1 semaine 9 heures 11 minutes devant l'écran
Moyenne
13.8
Nombre de notes
250
Nombre d'avis
207
161
Favorables
22
Neutres
24
Défavorables
Avis sur les séries
Avis sur les saisons
L'avis de MrZ sur
Doctor Who / Saison 1
Voilà LA première saison du reboot de cette série plus que mythique.
Alors qu'en dire ?
Bah c'est évidemment monstrueusement kitsch, on sent le très gros manque de budget, empechant ainsi de laisser libre cours à beaucoup de scénaristes.
Mais ça reste réussi. Eccleston est magnifique et super charismatique en Docteur traumatisé par la Time War, les personnages sont tous très sympathiques (le seul raté étant Mickey, vraiment antipathique, et Rose étant juste moins réussie car chiante), et les épisodes sont globalement bons, il n'y a aucun vrai désastre à noter.
Au niveau de l'arc de la saison, c'est déjà moins bien, par contre. Les Bad Wolf sont insérés parfois de manière pas hyper subtile, et au final la révélation sur Bad Wolf est décevante, ne dure que 5 minutes et ne tiens pas debout scénaristiquement, c'est dommage.
Mon top :
1. Dalek
2. The Empty Child/The Doctor Dances
3. Bad Wolf
4. Aliens of London/World War Three
5. Boom Town
6. The Parting of the ways
7. The Unquiet Dead
8. The Long Game
9. Rose
10. The End of The World
11. Father's Day
L'avis de MrZ sur
The Thick of It / Saison 1
Le fabuleux univers de...The Thick of it.
Comment qualifier cette série ?
Gigantesque comédie noire, satire assez violente du monde politique anglais, The Thick of it surprend.
Non seulement par sa réalisation, tournée à la manière d'un documentaire, comme si nous étions le cameraman, qui n'a absolument rien à faire ici, qui flippe à l'idée de se faire tuer par le démoniaque Malcolm Tucker, mais elle surprend aussi par son scénario et ses personnages.
Les personnages donc.
En premier il y a évidemment Malcolm Tucker, magistralement joué par Peter Capaldi (l'actuel Docteur dans Doctor Who), spin doctor écossais extrêmement injurieux, aux tirades plus que mémorable, mais dont la qualité du travail égale son mauvais caractère, tant il arrive à sauver les miches de tous les autres personnages principaux à chaque épisode.
Après il y a Hugh Abbot. Ministre incompétent, n'ayant qu'en tête la volonté de garder son job, il est l'image parfaite du monde de la politique que le scénariste désire parodier, monde peuplé d'incompétents égoïstes ne sachant rien faire sans leurs conseillers.
Parmi l'entourage de Hugh, il y a Olly, jeune opportuniste peu doué, Glenn, le conseiller de Hugh, subissant bien plus qu'il n'agit, et Kerri, seule compétente du groupe, qui gère les conneries faites par Hugh ou Glenn en attendant que Malcolm vienne les régler.
Tous ces personnages malgré tout hauts en couleurs viennent nous dresser un portrait réaliste de cette fiction, alors que chacuns d'entre eux peuvent toujours nous sortir une tirade hilarante. (Attention, il faut toutefois adhérer à ce type d'humour.)
Le scénario se concentre en fait sur chaque bourde que Hugh commet, qui peut partir dans une spirale incontrolable où à chaque fois, il risque son job. On verra à chaque épisode Malcolm intervenir pour lui sauver les miches. Effectivement, le personnage principal n'est souvent présent qu'environ sur 1/3 de l'épisode, mais sa présence se ressent partout, et le spectateur attends presque à chaque fois sa venue, tant il porte la série sur les épaules.
Il faudra toutefois être un peu au courant du système politique anglo-saxon pour comprendre certaines parts de l'intrigue des saisons, ce qui n'a malheureusement pas été mon cas.
Avis sur les épisodes
L'avis de MrZ sur
Doctor Who / 11.02 The Ghost Monument
En fait, Chibnall nous a menti. Les deux premiers épisodes forment un two-parters dans lequel le but est simplement pour Le Docteur de retrouver l'entièreté de ce qui compose son être. Elle, et le TARDIS. Et maintenant que c'est fait, le voyage peut enfin véritablement commencer.
Mais mis à part cet aspect là de l'épisode et du précédent, je crois avoir trouvé le souci que j'aurais avec l'ère Chibnall.
Chibnall écrit en fait des épisodes audios, mais mis en image. Quasiment tout est dit et montré par le dialogue, comme dans les audios, mais l'image montrant exactement la même chose en parallèle, le côté libre à l'imagination disparait ici et l'on se retrouve spectateur sans réelle implication durant le coeur de ce que nous raconte l'épisode.
Moffy (qui restera à jamais dans mon petit coeur), lui, adorait créer souvent un script qui s'associait à l'image pour nous montrer des choses, pour nous faire ressentir et parvenir des choses, avec plus ou moins de réussite.
Ici, niet, on peut aisément couper l'image et ne laisser que le son pour que le spectacle soit ici strictement le même si ce n'est même meilleur.
Quand à l'épisode en lui-même, c'est d'un très grand classicisme, avec des scènes de remplissage pour créer une tension artificielle (les snipers, Chibnall n'aurait pas pu trouver mieux ?) ou des scènes un peu ridicules (Ryan et Call of Duty...sérieusement ? Surtout qu'il vise au final assez bien) qui manquent un peu le coche et rallongent un épisode sans l'avantager pour autant.
Là où l'épisode fait paradoxalement sa réussite, notamment émotionnelle à mon sens, c'est lors des divers rappels à l'héritage de la série (Timeless Child, toute la scène pré-apparition du TARDIS, et le TARDIS en lui-même) qui terminent ce qu'avait amorcé le premier épisode : l'arrivée de Jodie Whitaker en 13ème Docteur.
Je pense être prêt et je pense à nouveau t'avoir compris maintenant, Doctor Who, et même si toi et moi à partir de maintenant, on aura probablement un peu de mal tous les deux, je suis prêt à embarquer à nouveau à l'aventure.
L'avis de MrZ sur
Doctor Who / 11.03 Rosa
Premier épisode historique de la saison et meilleur épisode des trois premiers, Rosa est d'une simplicité folle mais arrive à être beaucoup plus impactant que les deux épisodes précédents mous du cul de part la mise en place directe des enjeux personnels très forte et évidemment de ses tenants et aboutissants. Ici, il est question de l'Histoire telle qu'on la connait.
Le souci c'est que la partie SF est complètement ratée, avec un bad guy osef et franchement ridicule dont on se fout complètement et qui vient parasiter l'épisode, qui aurait été bien meilleur sans lui.
L'avis de MrZ sur
Doctor Who / 11.04 Arachnids in the UK
J'avais écris un avis massif mais par l'opération du st esprit (traduire par complot organisé par l'alliance du mal composée de Galax, Koss et Dewey), bah tout est parti du coup j'vais résumer.
C'était vachement nul, Chibnall malgré ses personnages de qualité est complètement incapable d'écrire un concept de SF/épisode avec de la SF dedans et est tout autant incapable d'écrire un méchant satisfaisant.
Et le coeur de l'épisode (en dehors des parties données aux personnages) ne véhicule toujours aucune émotion.
Voilà, c'était naze, merci Chibnul qui nous refait un Dinosaurs on a Spaceship minus l'intervention Moffat sur Salazar qui était cool, vivement qu'il se remette en team-up avec une scénariste pour qu'il écrive un épisode potable parce que tout seul c'est hyper laborieux.
(Graham est le meilleur personnage de la saison, voilà je l'ai dis, salut et tchao)
L'avis de MrZ sur
Doctor Who / 11.05 The Tsuranga Conundrum
Là où Arachnul in the UK nous offrait un excellent portrait de Graham, encore très affecté par la mort de sa femme et la famille de Yaz, mais en plantant complètement son intrigue avec des ennemis pas effrayants pour un sou, des coïncidences beaucoup trop stupides à la pelle, une résolution complètement incohérente et un sous-texte politique incarné par un personnage qui n'aurait jamais du apparaitre dans la série qui frôlaient l'insulte au spectateur,
The Tsuranga Conundrum nous offre non seulement un concept original et satisfaisant (une créature virtuellement invincible se nourrissant de tout ce qui est non-organique) mais commence à prendre en plus le temps de nous faire croire à sa menace, notamment par (enfin ! Une première dans cette saison jusqu'ici dépourvue d'imagerie véhiculant un danger quelconque, étrange pour une série de SF) des démonstrations à l'écran de sa dangerosité, ce qui nous fait y croire, ne serait-ce qu'un peu, et ce malgré l'apparence trognonne (on dirait Stitch en fait) du monstre et le fait que son invincibilité apparente ne le soit toujours jamais à l'écran.
ça reste un bon début.
Au niveau des personnages, on découvre, ou plutôt comprend, d'abord une facette supplémentaire du Treizième Docteur ici, qui ne prend plus part directement à l'action et qui ne s'impose bien moins comme un leader naturel mais préfère plutôt pousser les gens à devenir meilleurs, ce qui change pas mal des Docteurs précédents, et c'est franchement pas un mal.
Par contre au niveau du reste, c'est vraiment pas ça.
Chibnall nous a pondu un scénario simple et très satisfaisant, mais surtout adapté pour un seul compagnon, ici Yaz, ce qui met en valeur l'extrême superficialité de la dynamique de groupe mise en place par Chibnall jusqu'ici, au final presque inexistante vu le manque de vraie relation entre tous (à part Graham et Ryan) où balancer des petites phrases au détour d'un coin de couloir ne suffit plus pour que le spectateur y croie.
Et en plus de la dynamique ultrasuperficielle du TARDIS crew, l'épisode commet l'erreur de révéler qu'il a un scénario trop court pour tenir les 50 minutes (pas une première dans la saison cela dit) en catapultant Graham et Ryan sur une storyline complètement inintéréssante et surtout inutile en mettant l'accent sur quelque chose dont on se doutait déjà.
Graham et Ryan ne sont d'ailleurs pas les seuls, même sur la storyline principale, il y a le personnage de Ronan, plot device non écrit et complètement inutile à l'histoire dont l'intérêt est largement plus que discutable, dont la disparition, tout comme la storyline de Graham et de Yaz, aurait pu faire énormément gagner aux personnages d'Eve et de son frère.
Et justement encore une fois, Chibnall a un mal fou à communiquer des émotions aux spectateurs (même si on a un bon début avec le monstre) mais ce coup-ci avec les divers personnages secondaires. L'épisode ne fait que dire le problème de confiance de l'infirmière, et ne montre jamais ce que voit Eve. Vu que l'image ne nous communique rien, encore une fois, l'émotion ne passe pas.
Chibnall évite de répéter l'insulte de l'épisode précédent et commence légèrement à apprendre de ses erreurs, mais arrivé à la moitié de la saison, la conclusion est là : son Doctor Who se cherche encore et manque cruellement d'attrait, et manque surtout d'âme.
Il va falloir mettre les bouchées doubles pour le reste de la saison en continuant avec des scripts où l'on croit à ce qui nous est présenté dans le scénario tout en mettant l'accent sur la construction d'une véritable dynamique de groupe, parce que sinon la saison sera une énorme déception et me crispera d'effroi quand à l'éventuel avenir de la série.
(Vais-je mettre plus de 14/20 à un épisode ? Les paris sont ouverts)