Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Et bé Damon, cette crise d’adolescence, je ne l’avais pas vu venir….
C’est vraiment l’effondrement de la famille Evangelista, tout s’écroule. Et une nouvelle fois, Pose confirme qu’elle n’est pas un modèle d’écriture. Exemple avec la dispute entre Damon et Angel, il aurait été bien de nous montrer la dégradation de leurs rapports sur quelques épisodes, voir que de la jalousie commencer à détériorer leur amitié, plutôt que de tout faire exploser d’un coup. Certes, l’effet de choc est plus grand, mais ça tombe un peu du ciel.
Quoi qu’il en soit, l’épisodeest vraiment fort, fait vraiment l’effet d’un tremblement de terre et pourrait même être un season final parfait
avec le dernier plan hyper triste d’une Blanca qui a tout donné pour ses enfants et qui se retrouve seule pour manger.
Cet épisode enfile les clichés comme des perles, joyeusement.
Parfois c'est volontaire : la noyade de Blanca quinze secondes après son entrée dans l'eau, son sauveur qui court et fait un énorme clin d’œil à Alerte à Malibu, les retrouvailles providentielles et le moment romantique le long de la mer.
Parfois ce n'est pas volontaire et c'est du coup un peu con-con. Comme lorsque Blanca fait la promesse à Angel de ne pas lâcher sa main pour entrer dans l'eau, mais qu'après une discussion sur les promesses, on nous montre un plan large où les deux entrent ..... séparément ! Et puis comme Blanca ne croit pas qu'Adrian va la rappeler, c'est ce qu'il fait. Elle y aurait cru, il ne l'aurait pas fait. Ce n'est pas plus compliqué.
N'empêche malgré tout, j'ai pris plaisir à suivre cette escapade à la plage, pleine de bonnes vibrations et de good feeling. Dans l'univers parfois sombre de la série, cette parenthèse fait du bien.
La scène où Elektra remet à sa place la nunuche est aussi très clichée, mais elle est savoureuse….
Si l’épisode 8 ressemblait à un season finale, celui-ci ressemble un final de série tout court. Mais qu’il fut grand le plaisir que j’ai pris à le suivre.
Cet épisode est un condensé de ce que j’aime dans Pose : son côté « too much » au final très sympathique, son yo-yo entre les ténèbres (le début à l’hôpital) et la lumière, ses personnages hyper-attachants (Papi et Angel ont failli me faire chialer avec leurs demandes en mariage), ses messages de tolérances, Elektra toujours trop forte (la scène où elle est membre du jury et balance plein de vacheries est jubilatoire), son énergie, sa foi en elle-même et son irrésistible envie de vivre. J’ai grâce à ce season finale passé une heure emballé, le cœur chaud et le sourire aux lèvres.
Et bonne nouvelle, ce n’est pas le dernier épisode de la série, puisque Pose revient pour une saison 3, l’année prochaine.
Des premières minutes en forme de zapping, un rythme frénétique, un tourbillon d’images puis une bagarre de nourriture, dont je n'ai pas compris si elle était sérieuse ou amusée. Et s'il y a bien une chose dans l'Univers dont je n'ai jamais compris ce que cela avait de drôle, c'est bien les batailles de bouffe, du gros gaspillage alimentaire pour moi. Sérieusement, qu'est-ce qu'il y a de drôle à voir quelqu'un se prendre une tarte (à la crème) en pleine face ? J'aimerais qu'on m'explique. Et puis, le générique est tombé. Oui, Pose est revenue et elle ne s'est pas calmée. Et elle est toujours parfois à la limite du grotesque tel ce différent dans l'hôpital, suite au décès d'un membre de la communauté qui se résout ... par un nouveau concours de danse. Ah ok, ah bon. Mais voilà, c'est Pose.
Donc un bon épisode de reprise qui sert à nous faire retrouver les personnages et nous montrer ce qu'ils deviennent, tout en présentant un nouvel antagoniste en la personne de Lamar. Et si cela fait plaisir de retrouver tout le monde, ce n'est pas la grande joie pour la majorité des personnages, en particulier Pray Tell en plein spleen (et dans ces moments-là, il est vite odieux), tandis que le Sida continue de décimer à tour de bras. D'ailleurs, les derniers moments de Cubby ont été vraiment touchant, ce qui est fort, car le personnage, même s'il est présent depuis le début, faisait souvent tapisserie, ne faisait quasiment que parader et il ne me semble pas qu'on avait déjà entendu le son de sa voix. Que sa mort soit si triste est très fort.
J'ai bien aimé aussi que Pose n'oublie pas son histoire, comme lorsque le remplaçant de Pray Tell énumère toutes les maisons dans lesquels à résider Elektra, ni l'histoire avec l'affaire OJ Simpson où on réalise comment cela a divisé la communauté afro-américaine.
Bref Pose est revenue, elle est toujours à la limite de tomber dans le trop de trop, mais j'aime tellement ses personnages, son énergie et sa mélancolie de fond que je vais savourer (j’espère) cette ultime saison.