaient pondu la saison 1 et 2 sont partie en vacance depuis longtemps.
2) Seconde partie, du 6x08 à l'épisode 15 (Ho Honey !) : Pendant ces 8 épisodes, la série va attendre, selon moi, un niveau d'excellence assez hallucinant. Les perles s'enchainent à un rythme frénétique (Glitter, Blitzgiving, Ho Honey et surtout le très particuliers Bad News, véritable tournant de la maturité pour le show). Je me souviens avoir dit à l'époque à l'ami Tan que, désormais, pour moi, la saison était une réussite totale, qu'importe ce qui se passait par la suite.
3) Troisième partie, du 6x15 à la fin : Hélas, trois fois hélas, je me trompais. Comme tu l'expliques justement Aureylien (il sort d'où d'ailleurs ce "y" bizarre dans ton pseudo ?), à partir du moment où Ted se met avec Zoey, la saison est fichu. A dire vrai, je ne crois pas que le problème de la saison soit, spécifiquement, ce personnage. Je crois, plutôt, que c'est son absence de background qui pèse sur la relation. Le personnage sort de nulle part, n'est pas construit (en dépit de pistes qui s’annonçait pourtant prometteuses) et surtout nous est, à la fin, présenté comme une méchante, ce qui est en contradiction totale avec le personnage.
J'ai perdu tout espoir de sauvetage pour la saison 6, quand les deux showrunneur ont annoncé sur le web que la mariage était repoussé en saison 7. On perçoit, en réalité, ce qui a dû se passer pour Carter Bay et Greg Thomas. Extrait de réunion - Scoop :
- Carter : Bon, on a fait du bon taf les gars. On a relancé le show, on a rassuré CBS, on est prolongé pour 2 saisons.
- Greg : Nice ! Mais comment on va faire, on avait prévu initialement de faire la rencontre de Ted et la mère au mariage ?
- C : On va faire comme on a toujours faire : repousser sans cesse les échéances. Il nous reste 9 épisodes. On va donc repousser l'intrigue sur les personnages secondaires, faire du Barney-show et faire en sorte surtout que Lily tombe enceinte.
- G : Ahah. Pas con, mais on n'avait pas déjà fait le coup il y a 2 saisons ?
- C : Si si, mais les spectateurs ont oublié tout ça.
L'avis de Koss sur
How I Met Your Mother / Saison 5
Une saison qui, comme beaucoup ici, fait très mal à l'image que j'avais de la série.
A l'humour fin et construit des saisons 1, 2 et 3, a été, désormais, substitué un humour vaguement potache et franchement navrant.
Sans fil rouge, semble-t-il (volontairement ?) oublié par les scénariste, la saison ne cesse de dégringoler, notamment à partir de l'épisode 15.
A la fin, après le départ de Don, celui de Stella, Lili pas enceinte, et seulement un genou entraperçu de la mère, on aura surtout eu l'impression que cette saison n'aura servi à rien. Et, au fond, c'est peut être cela le pire.
Avis sur les épisodes
L'avis de Koss sur
Boss / 1.02 Reflex
Tant que le plot se concentre sur le duo Kane - Meredith, c'est totalement jouissif. Chacune de leur scène est porté par une tension animal assez étourdissante. Quand il s'agit de s'attarder sur la fille de Kane, ses amourettes avec Jojo le dealer et la scène de sexe contractuel de Boss, c'est déjà beaucoup plus chiant.
De manière générale, je trouve que la série perd un peu la force qu'elle avait gagné avec le pilot.
L'avis de Koss sur
Breaking Bad / 1.01 Pilot
Dès le troisième plan du film et ce pantalon qui vole dans les airs avant de toucher le sol, on est fixé : on va assister à la chute d'un homme.
C'est peut-être (surement même) le problème de regarder cette série après tout le monde et après qu'elle se soit terminée. Je pars avec peu de surprise. Je sais que Walter deviendra un puissant parrain de la drogue. Breaking Bad, c'est l'histoire d'un homme qui devient mauvais.
Le problème, il est là, justement. L'épisode est absolument saturé par la thématique de la dualité. Elle est présente dans plus de 50 % des plans, à tel point que cela en devient gênant : Walter avec une arme, Walter en colère au magasin, Walter et son reflet dans le miroir, etc. Le point culminant de tout cela c'est son discours devant sa classe sur la transformation. J'avais l'impression de voir Vince Gilligan dans un coin du cadre avec une grosse pancarte : "Pssst, ceci est une métaphore ! Attention audience !". C'est vraiment une totale absence d'idées créatrices, un quasi aveu d'échec de la part du créateur de cette série.
Alors heureusement que survint à la 20ème minute de ce pilot, l'inattendu en la personne de Jesse Pinkman. Les deux acteurs, dans une relation de maitre-élève inversée, se complètent à merveille.
Sans ça et l'espèce d'absolue confiance en soi que dégage la série, j'aurais abandonné dès la fin de ce pilot. Continuons donc en s'accrochant à Jesse.
L'avis de Koss sur
Breaking Bad / 1.02 Cat's in the Bag...
The Pilot Aftermath :
C'est mieux. C'est beaucoup beaucoup mieux que le pilot.
Tout part de la part de Vince Gilligan d'un "pile ou face". Il est tout à fait sûr que dans le meilleur des mondes, la partie "disparition de corps" aurait échu à Walter et la partie "meutre" à Pinkman.
Mais nous ne sommes pas dans le meilleur des mondes et Gilligan (qui assure le scénario ici) s'amuse avec les codes du rebondissement. Cela pourrait d'ailleurs être un très bon Feydaux (avec cadavre dans le placard) tant l'art de retournement de situation fonctionne à merveille ici, à tel point que cela en devient immensément drôle. Et c'est précisément ce qui est recherché ici : dissoudre le dramatique dans un grand éclat de rire. Comment autrement, continuer à s'attacher à ces deux pieds nickelés ? Comment sinon, continuer à suivre la série ?
Par cet épisode, Breaking Bad fait largement ses preuves. Je suis prêt à suivre maintenant.
L'avis de Koss sur
Breaking Bad / 1.03 ...And the Bag's in the River
Sérieusement, le coup du plan vu du dessous ou vu de l'intérieur du frigo / coffre, c'est de la branlette intellectuelle totale..
Cela ne porte en effet aucun discours sauf celui de donner une identité visuelle reconnaissable entre mille à la série. Cela ne porte rien et ne dit rien sur ce que la série essaye d'aborder (l'histoire d'un homme bon qui devient mauvais). Ce sont juste des plans "pour faire jolis" destinés à amuser la galerie et les gogos émerveillés par cet artifice de farces et attrapes.
Heureusement donc, qu'il y a cette conversation entre Walter et sa "conscience morale" Domingo qui emporte tout le reste de l'épisode. Là, on sent un thême qui se dégage. Là, il y a du fond.
Sans cela, on en revient à la triste constatation suivante : l'épisode aurait dû faire 25 minutes.